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Après l'Ukraine les USA ouvrent le front anti chinois et de plus bel

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Joe Biden prononce une allocution sur une initiative de sécurité nationale virtuellement avec les Premier ministres australien et britannique, à Washington, le 15 septembre 2021. ©Reuters

L’ambassadeur chinois aux Nations Unies a averti les États-Unis, l'Australie et la Grande-Bretagne de travailler ensemble pour construire un missile supersonique.

Selon des sources d'information, le représentant de la Chine auprès des Nations Unies a averti que si ce plan de coopération était mis en œuvre, d'autres parties du monde pourraient entrer dans une autre guerre, comme l'Ukraine.

Selon Reuters, la Grande-Bretagne, les États-Unis et l'Australie ont convenu mardi de coopérer sur les armes hypersoniques et les capacités de guerre électronique, a déclaré le bureau du Premier ministre britannique Boris Johnson, à la suite d'un appel entre les dirigeants de la nouvelle alliance de défense.

La nouvelle alliance AUKUS, lancée en septembre dernier, a poussé l'Australie à annuler un contrat pour un sous-marin français conventionnel au profit d'un programme de sous-marins nucléaires soutenu par les États-Unis et la Grande-Bretagne, nuisant aux relations avec le président français Emmanuel Macron.

Dans une déclaration conjointe, les dirigeants de l'AUKUS, le président américain Joe Biden et le Premier ministre australien Scott Morrison ont déclaré qu'ils étaient satisfaits de l'avancement du programme de sous-marins nucléaires à armement conventionnel pour l'Australie, et que les alliés coopéreraient dans d'autres domaines aussi.

« Nous nous sommes également engagés aujourd'hui à entamer une nouvelle coopération trilatérale sur les capacités hypersoniques et contre-hypersoniques et de guerre électronique », indique le communiqué.

Interrogé sur l'accord de coopération entre la Grande-Bretagne, les États-Unis et l'Australie sur les armes hypersoniques, l'ambassadeur chinois à l'ONU Zhang Jun a mis en garde mardi contre des mesures qui pourraient alimenter une crise comme le conflit ukrainien dans d'autres parties du monde.

« Quiconque ne veut pas voir la crise ukrainienne, devrait s'abstenir de faire des choses qui pourraient entraîner les autres parties du monde dans une crise comme celle-ci », a déclaré Zhang aux journalistes. « Comme le dit le proverbe chinois : Si vous ne l'aimez pas, ne l'imposez pas aux autres. »

Dans un autre geste provocateur, le département d'État américain a approuvé la vente potentielle à Taïwan d'équipements, d'entraînements et d'autres articles pour soutenir le système de défense aérienne Patriot dans le cadre d'un accord évalué à 95 millions de dollars, a annoncé mardi le Pentagone.

Le package comprendrait la formation, la planification, la mise en service, le déploiement, l'exploitation, la maintenance et le maintien en puissance du système de défense aérienne Patriot et des équipements associés, a déclaré le Pentagone dans une notification au Congrès.

« Cette proposition de vente sert les intérêts nationaux, économiques et de sécurité des États-Unis en soutenant les efforts continus du bénéficiaire pour moderniser ses forces armées et maintenir une capacité défensive crédible », a-t-il déclaré.

« La vente proposée contribuera à maintenir la densité de missiles du destinataire et à assurer la préparation des opérations aériennes. Le destinataire utilisera cette capacité comme moyen de dissuasion contre les menaces régionales et pour renforcer la défense du territoire. »

Le bureau présidentiel de Taiwan a noté qu'il s'agissait de la troisième vente d'armes annoncée depuis l'entrée en fonction du président Joe Biden.

Bien que le communiqué du Pentagone sur les ventes d'armes à Taïwan ne mentionne pas la Chine, toutefois, les responsables de Pékin ont toujours qualifié les ventes d’armes de Washington à Taïwan de « provocatrices et contraires aux engagements explicites des États-Unis envers les relations avec la Chine ».

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV