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Vers où va la Turquie d'Ergodan? (Débat)

Vers où va la Turquie d'Ergodan? (Débat)

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Pulvérisés par des unités kurdes, les soldats turcs et les terroristes qu’ils soutiennent en Syrie s’attendent à ce que le président Erdogan leur paie en devise étrangère, une revendication qui est loin d’être accueillie par le président turc, a conduit au déclenchement des émeutes au sein de l’armée turque en Syrie. 

Selon le site Web russe Avia.pro, l’une des plus grandes opérations militaires des forces armées turques en Syrie, annoncée précédemment par le président turc Recep Tayyip Erdogan, non seulement ne s’est pas terminée avec succès pour la Turquie, mais elle n’a pas non plus réellement commencé.

À ce jour, outre la destruction des dizaines de véhicules blindés de l’armée turque, les unités kurdes ont pulvérisé une grande partie de militants et de soldats turcs en Syrie.
« En ce moment, une véritable émeute se prépare parmi les soldats turcs et les terroristes pro-Ankara en Syrie, ils exigent tous l’acceptation du paiement en devise étrangère, ce qui pourrait entraîner des conséquences absolument imprévisibles pour Ankara », a rapporté la même source.

Pour le moment, le dirigeant turc tente de stabiliser la situation de l’économie du pays, mais d’ici la fin de la semaine prochaine, la valeur de la monnaie nationale devrait chuter de 250 % par rapport au début de cette année.
Dans un discours prononcé mercredi 1er décembre devant le Parlement turc, le président turc a réitéré encore une fois son soutien aux baisses de taux d’Intérêt, déclarant que « le peuple turc devrait agir de manière rationnelle et éviter la panique vis- à-vis de la chute sans précédente de la livre turque ».

Depuis plusieurs années, Erdogan s’oppose fermement à une hausse des taux d’intérêt, marginalisant de la scène politique et économique tous ceux qui s’opposent à lui dans cette voie.
De nombreux économistes turcs affirment que la baisse des taux d’intérêt est une grave erreur qui pourrait plonger l’économie du pays dans une crise majeure.

Arnaud Develay et André Chamy, tous deux juristes en droit international, s'expriment sur le sujet.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV