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E-Press du 13 décembre 2021

E-Press du 13 décembre 2021

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Au sommaire :

1- 1.2 million de barils/J à exporter en 2022 ?

Prévisions d’exportation de 1,2 million de barils de pétrole l’année prochaine

Selon le projet de loi de finances, les exportations de pétrole l’année prochaine sont estimées à 1,2 million de barils par jour.

Le volume des exportations de pétrole dans le projet de loi de finances est toujours l’un des chiffres les plus importants.

Par conséquent, chaque année, lors de la présentation du projet de loi budgétaire au Parlement, l’un des chiffres pris en compte est le volume des exportations de pétrole et les revenus qui en découlent. Cependant, en raison des sanctions américaines contre les exportations de pétrole de l’Iran, ce nombre a été faible ces dernières années et le même faible volume n’a pas été atteint dans la plupart des cas.

Cette année, cependant, compte tenu des ouvertures du 13e gouvernement dans les ventes de pétrole, le volume destiné aux exportations de pétrole revêt une importance particulière. Le projet de loi de finances 1401 (mars 2022 – mars 2023) prévoit 1,2 million de barils de pétrole par jour. D’après cette estimation, le pétrole brut iranien sera vendu à 55 dollars le baril.

Dans le projet de loi budgétaire de l’année prochaine, les revenus de l’Iran provenant des exportations de pétrole, de condensats de gaz et de gaz sont estimés à 24 milliards de dollars, soit une augmentation de 8,5% par rapport à cette année. 

Source : IRNA

 

2- L’Australie remplace ses hélicoptères européens

L’Australie va remplacer ses hélicoptères européens par des modèles américains. L’Australie a décidé de procéder au remplacement de ses hélicoptères européens par des Black Hawk américains.

Une annonce qui survient moins de trois mois après l’annulation du contrat sur des sous-marins français par l’Australie. D’après une information rapportée par l’AFP, le gouvernement australien a informé Airbus de sa volonté de remplacer ses hélicoptères d’origine européenne par des hélicoptères Black Hawk américains.

Les Australiens se disent déçus par les performances du MRH90 Taipan, la version australienne du NH90, un hélicoptère militaire de manœuvre et d’assaut bi-turbine européen, assigné au transport militaire.

Cité par le journal The Australian, le Premier ministre australien Scott Morrison a justifié la décision du gouvernement en expliquant que « les Taipan n’atteignaient pas leurs objectifs ».

« Nous voulons nous assurer que nos forces armées disposent du meilleur équipement possible pour défendre ce pays et les hélicoptères Black Hawk sont ce qui se fait de mieux », a-t-il ajouté.

« Nous sommes déçus par cette annonce, mais restons engagés à soutenir pleinement la flotte de MRH90 en service en Australie, et notre importante présence, plus largement, dans le pays », a déclaré un porte-parole d’Airbus à l’AFP. Contrat à 4,4 milliards d’euros Pour l’essentiel fabriqué en Australie, le MRH90 – conçu par Airbus et exploité par l’armée et la marine australiennes – a connu depuis sa mise en service en 2005 de nombreux problèmes techniques qui ont retardé pendant des années la réalisation de la pleine capacité opérationnelle de la flotte.

Selon The Australian, le gouvernement australien a décidé de mettre à la retraite l’ensemble de la flotte de Taipan, qui, initialement, devait rester en service jusqu’en 2037, et de les remplacer par des Black Hawk et Seahawk de Lockheed Martin – un contrat de 7 milliards de dollars australiens (4,4 milliards d’euros).

Le MRH90, alias Taipan, est la version australienne du NH90, un hélicoptère multirôles qui est en service dans l’armée française sous le nom Caïman.

L’appareil est produit par le consortium NH Industries réunissant Airbus Helicopters, l’italien Leonardo et le néerlandais Fokker. A ce jour, le NH90 – qui est en service dans 14 pays – a été produit à 440 exemplaires.

Cette annonce survient moins de trois mois après que le gouvernement australien a provoqué une crise diplomatique aiguë avec Paris en annulant un énorme contrat portant sur l’achat de 12 sous-marins français à propulsion conventionnelle pour une valeur de 90 milliards de dollars australiens (55 milliards d’euros).

L’Australie, à la place, avait opté pour des sous-marins à propulsion nucléaire américains, dans le cadre d’une nouvelle alliance avec Washington et Londres pour faire face aux tensions croissantes entre les États-Unis et la Chine dans le Pacifique.

Source : RT

 

3- Le Dôme de fer fait pschitt !

Le Congrès américain a décidé dimanche d’annuler l’achat de deux autres batteries du Dôme de fer fabriquées par la société israélienne Rafael.

Le Congrès a décidé d’investir le budget dans des systèmes de défense aérienne locaux, produits par les sociétés Dynetics et Raytheon.

La télévision israélienne a indiqué que l’armée américaine avait accepté d’acheter quatre Dôme de fer et en a obtenu deux, dont l’un a été déployé sur l’île de Guam dans le cadre de l’opération Iron Dome.

Les deux autres batteries devaient être livrées d’ici le 30 septembre 2023, avant que le Congrès ne décide de privilégier la production nationale et annuler l’achat des batteries israéliennes.

Cependant, un budget sera alloué pour faire fonctionner les Dôme de fer qui sont en stock. Les batteries elles-mêmes ont été achetées pour remédier à une pénurie jusqu’à l’arrivée du système local « Enduring Shield ».

« Cette perte est surprenante pour Israël, étant donné que les deux systèmes américains étaient en cours de développement, tandis que les autres systèmes israéliens ont fait leurs preuves », a déploré la télévision israélienne. « Les prix étaient largement en faveur du système israélien. Le missile intercepteur Iron Dome Tamir coûte actuellement moins de 20 000 $. En revanche, l’intercepteur du système américain basé sur le missile air-air AIM-9X coûte environ 500 000 $ par missile. »

Source : Raialyoum

 

4- Armes : la révélation de Poutine ?

Poutine affirme que la Russie est le leader mondial en matière d’armes nouvelles

Alors que la Russie est la seule à posséder des armes hypersoniques à ce jour, Vladimir Poutine n’exclut pas que d’autres pays en seront également dotés dans le futur. Mais il estime très probable que la Russie ait alors déjà développé des moyens de les contrer.

La Russie est aujourd’hui le leader mondial dans le développement d’armes modernes, parlant surtout des armes hypersoniques, a avancé Vladimir Poutine dans un documentaire sur la chaîne Rossiya 1.

« Nous sommes à peu près à égalité avec les États-Unis en termes de nombre de vecteurs et d’ogives [d’armes nucléaires, NDLR], mais la Russie est sans aucun doute le leader dans les développements avancés. Traditionnellement, le potentiel que nous possédons est modernisé. Mais nous introduisons aussi de nouveaux systèmes. Ainsi, nous pouvons dire que selon cet indicateur, nous sommes aujourd’hui numéro un dans le monde », a mis en avant le Président russe.

Il a noté que seule la Russie possédait actuellement des armes hypersoniques, mais que tôt ou tard d’autres grandes puissances en disposeront également.

« Elles apparaîtront, mais je pense que nous serons en mesure d’agréablement surprendre nos partenaires par le fait que, lorsqu’ils disposeront de ces armes, il est très probable que nous ayons les moyens de les contrer », a ajouté M.Poutine.

Les armes hypersoniques russes

Vladimir Poutine avait déjà déclaré en novembre que la Russie disposerait bientôt d’armes hypersoniques basées en mer.

 En mars 2018, Vladimir Poutine avait annoncé que la Russie avait créé un planeur hypersonique capable d’effectuer des vols intercontinentaux dans les couches denses de l’atmosphère, à plus de Mach 20. La Russie est ainsi le premier pays à avoir officiellement annoncé posséder une arme hypersonique.

De plus, déjà en service opérationnel dans l’armée russe, les systèmes hypersoniques Avangard et Kinjal verront bientôt à leurs côtés le nouveau missile hypersonique Zircon, selon Vladimir Poutine qui l’a annoncé en juin.

La Russie augmente la vitesse et la portée de ses missiles hypersoniques

Le Zircon est le premier missile de croisière hypersonique au monde mer-mer et mer-sol. Sa portée est de 1.000 kilomètres. Capable d’atteindre une vitesse de Mach 9, il a confirmé ses qualités lors de plusieurs essais.

Dévoilé par le Président russe en 2018, le Kinjal, un missile aérobalistique air-sol hypersonique à haute précision, est une des six nouvelles armes stratégiques russes.

Outre les systèmes hypersoniques et les systèmes laser Peresvet déjà en service au sein de l’armée russe, Vladimir Poutine a annoncé lors de son discours devant l’Assemblée fédérale que le premier régiment de missiles balistiques Sarmat entrera en service opérationnel fin 2022.

Source : Sputnik

 

5- La France enverra un avion E-3F AWACS au Qatar pour surveiller la Coupe du monde de football en 2022

Actuellement, les militaires français susceptibles d’être déployés au Qatar sont soumis aux lois de ce pays, ce qui, en cas d’éventuelle infraction, les expose à des risques importants étant donné que la loi qatarie prévoit toujours la peine de mort, même si celle-ci fait l’objet d’un moratoire depuis 2003. D’où un accord de type SOFA [Status of Forces Agreement] lequel vise à donner des garanties juridiques aux forces des deux pays.

Ce texte a fait l’objet d’un projet de loi : Projet de loi nº 4324, en vue de son approbation par le Parlement. Et, ces derniers jours, l’Assemblée nationale s’en est donc saisie.

Cet émirat est « l’un des principaux importateurs d’armement français. Il s’est porté acquéreur de 36 avions Rafale et de 28 hélicoptères NH-90 […]. Au total, entre 2010 et 2019, le montant cumulé des prises de commandes auprès des industriels français de la défense s’est élevé à 11,05 milliards d’euros, faisant du Qatar le deuxième client de la France sur cette période. Ces achats d’équipement s’accompagnent d’activités de formation, en particulier pour le Rafale », a commenté le député Didier Quentin, Rapporteur pour avis au nom de la commission des Affaires étrangères. Et ce n’est sans doute pas fini étant donné que des négociations sont en cours pour « l’achat de satellites d’observation et de radars ».

Et le Rapporteur Quentin avait expliqué qu’une « infraction commise par un militaire français au Qatar relèvera, en principe, de la compétence des juridictions qatariennes », mais que celle-ci sera « toutefois dévolue en priorité aux autorités françaises lorsque l’acte délictueux aura été accompli dans le cadre du service ou lorsqu’il aura été porté atteinte aux biens ou à la sécurité de la France ou du personnel français. »

L’accord soumis au Parlement vise aussi à offrir un « cadre juridique à la coopération de défense franco-qatarienne pour répondre aux défis communs auxquels les deux pays sont confrontés, notamment en matière de lutte contre le terrorisme », a souligné le rapporteur, pour qui le « Qatar est […] un partenaire stratégique, non seulement du fait de sa position géographique, mais aussi en raison de ses relations désormais plus apaisées avec ses voisins, de son rôle de médiateur avec les talibans ainsi que des partenariats qu’il a su nouer avec des acteurs aussi différents que les États-Unis, la Turquie et l’Iran ».

S’agissant plus précisément de cette coopération dans le domaine de la défense, on apprend que la France a accepté d’aider le Qatar à « garantir la sécurité » de la prochaine édition de la Coupe du monde de football car elle y « voit l’occasion d’étoffer son expérience, dans la perspective de l’organisation de la Coupe du monde de rugby en 2023 et des Jeux olympiques d’été, en 2024 », a expliqué M. Quentin.

« À ce stade, à l’exception d’actes terroristes isolés, par nature très difficiles à détecter, les menaces identifiées concernent la cybersécurité et l’intrusion d’aéronefs ou de drones dans l’espace aérien », a-t-il relevé.

Cette contribution française à la sécurité de la Coupe du monde de football se traduira par l’envoi au Qatar d’un « officier de liaison interarmées », d’une « équipe de conseillers du commandement pour les opérations interarmées » et de « matériels, notamment un système de lutte anti-drones et un avion radar AWACS, destinés à la protection des stades », a détaillé le député.

La France dispose de quatre E-3F AWACS, mis en œuvre par le 36e Escadron de Détection et Contrôle Aéroportés [EDCA] « Berry » de l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE]. Ces appareils sont chacun dotés d’un radar multimode AN/APY-2 d’une portée en mode air supérieure à 400 km et d’un radar secondaire AN/UPX-40.

Quant à la lutte anti-drones, l’AAE devrait être également sollicitée. Celle-ci utilise le système MILAD [Moyen mobile de Lutte Anti-Drones] et le système BASSALT, destiné à la protection des sites sensibles contre des drones potentiellement hostiles. Enfin, sans doute que d’ici la prochaine Coupe de monde de football aura-t-elle reçu les premiers exemplaires du système PARADE [protection déployable modulaire anti-drones], constitué d’un radar, d’un goniomètre, d’un dispositif de brouillage et de capteurs optroniques.

Et d’ajouter : « En cas de poursuites devant les juridictions de la partie d’accueil, la personne concernée bénéficiera de toutes les garanties associées au droit à un procès équitable ».

Aussi, a-t-il estimé que « l’entrée en vigueur de l’accord assurera une pleine protection à nos forces, mais aussi aux militaires qatariens appelés à se rendre sur notre territoire ». Et il est d’autant plus nécessaire à ses yeux que la coopération entre la France et le Qatar est appelée à prendre de l’ampleur dans les années à venir.

Source : Opex.360

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV