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Pas de dialogue nucléaire, mais un dialogue pour la levée des sanctions

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des affaires politiques, Ali Bagheri et Enrique Mora, vice-ministre des Affaires étrangères de l'UE. ©IRNA

Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des affaires politiques, Ali Bagheri-Kani, et le secrétaire général adjoint et directeur politique du Service européen pour l’action extérieure, Enrique Mora, ont passé en revue, mercredi 27 octobre, les principaux obstacles aux pourparlers à venir et ont convenu d’entamer les pourparlers en novembre.

Ali Bagheri-Kani, vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des affaires politiques, a déclaré : « L’Iran reprendra les pourparlers nucléaires avec le groupe 4 +1, pas le 5 +1. Les conditions ne sont pas encore réunies pour parler d’un retour des États-Unis au PGAC (Plan global d’action conjoint de 2015) et de tels remueurs ne sont que des comportements malicieux ».

En réaction aux récentes déclarations de responsables américains selon lesquelles l’Iran devrait chercher les réponses à ses questions auprès des États-Unis et non de l’Europe, il a déclaré : « C’est l’Union européenne et non les États-Unis qui peut jouer le rôle de coordinateur du PGAC et des pourparlers de Vienne. Les précédents cycles de pourparlers entre l’Iran et le P4+ 1 se sont déroulés avec la coordination européenne assurée par M. Enrique Mora. »

Il a ajouté que les pourparlers nucléaires entre l’Iran et le 4 +1 se tiendraient en novembre.

Pendant ce temps, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré qu’un retour des États-Unis au PGAC, juste pour qu’on puisse dire que ce retrait a eu lieu, ne nous enthousiasmerait pas.

« Nous n’allons pas réintégrer les négociations de Vienne exactement par le point d’impasse des négociations de Vienne », a martelé Hossein Amir-Abdollahian.

Hossein Amir-Abdollahian a poursuivi : « Après avoir évalué les pourparlers entre Ali Bagheri-Kani et Enrique Mora, nous déciderons de la date à laquelle nous entrerons en pourparlers avec le groupe 4 +1. »

Hossein Amir-Abdollahian a annoncé : « Nous avons entamé les pourparlers nucléaires à Téhéran pour la levée complète des sanctions il y a deux semaines. Ali Bagheri-Kani s’est rendu à Bruxelles pour rencontrer M. Enrique Mora pour discuter de la levée effective des sanctions et de l’engagement des autres parties vis-à-vis de l’Iran. »

Le chef de la diplomatie iranienne a poursuivi : « Biden doit faire preuve qu’il a une volonté sérieuse de revenir au PGAC. Un retour des États-Unis au PGAC juste pour qu’on puisse dire que ce retrait avait eu lieu ne nous enthousiasmerait pas. L'important c'est que le résultat du retour des États-Unis au PGAC soit dans l’intérêt de l’Iran et de la levée effective des sanctions. Nous avons déjà demandé aux États-Unis de débloquer les dix milliards de dollars de fonds iraniens gelés en signe de bonne volonté. »

Le porte-parole du département d’État américain, Ned Price, a déclaré que Washington était prêt à retourner à Vienne pour tenir le septième cycle de pourparlers sur la levée des sanctions, a rapporté l’agence de presse Sputnik.

« Les États-Unis pensent qu’il est encore possible de relancer le PGAC, car il ne reste qu’une poignée de problèmes non résolus depuis la suspension des pourparlers précédents en juin », a prétendu Ned Price.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV