Les négociations sur le nucléaire iranien qui ont repris le 8 février dernier à Vienne entre d’un côté, la France, le Royaume-Uni, la Russie, la Chine et l’Allemagne avec la participation indirecte des États-Unis et, de l’autre, l’Iran, seraient sur le point d’aboutir à un accord.
Avec l’arrivée des pourparlers sur les sanctions à Vienne à un moment critique, la Grande-Bretagne et la France continuent d'insister sur des positions non constructives qui menacent de parvenir à un accord final.
Selon l'IRNA, l'équipe de négociation iranienne à Vienne souligne que la clôture du dossier des revendications politiques de l'Agence internationale de l'énergie atomique contre l'Iran est nécessaire pour parvenir à un accord final.
L'insistance de la partie iranienne à clore le dossier avec l'Agence internationale de l'énergie atomique stipule également que la partie occidentale ne prenne pas à nouveau en otage la mise en œuvre d'un éventuel accord.
Cependant, des rapports indiquent que la France a joué un rôle négatif dans l'affaire présumée de l'AIEA contre l'Iran. La négociatrice britannique en chef Stephanie Alqaq a également tweeté que la troïka avait un terrain d'entente sur les questions nucléaires liées à l'Iran.
« Si l'Occident n'agit pas de manière réaliste dans ces circonstances sensibles, il sera certainement responsable de l'échec possible des pourparlers. », a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères dans une récente interview.
Alors que le porte-parole de la diplomatie iranienne reproche aux Occidentaux d’avoir fait traîner les négociations censées aboutir à une levée des sanctions injustes imposées au pays, la partie occidentale tente d’envoyer la balle dans le camp de Téhéran. Le ministère français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, dont le pays assume la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne, a affirmé qu’il était urgent de conclure les pourparlers sur le nucléaire iranien cette semaine.
Le 8ème tour des négociations pour la levée des sanctions a repris le 8 février entre l’Iran et les représentants des 4+1 (Allemagne, Chine, France, Royaume-Uni, Russie) à Vienne et se poursuit, depuis, aux divers niveaux et dans divers formats.
Philippe Hugon, reporter de guerre et Luc Michel, géopoliticien s'expriment sur le sujet.
