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Maghreb Press du 4 décembre 2021

Maghreb Press du 4 décembre 2021

Analyses de la rédaction :

  • Algérie

-Sur fond de crise politique : sale temps pour les sociétés françaises en Algérie

Les premiers effets de la crise politique provoquée par le président français commencent à se manifester. En effet, outre les deux mesures prises par les autorités algériennes, à savoir le rappel de l’ambassadeur d’Algérie à Paris et l’interdiction du survol de l’espace aérien algérien par les avions de transport militaire français, les sociétés outre-marines commencent à pâtir sérieusement de cette brouille. « L’avenir des entreprises françaises en Algérie s’assombrit » a, en effet, titré le site Slate, selon lequel « le climat des affaires n’est pas au beau fixe pour la France sur le sol algérien ».

Le média français précise, cependant, que « cette tendance remonte à bien avant l’aggravation des tensions entre Paris et Alger, début octobre 2021 ». « Avec le durcissement de l’attitude algérienne vis-à-vis de la France, la dernière mesure en date étant l’instruction donnée par le chef de l’État, Abdelmadjid Tebboune, au département des Affaires étrangères, de s’interdire tout contact, toute rencontre, à quelque niveau que ce soit, avec la France, les observateurs redoutent désormais une détérioration du climat des affaires entre les deux pays », fait remarquer Slate, en estimant que « cela doit préoccuper les quelque 400 entreprises françaises implantées en Algérie qui, malgré tout, continuent à travailler normalement et à entretenir les meilleures relations possibles avec leurs partenaires respectifs ».

« Jusqu’ici, rappelle le site, deux grandes entreprises françaises (Suez et RATP) ont vu leurs contrats non renouvelés. Or, curieusement, cela s’est passé bien avant le clash entre Alger et Paris. Ainsi, contre toute attente, l’entreprise algérienne de gestion de l’eau SEAL avait, dès la fin septembre, annoncé qu’elle n’allait pas renouveler le contrat expirant fin octobre qui la liait à son partenaire français Suez. Au même moment, l’entreprise de gestion et de maintenance du métro d’Alger, dirigée jusque-là par la RATP, annonçait le même coup de semonce, perçu dans les médias comme un deuxième coup d’éventail contre la France. La reprise de la gestion de cette entreprise coïncidait avec la reprise d’activité du métro d’Alger, après une longue fermeture due à la pandémie », écrit Slate, qui précise qu’à la même période, le cahier des charges relatif à l’importation de blé avait été modifié pour « élargir la liste des fournisseurs de l’Algérie en blé tendre, marché jusque-là dominé par la France ».

Source : Algérie patriotique

-À Dakar, l’Algérie défend le rôle de la Chine en Afrique

Sur fond de critiques de la présence chinoise en Afrique, le ministre algérien des Affaires étrangères a défendu la coopération sino-africaine et salué le rôle de la Chine dans le développement de l’Afrique et la lutte contre la pandémie de COVID-19.

Ramtane Lamamra s’exprimait à l’occasion de la tenue à Dakar (Sénagal) de la conférence ministérielle du forum de coopération sino-africaine, lundi 29 et mardi 30 novembre.

Placée sous le thème « Approfondir le partenariat sino-africain et promouvoir le développement durable Chine-Afrique dans la nouvelle ère » la conférence est survenue dans un contexte de montée croissante de la présence chinoise en Afrique, devenue le premier partenaire économique de plusieurs pays du continent.

L’Algérie y est représentée par le ministre des Affaires étrangères. Dans son allocution, Ramtane Lamamra a salué le rôle de la Chine dans la lutte contre la pandémie de covid-19 en Afrique à travers des aides directes ou des projets de partenariat pour la production de vaccins, comme l’usine qui a été ouverte en Algérie en septembre dernier et qui peut, dit-il couvrir une grande partie des besoins du continent.

Le chef de la diplomatie algérienne, qui a rencontré son homologue chinois en marge de ce sommet, a aussi mis en exergue les efforts de la Chine pour financer, à travers différentes formules, des projets de développement en Afrique.

Le ministre algérien a plaidé en outre pour l’adaptation du plan de travail de la conférence (2022-2024) pour faire face aux retombées de la crise sanitaire, appelant aussi à prendre en compte les aspects liés aux questions environnementales, au développement durable et aux impératifs sécuritaires et de prévention des conflits.

Source : TSA-Algerie

  • Maroc

-Satisfait des drones turcs, le Maroc devrait commander 6 nouveaux Bayraktar TB2

Séduits par les drones armés turcs Bayraktar TB2, les FAR devront commander 6 nouveaux drones du même type, poursuivant la modernisation de l’armée de l’air du Maroc, avec l’acquisition prochaine d’avions sans pilote israéliens et américains et de systèmes anti-drones.

Après avoir réceptionné une première commande des 13 drones armés turcs Bayraktar TB2, le Maroc est en passe de commander un nouveau lot de 6 drones du même type, rapporte ce jeudi Africa Intelligence.

La même source rappelle qu’« en septembre dernier, des aviateurs marocains s’étaient rendus en Turquie pour s’entraîner au pilotage de drones armés turcs, aux côtés de leurs homologues qataris ».

Vendredi 17 septembre, le Maroc avait reçu les premiers drones de combat turcs Bayraktar TB2, alors que les autres unités étaient « attendues prochainement conformément au contrat signé entre le Royaume et le fabricant turc Baykar en avril dernier », rapportaient le site turc Daily Sabah et le forum spécialisé Far-Maroc. Plusieurs membres des Forces armées royales (FAR) auraient aussi reçu, en juillet, des formations relatives aux appareils en Turquie. Utilisées déjà à des fins de renseignement, ces nouvelles commandes visent à « acquérir les capacités dissuasives » nécessaires à la défense des frontières et des intérêts du royaume et assurer des frappes air-sol à partir de drones.

Drones américains et israéliens

Africa Intelligence souligne également que « d’autres fournisseurs sont aussi sollicités » pour l’achat des drones. En effet, des médias israéliens ont rapporté, mardi, que le Maroc aurait commandé auprès de la compagnie publique « Israeli Aerospace Industries » (IAI) un lot de drones israéliens, de type Harop, appelés également avions sans pilotes kamikazes. Le montant du contrat avoisine les 22 millions de dollars. En octobre déjà, plusieurs médias internationaux avaient fait état de l’imminence de la conclusion d’un accord entre le Maroc et Israël pour la vente de drones Harop, dans le sillage de la reprise des relations diplomatiques.

L’armée marocaine de l’air exploite déjà, depuis quelques années, trois drones israéliens de type Heron, reçus de France et produits par Airbus Defence and Space en coopération avec Israel Aerospace Industries. Auprès des israéliens, les FAR auraient également acquis le « Skylock Dome », un système de défense anti-drones.

Le Maroc s’est également tourné vers les États-Unis pour s’équiper en drones. Dans le sillage de la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara, le 10 décembre, l’agence Reuters révélait que les États-Unis négociaient la vente au Maroc d’au moins quatre gros drones aériens sophistiqués de type SeaGuardian MQ-9B. Fabriqués par la compagnie General Atomics, ces quatre drones ont une portée de 6 000 miles marins (11 100 km) et pourraient inspecter d’immenses étendues en mer et au-dessus du désert.

Source : Yabiladi

  • Libye

-En Libye, une société israélienne mène la campagne des deux candidats à la présidence

À deux mois de l’élection présidentielle libyenne prévue le 24 décembre, la compétition fait rage entre les personnalités qui seront en lice, notamment le général de division à la retraite Khalifa Haftar et le fils de Mouammar Kadhafi, Saif al-Islam.

Ces deux candidats, dont chacun bénéficie du soutien de partis régionaux et internationaux, n’ont rien trouvé à faire que de solliciter les services-conseils d’une même société israélienne pour gérer leurs campagnes. Ce sont les médias israéliens qui en ont révélé les faits. Dont le quotidien Israel Today.

« Ce n’est pas important qui gagnera les élections, l’essentiel est que le premier vainqueur est le conseiller israélien », s’est targué le journal.
Selon ce dernier, c’est le maréchal Haftar par le biais de son fils qui a demandé le premier à louer les services de la société en question. Puism il a été suivi par le fils Kadhafi.
Et tous les deux, dévoile le journal, sont passés par les Émirats arabes unis qui les ont aidés à faire leur choix pour y signer le contrat avec elle. Plus que jamais, les EAU sont devenus le guide de la normalisation dans la région et le passage incontournable pour ceux qui veulent courtiser l’ennemi israélien.

Une enquête menée par Al-Akhbar y a remédié. Il s’agit de la société Moshe Klughaft, qui occupe le poste de conseiller stratégique du Premier ministre israélien, Naftali Bennett.

Sur son site web, Klughaft se présente comme étant un conseiller stratégique international et un directeur de campagne pour les dirigeants politiques et les partis politiques du monde entier.
En « Israël », il a été le conseiller du Premier ministre Benjamin Netanyahu et celui du Premier ministre Naftali Bennett.

Ses campagnes l’ont conduit aussi au Kosovo, en Géorgie et en Autriche.

Selon al-Akhbar, ce qui est remarquable dans cette affaire c’est la volonté des nouveaux dirigeants libyens d’emprunter tous les chemins qui les mènent à la présidence, même s’ils sont pavés par tous les péchés, dont celui de traiter avec Israël, le pire de tous !

Source : Agence internationale de presse coranique

  • Tunisie

-Paix en Afrique : Le chef de la diplomatie tunisienne appelle à renforcer l’action commune

Un pays maghrébin foncièrement antisioniste à l’UA cela fera bien du poids à l’antisionisme sur le continent. Puis ce sera bien pour contrer les ingérences tous azimuts étrangères dans les pays africains. ​​​

Les pays africains doivent renforcer leur action commune notamment au sein du Conseil de sécurité en vue de promouvoir la paix dans le continent, a indiqué jeudi à Oran le chef de la diplomatie tunisienne, Othman Jerandi.

« Il faut renforcer nos capacités et le travail en commun, surtout au niveau du Conseil de sécurité dans le cadre de la promotion de la paix et de la sécurité dans le continent africain », a déclaré M. Jerandi à l’ouverture du 8e séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique qui se tient à Oran sur trois jours.

Il a rappelé que la Tunisie a œuvré dans ce sens avec les partenaires africains, durant son mandat au niveau du Conseil de sécurité de l’ONU, soulignant que « l’Afrique connaît aujourd’hui une situation complexe et fait face à de nombreux problèmes et à de nouveaux défis qui menacent la sécurité et la paix dans le continent ».

À ce titre, le MAE tunisien a évoqué les changements climatiques, les problèmes de l’émigration, l’exode interne et la pandémie de la Covid-19, relevant la nécessité d’« unir les efforts dans le cadre d’une approche africaine cohérente pour faire face à ces défis ».

Avec Aps.dz

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SOURCE: FRENCH PRESS TV