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E-Press du 20 septembre 2021

Colère française, et si c'était du bluff?

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L'Australie craignait que les sous-marins conventionnels qu'elle avait commandés à la France ne répondent à ses besoins stratégiques avant d'annuler l'accord de défense de plusieurs milliards en faveur d'un accord avec les États-Unis et le Royaume-Uni plus tôt cette semaine, a déclaré dimanche le Premier ministre Scott Morrison.

 

Au sommaire :

1- CGRI : les USA, une « puissance vaincue » !

Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique d'Iran (CGRI) salue la résistance et la défense du peuple yéménite face aux envahisseurs et à leurs partisans, en particulier les États-Unis et l'Arabie saoudite.

« Aujourd'hui, ce que nous voyons n'est plus une Amérique dangereuse, mais une Amérique vaincue ... Quant au régime saoudien, il est à l'agonie », a déclaré dimanche le général de division Hossein Salami.

Dimanche dernier, et au milieu de la défaillance récurrente des équipements de fabrication américaine face aux projectiles yéménites, l'Associated Press a rapporté que les États-Unis avaient étonnamment supprimé un dispositif militaire appelé Terminal High Altitude Air Defense (THAAD), l'intercepteur le plus avancé de l'armée américaine aux côtés de ses batteries de missiles Patriot, installées tout autour de la périphérie de la capitale saoudienne, Riyad.

Rappelons que les États-Unis ont retiré leur système de défense antimissile le plus avancé et leurs batteries Patriot d'Arabie saoudite.

Le général Salami s’est également félicité de l’impact de la résistance de la nation iranienne sur les combattants yéménites.

« Le nom de l'Iran est associé à la grandeur, à la compassion, au progrès, à l'intégrité et à l'unité », a-t-il noté saluant, le lien fort qui relie le peuple iranien au Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei.

 

2- Raïssi: les ministères devraient s’activer pour coopérer avec l'OCS

Lors de la réunion du cabinet ce dimanche, le président iranien Ebrahim Raïssi a évoqué l'adhésion de la République islamique d'Iran à l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS). 

Le président iranien a considéré l'élargissement des relations avec les pays voisins comme une priorité de sa politique étrangère.

« Les membres de l'OCS connaissent plus que jamais le terrain et peuvent renforcer leur coopération avec l'Iran. Dans leurs discours, ils ont mis l'accent sur le renforcement et l'approfondissement des liens avec Téhéran », a-t-il noté.

Insistant sur le lancement du port de Chabahar, il a affirmé que « Chabahar est une passerelle pour la communication avec les pays asiatiques et le monde, donc l'accélération de son développement et de son fonctionnement est cruciale. »

La République islamique d'Iran est officiellement passée du statut d'observateur au statut de membre permanent de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), le vendredi 17 septembre, à Douchanbé, la capitale du Tadjikistan.

Source : IRNA

 

3- Le Venezuela, cible d'une cyberattaque terroriste visant son système financier

Le gouvernement bolivarien du Venezuela a fait état d'une cyberattaque visant le système financier national du pays et plus particulièrement la plateforme technologique de la Banque du Venezuela, la principale banque du pays.

Cette attaque informatique a affecté les services clients et les opérations de transactions.

Il s'agit d'un piratage massif destiné à supprimer et modifier les données bancaires du système financier et ainsi à porter atteinte à l'intégrité des actifs économiques des clients de la Banque du Venezuela.

Après un travail acharné de tous les employeurs de la Banque du Venezuela, avec l'aide d'équipes techniques et de personnel qualifié d'autres agences de l'État, il a été possible de neutraliser la cyberattaque et de localiser son emplacement. Après la reprise et réhabilitation de l'ensemble, les services bancaires ont repris leurs activités.

Le gouvernement vénézuélien a garanti que tous les Vénézuéliens, en particulier les clients des services bancaires, pourront accéder à l'intégrité de leurs comptes, enregistrer toutes leurs transactions et s'assurer de la protection et de la sécurité de leurs données financières personnelles.

« Il est important de souligner qu'aujourd'hui la Banque du Venezuela constitue la plateforme bancaire la plus importante du système de la Patrie grâce à laquelle le gouvernement bolivarien garantit la politique de soins et de protection intégrale du peuple vénézuélien. C’est pourquoi nous condamnons fermement ces plans terroristes et les dénonçons devant l'opinion publique vénézuélienne et devant la communauté internationale car ce sabotage informatique mine la stabilité et le système économique financier vénézuélien. Enfin, nous avons appelé le parquet à ouvrir une enquête pénale complète pour déterminer les responsables de cette action pénale contre le système bancaire national. Nous ferons respecter la justice !  »

Source : Communiqué du 19 septembre de Bolivar Infos

 

4- Colère française, et si c'était du bluff ?

Les chefs d'état-major de l'OTAN se réunissent du 18 au 19 septembre à Athènes. Une réunion marquée par les tensions entre la France et les Etats-Unis à la suite de la vente achoppée de sous-marins à l'Australie que l'Alliance tente d'amoindrir.

Le Premier ministre australien avait en effet exprimé d'importantes réserves sur la technologie hexagonale au profit des navires américains à propulsion nucléaire, ce qui a provoqué la colère de Paris. 

L'amiral Rob Bauer, président du comité militaire de l'Alliance, a toutefois assuré auprès de l'AFP que cela n'aurait aucune incidence sur la « coopération militaire » au sein de l'Alliance de l'atlantique nord. « Il peut y avoir des implications ou des conséquences en résultat de cet accord, mais je ne prévois pas pour le moment qu'il puisse avoir un impact sur la cohésion au sein de l’OTAN », a-t-il assuré. Pour autant, la tonalité est bien différente côté français : sur France 2, le 18 septembre, Jean-Yves Le Drian, le ministre français des Affaires étrangères, avait en effet considéré que la récente annulation de la commande australienne au profit d'un partenariat stratégique entre Washington, Londres et Canberra, pèserait sur l'avenir de l'OTAN.

Le chef de la diplomatie française a regretté le torpillage d'un méga-contrat avec Canberra, dénonçant un « mensonge [...], une duplicité [...], une rupture majeure de confiance [et un] mépris » de la part des alliés de la France. Quid d'une rencontre entre les chefs d'état-major américain et français ? 

Pour sa part le général Thierry Burkhard, chef d'état-major des armées françaises, a fait état sur Twitter de ses rencontres avec ses différents homologues roumain, polonais autour des « enjeux de sécurité en Europe centrale et orientale et sur [leur] coopération au Sahel ».

Il a également rencontré son homologue danois avec lequel il a annoncé « faire le point sur [leurs] engagements communs au Sahel dans Takuba, dans le Golfe persique dans Agenor et dans le golfe de Guinée contre la piraterie ». Néanmoins, aucune information officielle ne fait état, pour l'heure, d'une rencontre entre le général Thierry Burkhard et ses homologues britannique et américain. Un « épisode qui va laisser des traces » ? 

Du côté de Washington, Joe Biden aurait sollicité un entretien téléphonique auprès d'Emmanuel Macron. « Il y aura un échange téléphonique dans les tout prochains jours », a assuré Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, sur le plateau du magazine BFM Politique (BFMTV), le 19 septembre. Interviewé par LCI, Pascal Boniface, directeur de l'Institut de relations internationales et stratégiques, a estimé que « cet épisode va laisser des traces », mais sans se traduire nécessairement par une sortie de l'OTAN : « Quitter l'OTAN serait un geste fort, mais je doute qu'Emmanuel Macron aille jusque-là. », a-t-il estimé. Signe de la persistance de la crise entre les acteurs de cette affaire sensible, l'annonce dans la soirée du 19 septembre de l'annulation d’une rencontre prévue entre les ministres de la Défense français et anglais.

Source : RT

 

5- Coup bas US anti-France: la liste?

Affaire des sous-marins : WikiLeaks rappelle à la France les écoutes de la NSA

Alors que la France a décidé de rappeler son ambassadeur à Washington, WikiLeaks a tenu à lui rafraîchir la mémoire : ce n’est pas la première fois que son allié américain met à mal leur alliance.

Au lendemain de l’annonce par la France du rappel pour consultations de ses ambassadeurs aux États-Unis et en Australie en raison de la perte du « contrat du siècle » sur une vente de sous-marins, WikiLeaks a tenu à rappeler que ce n’est pas la première fois que la France avale les couleuvres de son allié étasunien.

« Au moment où la France a perdu jusqu’à 90 milliards de dollars et a rappelé ses ambassadeurs en Australie et aux Etats-Unis, [rappelons] la publication en 2015 de documents WikiLeaks intitulés "Espionnage Élysée" [qui] révélaient des écoutes américaines des présidents français Chirac, Sarkozy et Hollande, de ministres français et de l’espionnage économique », écrit sur Twitter, ce 18 septembre, l’éditeur spécialisé dans la publication de documents classifiés.

« Les États-Unis ont mené une politique d’espionnage économique à long terme contre la France révélée par WikiLeaks, y compris l’interception de tous les contrats et négociations d’entreprises françaises évalués à plus de 200 millions de dollars », ajoute l’organisation de Julian Assange.

En effet, en 2015, après les révélations de WikiLeaks, la presse rapportait que plusieurs chanceliers allemands avaient été mis sur écoute. Gerhard Schröder et Helmut Kohl avaient notamment été écoutés, ainsi que 125 téléphones de hauts responsables allemands tels que des fonctionnaires en charge de la diplomatie, de l’économie, des finances ou du renseignement allemand. La mise sur écoute d’Angela Merkel avait par exemple permis aux autorités américaines de connaître ses positions sur la façon de répondre à la crise financière internationale de 2007, ou sur son opinion concernant les engagements de Barack Obama face à l’Iran.

On apprenait également que les responsables français n’étaient pas épargnés par les « grandes oreilles » de Washington : comme le rapportait en 2015 Libération en collaboration avec WikiLeaks, les États-Unis avaient également mis successivement sur écoute pendant près d’une décennie les trois prédécesseurs d’Emmanuel Macron : Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande. En plus de ces chefs d’État, d’autres responsables politiques, des ministres, des conseillers présidentiels, des diplomates, des porte-paroles ou encore des directeurs d’administration avaient fait l’objet d’écoutes téléphoniques dirigées au sein même de l’Élysée.

Source : Egalité et réconciliation

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV