À Doha où se tient l'expo militaire 2022 et où l'Iran a son stand juste en face de celui des Américains, ces derniers ne savent où donner la tête. Ils ont exprimé d'ailleurs jeudi leur mécontentement non pas tant face à la présence de drones et de missiles iraniens mais de celle d'officiers iraniens dont le commandant en chef de la force navale du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) qui se moquent royalement du blacklistage US a visité le stand iranien et y a même tenu un discours fort applaudi autour de la nécessité qu'il y a a préserver la sécurité de la région par des forces intra regionale.
Or la réaction US n'a pas tardé : Les États-Unis sont "profondément mécontents et troublés" par la présence de responsables militaires iraniens et d'officiers du CGRI ", a déclaré Ned Price, porte-parole du département d'État américain, dans un communiqué qui a même mis en garde contre d'éventuelles sanctions après que des responsables militaires iraniens ont assisté au salon de la défense qatari, où ils ont exposé une partie du matériel militaire iranien. Sans toutefois préciser que lequel des deux parties, l’Iran ou le Qatar, feront l’objet des sanctions américaines. Une menace creuse? Évidemment, car le Qatar allié hors l'OTAN US ne serait sanctionné
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Quant aux dirigeants iraniens ils ont délibérément organisé leur pavillon à l'exposition DIMDEX à Doha, ayant provoqué la colère des Américains, avant même la levée des sanctions américaines contre le CGRI dans le cadre de la conclusion d'un nouvel accord avec l'Iran.
plusieurs commandants de haut rang du CGRI étaient présents à l’événement au cours duquel le chef d'état-major des forces armées du Qatar, le général de corps d'armée (pilote) Salem ben Hamad al-Nabit, a même visité le pavillon iranien alors que l'exposition accueillait le pavillon américain et affichait des armes de fabrication US qui eux n'attirait aucun intérêt.
Alors une simple demonstration de force iranienne? Plus que cela... Ce samedi l'émir du Qatar a tenu un discours devant la conférence de l'OCI aux accents clairement anti israélien. L'axe frériste est-il en train de scinder en deux entre un Sultan Erdogan qui se jette dans les bras d'Israël et un Qatar qui se rapproche de l'Iran? C'est la Syrie qui s'en réjouira et Idlib qui s'approchera de sa libération.
