Les analyses de la rédaction :
Algérie – Maroc : Lamamra envoie un message clair aux pays arabes
Algérie n’entretient plus de relations diplomatiques avec le Maroc depuis mercredi 25 août. L’annonce de la rupture a été faite mardi 24 août par le ministre des Affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger Ramtane Lamamra.
Plus de deux semaines après, le chef de la diplomatie algérienne a écarté tout retour à la normal avec le voisin de l’Ouest. Il a envoyé un message clair aux pays arabes.
« C’est une décision souveraine, définitive et irréversible », a tranché Ramtane Lamamra, en marge de la réunion des ministres arabes des Affaires étrangères et lors de ses réunions consultatives qui ont précédé ladite réunion.
Par la voix de Lamamra, l’Algérie a exprimé son opposition à la programmation de la question de la rupture des relations avec le Maroc dans l’ordre du jour de la réunion ministérielle. « La question de la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc n’est pas et ne sera pas à l’ordre du jour de la réunion ministérielle, et que la décision de rompre les relations diplomatiques ne fera pas l’objet d’une discussion ou d’une délibération. C’est une décision souveraine, définitive et irréversible », a-t-il dit, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères publié ce vendredi 10 septembre.
Poursuivant, Ramtane Lamamra a rappelé que les raisons qui ont poussé l’Algérie à rompre ses relations diplomatiques avec le Maroc, qui est « intervenue en raison des violations graves et persistantes par le Maroc des obligations fondamentales qui régissent les relations entre les deux pays, et dans le contexte de ses attaques nombreuses, répétées et documentées ». Lamamra a accusé le Maroc d’être responsable de « l’impasse » dans laquelle se trouvent les relations entre les deux pays.
Lamamra dit non à la médiation
Le chef de la diplomatie algérienne a accusé, une nouvelle fois, le Maroc d’avoir tenté de frapper l’unité nationale de l’Algérie en apportant publiquement son soutien à un mouvement séparatiste algérien qui est le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK). Il lui a reproché aussi d’avoir permis à « l’ennemi historique » qui est Israël de faire des « déclarations hostiles » contre l’Algérie à partir de son territoire.
Jeudi 12 août, le ministre israélien des Affaires étrangères Yaïr Lapid a exprimé à partir de Rabat les « inquiétudes » d’Israël et du Maroc au sujet du « rôle joué par l’Algérie dans la région, son rapprochement avec l’Iran et la campagne qu’elle a menée contre l’admission d’Israël en tant que membre observateur de l’Union africaine ».
« Tout cela s’est passé au grand jour, et que prépare le Maroc en secret ? », a interrogé Lamamra.
Toujours en marge de cette réunion des ministres de la Ligue arabe, Ramtane Lamamra a dit non à toute initiative de médiation visant à rétablir les relations entre l’Algérie et le Maroc.
Source : tsa-algerie
- La trahison contre la Palestine a payé... les Frères ont perdu
Maroc : démission de Saad Dine El Otmani et de tous les membres du bureau du PJD
Le Parti Justice et Développement (PJD) a annoncé, jeudi 3 septe;bre, la démission de son secrétaire général Saad Dine El Otmani et de l’ensemble des membres de son bureau politique, au lendemain de la déroute du parti aux élections législatives. Le PJD, qui détenait 125 sièges à la chambre des représentants, n’en a remporté que 12 au terme de l’élection qui s’est tenue mercredi dans le Royaume. Dans un communiqué que l'Agence Anadolu a pu consulter, le parti estime que les résultats obtenus « ne reflètent pas la réalité de la carte politique de notre pays, ni la position du parti sur la scène politique, ses résultats dans la gestion des affaires locales et gouvernementales, et la large réponse des citoyens au parti pendant la campagne électorale ». Le PJD va, par ailleurs, convoquer son assemblée générale le 18 septembre courant dans le but « d'évaluer globalement les résultats électoraux et de prendre les décisions appropriées ».
Source : aa.com
- Attaques anti Israël au Maroc?
Le secrétaire d'États US Blinken qui s'adapte totalement au calendrier trumpien a tenu à faire fêter la plus grosse trahison anti Palestine qui soit, dite la "normalisation". L'ambassadrice US à l'ONU a promis même de "nouveaux alliés pour Israël dans le monde arabe et musulman", alors même que toute la Palestine, Gaza, Cisjordanie, Palestine historique tout comme les geôles sionistes se sont depuis une semaine, ou plus exactement depuis l'évasion de six héros palestinien de Gilboa en totale ébullition au point même que l'entité supplie au Hamas un accord "calme contre nourriture". Or cette traîtrise de l'exécutif marocain dominé en 2020 par les Frères n'a pas tardé à être sanctionnée, les Marocains eux, ayant refusé de voter pour. Un Néolibéral est désormais aux commandes, quitte évidemment à faire enfoncer le Maroc dans le sionisme. Outre le fait de pousser le Maroc vers les affres de la guerre avec son voisin algérien, de le priver de facto de ce contrat gazier énorme Algérie Afrique, l'entité continue à sa manière à vampiriser le royaume. Selon l'observateur.info, "depuis la reprise des relations entre le Maroc et Israël, le taux de croissance des échanges entre les deux pays au augmenté faisant du Royaume le quatrième sur la liste des pays arabes. D’après les statistiques publiées par le Bureau central israélien des statistiques, le volume des échanges commerciaux entre Israël et le Maroc est passé de 14,9 millions de dollars au cours des sept premiers mois de 2020 à 20,8 millions de dollars cette année." Evidemment le texte ne dit pas qui exporte qui importe, mais il est très clair que l'argent marocain enrichit désormais les bourses des criminels sionistes, ceux là même qui tuent, torturent sans vergogne autant de Palestiniens que possible et que depuis l'affaire de Gilboa en demandent plus du sang palestinien. Un Premier ministre néolibéral à la tête du royaume, cela veut dire que cette majorité encore silencieuse de marocains, anti sionistes de nature, pro Palestine foncièrement ont commencé le grand "nettoyage" : d'abord élimer les traîtres puis passer à l'acte... Car qu'est-ce qui va se passer dans les mois à venir? Israël continuera à servir du territoire marocain comme base arrière pour ses opérations de déstabilisation contre l'Algérie et à multiplier si possible des crashs. A l'interne, l'argent marocain ira à l'achat des armes complètement insensés là encore dans le stricte objectif de militariser le Maghreb. Mais ce n'est pas tout : l'axe US-Israël nuira aussi aux liens maroco-européens. Et après les tensions avec l'Espagne, une étude européenne s'alarme! Les experts Guillem Colom, docteur en sécurité internationale, Guillermo Pulido, doctorant en études stratégiques, et Mario Guillamó, diplômé en sciences politiques et en administration, ont alerté sur « le réarmement et le renforcement des capacités militaires du Maroc ». Ces experts sont inquiets que le royaume revendique Ceuta et Melilla, après que les États-Unis sous l’ex-président Donald Trump ont reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental. « Le Maroc a annoncé un plan quinquennal de réarmement dans lequel il a prévu d’acquérir du matériel militaire pour 22 milliards de dollars… L’accroissement concurrentiel des armements d’un pays par rapport à un autre, engendre une méfiance quant aux intentions offensives possibles et aboutit finalement à une situation de crise », ont-ils mis en garde. Le problème est que l'achat des armements US-Israël ne reviendra guère à un renforcement de l'armée marocaine. Loin s'en faut. Car comme cela a été bien prouvé dans le cas de l'Arabie saoudite d'où les USA retirent en ce moment leurs DCA, US-Israël n'ont pas d'alliés mais que des vassaux... L'argent marocain servira donc à financer des conseillers militaires US-Israël, leurs ingérences dans les affaires du pays, un point c'est tout.
Le Maroc a déjà acquis, avec le financement partiel de l’Arabie saoudite, une vingtaine de chasseurs-bombardiers américains F-16 Block 50/52, une vingtaine de F-16 Block 70/72 modernes, les deux cents chars de chasse M1-A1 Abrams, les 24 hélicoptères de chasse Apache AH-64E, n'ont pas pour se défendre mais devenir un vecteur de guerre au Maghreb et ce, au service des Américains et des Sionistes; N'est-ce pas une forme d'occupation? Le peuple marocain, celui qui a sanctionné le PJD pour sa trahison n'en pas de doute... Mais que faire pour arrêter cette folle dynamique de vampirisation du pays? La voie a été montrée il y a trois semaines à Tanger où un brave marocain s'est attaqué à un Israélien, tout comme le font les jeunes palestiniens de Gaza, de Qods occupé, de la Cisjordanie. La censure médiatique ne l'a pas médiatisé et a tenté d'étouffer au nom d'un acte venu d'un psychopathe. Mais les pro Palestiniens du Maroc ont compris le message... Les intérêts sionistes devront être pris pour cible si les Marocains veulent mettre à la porte l'occupation sioniste. Signe des tensions croissantes, l'ambassadeur israélien à Rabat n'ose toujours pas se montrer. Le premier anniversaire des accords d'Abraham, c'est son collègue à Mexico qui l'a fêté avec son homologue marocain en plantant des arbres. C'est significatif, c'est révélateur de ce qui attend Israël dans les semaines et les mois à venir.
Source : Presstv
- Présidentielle Libye, les Israéliens tentés de soutenir le fils du maréchal Haftar
Pour les élections générales libyennes qui sont prévues pour le 24 décembre 2021, les premières depuis 2014, les services israéliens devraient soutenir Saddam Haftar, le fils du maréchal Haftar, l’allié des Émirats et des Égyptiens
Des responsables du renseignement israélien ont rencontré en privé ce mois-ci le fils du plus haut chef de guerre libyen, le maréchal Haftar, pour discuter de sa candidature à la présidence de 2021, signe qu’Israël soutient sa candidature, a déclaré une source proche de la réunion au Washington Free Beacon. Saddam Haftar recherche discrètement le soutien de l’Occident pour sa campagne, qui devrait l’opposer à Saif al-Islam Kadhafi, le fils de l’ancien homme fort Mouammar Kadhafi.
Le jeune Haftar est considéré comme un mandataire de son père Khalifa Haftar, citoyen américano-libyen et commandant de « l’armée nationale libyenne » qui prétend faire main basse sur l’ensemble du pays en s’opposant au gouvernement d’union nationale reconnu par la communauté internationale.
L’axe entre Israël et les Émirats
Le soutien des Israéliens au clan Haftar s’inscrit dans la politique menée par l'entité sioniste, ces dernières années, de jeter des ponts vers les Émiraitis et les Saoudiens, les alliés du chef de guerre libyen.
Une victoire de Haftar pourrait conduire à des relations plus étroites entre l'entité sioniste et la Libye, qui ne reconnaît pas pour l’instant Israël.
Lors de la rencontre avec des responsables du renseignement israélien, qui a eu lieu au début du mois, le jeune Haftar a discuté de « la situation dans la région » et de « son aspiration à la stabilité de son pays », ainsi que de son soutien déclaré à « la démocratie dans son pays, l’ordre public », selon la source proche de la rencontre. « Les Israéliens le soutiennent. »
Les tentatives de programmation des élections en 2018 et 2019, soutenues notamment par les Français alors que tout indiquait qu’un tel scrutin était prématuré, avaient été retardées en raison de la guerre civile dans le pays.
Source: mondafrique.com
- Tunisie : Kaïs Saied envisage un référendum constitutionnel
Cette casse-tête constitutionnelle qui semblent fournir un bon prétexte aux occidentaux pour s'ingérer dans les affaires intérieures tunisiennes Saied semble déterminé cette fois à attaquer.
Le président tunisien Kaïs Saied prévoit de suspendre la Constitution et envisage un référendum sur une réforme du système politique en Tunisie, a déclaré jeudi l'un de ses conseillers à Reuters.
"C e système ne peut pas perdurer (...) changer le système signifie changer la Constitution via un référendum, peut-être (...) le référendum requiert des préparatifs logistiques ", a dit Walid Hajjem, conseiller du chef de l'Etat.
Tel est le projet présidentiel, qui devrait être présenté officiellement sous peu, a-t-il ajouté, sans préciser la nature des réformes envisagées.
Après les vastes manifestations ayant entraîné la chute en janvier 2011 de Zine El Abidine Ben Ali, événement déclencheur des "printemps arabes", la Tunisie s'est efforcée de mettre en place un régime démocratique avec notamment l'adoption d'une nouvelle Constitution en 2014.
Mais à quoi bon une constitution sortie du printemps arabe et qui a fait de la Tunisie l'un des pays les plus endettés du monde, l'une des bases de facto de l'OTAN dans le nord de l’Afrique ?
Le déficit de la balance commerciale a grimpé à 13,75% au cours des huit premiers mois de l’année 2021, par rapport à la même période de 2020.
Le bulletin mensuel de l’Institut national de la statistique (INS), publié vendredi, a montré que le déficit de la balance commercial au cours des huit premiers mois a atteint -10,48 milliards de dinars (-3,76 milliards de dollars).
Le déficit de la balance commerciale, qui représente la différence entre la valeur des exportations et celle des importations, était de -9,21 milliards de dinars (-3,31 milliards de dollars), au cours de la même période de 2020.
Les exportations tunisiennes ont enregistré une hausse de 23,5% pour s’établir à 29,6 milliards de dinars (10,6 milliards de dollars).
Les importations ont également augmenté de 20,8%, pour passer à 40,1 milliards de dinars (14,4 milliards de dollars).
La consommation locale des ménages s'est améliorée cette année après un repli en 2020, en plus d'une hausse des prix du pétrole en 2021.
L'économie tunisienne s'est contractée de 2,0% (-2,0%) au deuxième trimestre de cette année par rapport au trimestre précédent, tandis qu’elle a progressé de 16,2% sur une base annuelle.
Avec .latribune et Anadolu
Erdogan s'en va-t-il en guerre au Maghreb?
Eu égard au rôle joué par Erdogan dans le déclenchement et dans la continuation de la guerre en Syrie, pourrait-on dire que ce dernier récidive et qu’il est sur le point de lancer une nouvelle guerre et cette fois-ci, au Maghreb ?
Luc Michel géopoliticien, s'exprime sur le sujet.