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E-Press du 15 septembre 2021

Grégoire Chertok. Banquier chez Rothschild, ce quinquagénaire, présenté par la presse nationale comme un "ami" d'Emmanuel Macron, est le bénéficiaire de ce projet de vente à travers la société civile immobilière (SCI) Berchem Bonifacio.©Corsematin

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Le syndicat et la chambre d’agriculture de Haute-Corse dénoncent un projet de vente par l’armée et un particulier de deux parcelles d’une superficie totale de 9,2 hectares, au profit d’une société civile immobilière (SCI détenue par un banquier d’affaires parisien, Grégoire Chertok, un des membres de la famille Rothschild.

 

Au sommaire :

1- L'Iran au cœur de l’Eurasie

D'ici fin septembre 2021, l'Union eurasienne et l'Iran entameront des négociations pour étendre leur accord commercial afin de créer une zone de libre-échange pleinement fonctionnelle. L'accord temporaire pour former une zone de libre-échange est en vigueur depuis 2019, et il contribue à la croissance des échanges mutuels (les échanges intra-communautaires ont augmenté de 18,5% en 2020).

La Russie est traditionnellement le leader du commerce dans la zone et détient une part de 78,6 % des opérations commerciales, le Kazakhstan arrive en deuxième position avec 11,2 %, l'Arménie est à la troisième place avec 8,9 %, suivie par la Biélorussie et le Kirghizistan avec 0,7 % chacun. L'Iran voulait avant tout entrer sur les marchés de l'Union économique eurasienne.

Grâce au nouveau format des relations avec l'Union économique eurasienne, Téhéran a renforcé sa position sur la scène internationale et obtenu de nouveaux marchés de vente à des conditions très attractives. L’accord signé a fourni un stimulus supplémentaire au pays, les exportations vers l'Union économique eurasienne étant passées de 824,2 millions de dollars à 1,25 milliard de dollars, soit une augmentation de plus de 50 %.

Le nouveau document, qui remplacera l'accord de libre-échange temporaire, devrait également élargir les possibilités de ses participants. Il est prévu que cette fois les deux parties abordent la possibilité d'éliminer les tarifs, pour couvrir la grande majorité des marchandises, qui n'ont pas été résolues en 2019 : En Iran, il y avait des restrictions législatives sur le minimum tarifaire autorisé, qui est de 4%. À cet égard, les partenaires iraniens ont clairement indiqué qu'ils n'étaient pas prêts à abolir complètement les tarifs dans le cadre des négociations sur l'accord intérimaire.

Ainsi, l'accord permanent prépare un nouveau terrain. Peut-être qu'un autre problème sera l'élargissement de la liste des produits pour le commerce préférentiel.

Source : raialyoum.com

2- France : les Rothschild ont le vent en poupe !

La société civile corse dénonce une opération de spéculation foncière menée par Grégoire Chertok un des membres de la famille Rothschild.

Le syndicat et la chambre d’agriculture de Haute-Corse dénoncent un projet de vente par l’armée et un particulier de deux parcelles d’une superficie totale de 9,2 hectares, au profit d’une société civile immobilière (SCI détenue par un banquier d’affaires parisien. La Safer envisage de préempter.

Le tout est cédé le même jour, avec le même notaire, par ce même particulier, cette fois-ci sous son nom de jeune fille, pour la somme de 6,72 millions d’euros à une société civile immobilière (SCI), Berchem Bonifacio, située dans le 16e arrondissement de Paris.

« Toute cette affaire se fait sur le dos des Corses et notamment des agriculteurs dans un espace naturel sensible avec une partie en bord de mer, sans aucune publicité, s’emporte Joseph Colombani, président de la FDSEA et de la chambre d’agriculture de Haute-Corse.

On ne laissera pas faire ça. Cette propriété comporte cinq hectares de terres irriguées sans qu’il n’y ait eu aucune volonté de préemption. De jeunes agriculteurs cherchent à s’installer à Bonifacio. Nous revendiquons cette terre. »

Le syndicaliste agricole est d’autant plus remonté que l’identité de l’acquéreur donne une coloration particulière à cette affaire.

Cette société civile immobilière est en effet détenue par Grégoire Chertok. Banquier star de la rue de Messine, chez Rothschild & Cie, ce quinquagénaire, classé meilleur banquier d’affaires de France en 2013, est engagé en politique, conseiller régional d’Île-de-France et conseiller de Paris.

Il est également présenté par la presse comme un « ami » d’Emmanuel Macron, qu’il a connu quand ce dernier travaillait chez Rothschild.

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Source : egaliteetreconciliation.fr

3- Israël: un témoin à charge contre Netanyahu meurt dans un crash d'avion

Un avion s’est abîmé ce lundi en mer à proximité de l'île de Samos, transportant un couple israélien à bord d’un vol privé. Selon la presse israélienne, l'un des morts était un témoin à charge contre Netanyahu dans des affaires de corruption.

La presse israélienne a fait savoir, ce mardi, que l'une des deux personnes tuées dans un accident d'avion qui s’est abîmé en mer, dans la journée du lundi, est un témoin à charge contre l'ancien Premier ministre, Benjamin Netanyahu, dans l'une des affaires de corruption où il fait l’objet d’un procès.

Le journal israélien Haaretz a rapporté, ce mardi, que le couple décédé, Haim Geron, et sa femme, Este, avaient été identifiés.

Et d’ajouter que Haim Geron, qui était directeur adjoint du ministère des Communications, était un témoin dans le procès de Netanyahu, dans l'affaire numéro 4 000, dans laquelle l'ancien Premier ministre est accusé de corruption, de fraude et d'abus de confiance.

Le site israélien d’information Times of Israel a indiqué, mardi, que Giron a fait des déclarations en mai 2020, sur les ondes de Radio 103 FM, sur le témoignage qu'il a apporté dans le procès de Netanyahu, affirmant qu'il « était lié au développement de l’infrastructure de la fibre optique du pays, à l'industrie des télécommunications et aux services de téléphonie ».

Selon le même site, « à la question pour savoir s'il avait été témoin d'activités criminelles au sein du ministère, Geron a répondu que seul le tribunal peut déterminer s'il y a un acte criminel ou non ».

La presse israélienne, y compris la chaîne d’information Channel 13 (privée), a déclaré que Giron n'était pas un témoin clé et que son absence n'affecterait pas le déroulement du procès.

Le tribunal central israélien à Jérusalem-Est a repris, dans la journée du lundi, le procès Netanyahu pour corruption, qui avait débuté en mai 2020.

Au cours de la même journée, la mort de Geron et son épouse a été annoncée dans un crash d'avion léger, à proximité de l'île grecque de Samos, selon la presse israélienne qui a rapporté l’information de son homologue grecque.

La chaîne officielle israélienne, KAN, a fait savoir que le couple Geron avait décollé à bord de l'avion, dans un vol spécial Israël-Grèce.

L'avion s'est abîmé en mer et les raisons du crash demeurent inconnues, même si les spécialistes estiment qu’une probable panne de moteur pourrait être à l’origine de l’incident.

Source : www.aa.com.tr

4- Les milices afghanes pourraient tuer des dizaines de milliers de combattants talibans en quelques heures

Le front de résistance nationale afghan dispose de plusieurs dizaines de missiles balistiques tactiques soviétiques à courte portée Elbrouz, suffisant pour détruire les principales forces talibanes dans tout l'Afghanistan.

Pour des raisons encore inconnues, les forces de résistance non seulement n'ont pas profité de cette opportunité, mais ont également perdu cet arsenal qui est désormais tombé entre les mains des talibans qui les gardent précieusement.

Des séquences vidéo montrent comment les talibans ont réussi à localiser et à capturer environ 20 missiles balistiques de l'OTRK soviétique d'Elbrouz.

D'après la vidéo présentée, certains des missiles sont probablement hors service, bien que le reste, du moins visuellement, puisse être utilisé pour mener des frappes dans les prochains jours.

Si les milices utilisaient ces armes, alors en quelques minutes les talibans pourraient facilement perdre environ 10 à 12 000 militants, d'autant plus qu'il y avait des milliers de terroristes aux endroits où ils sont apparus.

Jusqu'à présent, aucun commentaire officiel n'a été reçu des représentants du Front de résistance nationale à ce sujet.  Certains experts ont souligné le manque de lanceurs. Probablement, c'est pourquoi la milice n'a pas encore utilisé cette arme.

Cependant, étant donné les liens assez étroits entre les talibans et Al-Qaida, il existe un risque que des terroristes puissent transférer ces armes à d’autres militants et cela constitue une menace très sérieuse, d'autant plus qu'il y a environ deux semaines, l'un des dirigeants d'al-Qaïda a été vu en Afghanistan en visite chez les talibans.

Source : Avia

5- Un croiseur et un navire espion chinois repérés dans la zone économique exclusive des États-Unis

C’est, en quelque sorte, la réponse du berger à la bergère. Alors que le porte-avions USS Carl Vinson, avec ses F-35C, F/A-18 Super Hornet, E/A-18 Growler [de guerre électronique] et E-2D Hawkeye, navigue en mer de Chine méridionale, dont la quasi-totalité est revendiquée par Pékin malgré un avis rendu par la Cour permanente d’arbitrage [CPA] de La Haye, la composante navale de l’armée populaire de libération [APL] a envoyé une flottille de quatre navires dans la zone économique exclusive [ZEE] États-Unis, plus précisément dans les environs des îles Aléoutiennes.

Ce n’est pas la première fois que la Chine déploie des navires dans cette région. Cela fut le cas en 2015 – une première, à l’époque – avec trois frégates, un navire de débarquement et un autre de ravitaillement. « Les États-Unis n’avaient encore jamais repéré de navires chinois en mer de Béring », avait alors affirmé un porte-parole du Pentagone. Et d’ajouter : « Nous respectons la liberté de toutes les nations à déployer des bateaux dans les eaux internationales, conformément au droit international ».

La présence des quatre navires chinois dans la ZEE des États-Unis a été révélée par des photographies qui, prises les 29 et 30 août depuis le patrouilleur USCG Bertholf de l’US Coast Guard, ont récemment été publiées via le site DVIDS [Defense Visual Information Distribution Service] du Pentagone. « Toutes les interactions entre la Garde côtière américaine et l’APL ont été conformes aux lois et normes internationales. À aucun moment, le groupe de navires chinois n’est entré dans les eaux territoriales américaines », c’est à dire à moins 12 nautiques des côtes, a souligné l’US Coast Guard, qui n’a pas précisé le type des bâtiments en question.

Mais, selon toute vraisemblance, la flottille chinoise serait celle qui avait été repérée le 24 août par la force navale d’autodéfense japonaise alors qu’elle traversait le détroit de La Pérouse [encore appelé Sōya, ndlr], vers la mer de Béring.D’après un communiqué publié par la suite, cette formation comprenait le croiseur de type 055 « Nanchang », le « destroyer » de type 052D Giyang, un navire de ravitaillement de type 903A et un navire de renseignement électronique portant le numéro de coque 799.

Rattaché à la flotte du « théâtre Nord » de l’APL, le CNS « Nanchang » est un croiseur mis en service en 2020. Affichant un déplacement de 10’000 tonnes [pour 180 mètres de long et un maître-bau de 20 mètres], ce croiseur est doté de 112 tubes de lancement vertical [48 à l’avant et 64 à l’arrière] pouvant tirer des missiles anti-aérien HHQ-9 et HHQ-16, des missiles anti-navire YJ-18A et des missiles de croisière CJ-10.

Il est aussi muni de 24 missiles anti-aériens HHQ-10, d’une tourelle H/PJ-38 de 130 mm, d’un canon automatique à 7 tubes CIWS [Close-In Weapon System] de type 1130, de roquettes anti-sous-marins CY-5 et de 6 tubes lance-torpilles de 324mm.

Côté électronique le CNS Nanchang est équipé d’un radar AESA [à antenne active] multifonctions type 346B, d’un radar de tir AESA X-Band, de brouilleurs, de radars passifs, de lance-leurre type 726-4 et de deux sonars [un, volumineux, de proue, l’autre, à basse fréquence, remorqué].

Le CNS Giyang est un « destroyer » de 7’000 tonnes dont les capacités sont davantage tournées vers la lutte anti-sous-marine. Cependant, il emporte également des missiles de croisières CJ-10 et dispose, plus généralement, du même type d’armement que le CNS Nanchang.

Quant au navire de renseignement électronique, la photographie fournie par la marine chinoise suggère qu’il s’agit d’un bâtiment de type 815. Seulement, son numéro de coque ne correspond à aucune unité actuellement en service au sein de l’APL [numérotés de 851 à 859, ndlr].

Pour le moment, on ignore où se trouve exactement cette flottille chinoise, le Pentagone ayant été avare de détails à son sujet. En revanche, dans un communiqué publié le 12 septembre, le ministère japonais de la Défense a fait savoir que la marine nippone venait de repérer, deux jours plus tôt, un sous-marin chinois, au large de l’île d’Amami Oshima, située entre Kyushu et Okinawa, où les forces américaines disposent de deux bases.

Puis, ce sous-marin, dont le type n’a pas été précisé, a été pisté jusque dans les environs de l’île japonaise de Yokoate-Jima, située à 32 nautiques au nord-ouest d’Anami Oshima. En clair, il naviguait alors dans une zone dite « contiguë » qui, selon la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, est un espace maritime s’étendant jusqu’à 24 nautiques des côtes et où l’état côtier a le pouvoir d’exercer des droits de police et de douane. Aucune réglementation ne concerne cependant les navires militaires se trouvant dans une telle zone… mais leur présence peut être perçue comme une provocation.

Depuis, on ignore la position de ce sous-marin. Cependant, selon les sites de suivi du trafic aérien, un avion des forces aériennes d’autodéfense japonaise a été vu, ce 14 septembre, en train de patrouiller au large de l’île d’Okinoshima. Mais rien ne dit que cette activité ait un rapport avec la présence du navire chinois dans les environs de l’archipel nippon.

Source : Opex360

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SOURCE: FRENCH PRESS TV