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E-Press du 1er août 2021

Les chasseurs à réaction Sukhoi Su-35 de l’équipe de voltige aérienne Sokoly Rossii (Faucons de Russie) volent en formation lors d’une répétition pour un spectacle aérien à Krasnoïarsk, en Russie. ©Reuters

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Au sommaire :

1-La Syrie dénonce la France !

La Syrie rejette les fausses allégations contenues dans la déclaration du ministère français des Affaires étrangères sur la situation en Syrie

La Syrie a affirmé son rejet absolu des fausses allégations contenues dans une déclaration publiée avant-hier 31 juillet par le ministère français des Affaires étrangères sur la situation en Syrie, car elle est basée sur le mensonge, l’hypocrisie et le soutien au terrorisme, soulignant qu’elle fait toujours preuve de retenue vis-à-vis de la situation dans la région sud et qu’elle n’avait pas eu recours à la violence comme le prétend la Déclaration française, nous l’a appris la branche SANA de Damas.

Dans une déclaration qu’elle a donnée aujourd’hui à « SANA », une source responsable du Ministère des Affaires étrangères et des Expatriés a dit : « Poursuivant son héritage colonialiste français abominable, le régime français commandite toujours les terroristes, les hommes armés et les séparatistes en Syrie, contrairement à toutes les résolutions du Conseil de sécurité qui appellent à la préservation de l’unité, de l’indépendance et de la souveraineté du peuple syrien ».

Et la source d’ajouter : « La Syrie, qui a complètement dénoncé le comportement du régime français, lequel n’avait pas hésité à recourir à la force pour réprimer les aspirations du peuple français exprimées dans les rues de Paris ou à travers ses partis et syndicats professionnels, rejette catégoriquement les fausses allégations incluses dans la Déclaration publiée le 30-07-2021 par le ministère français des Affaires étrangères, sur la situation en Syrie, puisqu’elle est fondée sur le mensonge, l’hypocrisie et le soutien au terrorisme ».

La source assure en outre que la République arabe syrienne, qui a toujours fait preuve de retenue vis-à-vis de la situation qui prévaut dans la région du sud et qui n’y a pas eu recours à la violence, comme le prétendent les Français, affirmant que la République arabe syrienne est la plus engagée envers son peuple, à la stabilité de la situation en Syrie et au règlement de tout ce qui s’y rapporte par le dialogue en se concentrant sur les intérêts des Syriens dans tous les domaines.

Et la source de conclure : « Les déclarations et positions françaises, qui ne comportent que tromperie, hypocrisie et falsification de facto du gouvernement français, ne recevront que le mépris du peuple syrien. »

2-Deux Su-35 s’écrasent en 24 heures

Un deuxième chasseur Su-35 s’est écrasé en moins d’une journée. Selon les médias chinois cités par les médias russes, le 30 juillet 2020, un avion de chasse de l’armée de l’air de l’APL s’écrasait dans la province du Guangdong.

Selon les médias chinois, il s’agit bel et bien d’un chasseur Su-35, bien que le ministère de la Défense de la RPC ait refusé de commenter officiellement l’incident aérien.

Le chasseur Su-35 en question avait décollé de sa base aérienne d’origine où est stationnée la 6e brigade d’aviation de l’armée de l’air chinoise, utilisant des avions de chasse russes. 

« En moins d’une journée, un deuxième crash d’avion s’est produit, à la différence que cette fois, il s’agit d’un Su-35 russe », nous confirment les sources russes.

Selon les données officielles, le chasseur des forces aérospatiales russes effectuait un vol d’entraînement. Cependant, suite à une panne du moteur, le pilote a dû s’éjecter, mais il a heureusement atterri sain et sauf.

Les experts notent que si un chasseur Su-35 s’écrase vraiment en Chine, cela peut avoir un impact très négatif sur la réputation de cet avion de chasse, d’autant plus que plusieurs autres pays sont intéressés par l’achat de ces chasseurs.

Un second crash de su-35 en moins de 24 heures : cela n’étonne personne que les États-Unis se retrouvent mêlés à cette affaire, histoire de sauver la face avec leur désastreux F-35.

Dans sa chute vertigineuse, l’Empire américain ne se soucie pas d’entraîner tout le monde dans le gouffre, « Après moi, le déluge », dit le dicton. Malheureusement;  les circonstances que nous vivons sont chaque jour davantage similaires à celles vécues par le Japon avant Hiroshima !

Source : avia-pro.fr

3-Messages de haine, boycotts, menaces, l’État terrorise !

Messages de haine, boycotts, menaces : de plus en plus de professionnels harcelés à cause du pass sanitaire

L’extension du pass sanitaire à tous les lieux de loisirs et de culture, dont les restaurants, a créé un problème de plus pour le secteur sous forme de menaces et d’agressions verbales, voire physiques, contre les professionnels. Des élus sont également dans le viseur.

À partir du 9 août, le pass sanitaire devrait être étendu à de nombreux lieux de loisirs et de culture. Un restaurateur des Pyrénées-Orientales a raconté, le 28 juillet sur BFM TV, comment s’était passée l’expérimentation effectuée dans son établissement. Il ne s’attendait pas à une réaction aussi agressive, relate Le Parisien. En effet, il a ensuite reçu, sur les réseaux sociaux, de multiples insultes.

Comme lui, de nombreux cafetiers et restaurateurs ont été la cible de menaces et d’appels au boycott. C’est le cas notamment du centre de loisirs PokeyLand (en Moselle), où le pass sanitaire est obligatoire depuis le 21 juillet. Devenue « la cible d’une vague de critiques sur les réseaux sociaux » et se sentant « dans l’incompréhension la plus totale », la direction a raconté sur Facebook avoir reçu « des messages de haine et de boycott » qui « ne changeront malheureusement rien à la situation ».

La tension ne va pas s’estomper : ce genre de tension est palpable dans de nombreux endroits à travers l’Hexagone ces derniers jours, constate le quotidien. Ce samedi, le troisième consécutif, plus de 150 000 manifestants anti-pass sont descendus dans les rues de plus de 150 villes, d’après les autorités citées par l’AFP.

Cela se traduit parfois par de véritables violences. Ainsi, le directeur du parc d’attractions Walygator Grand Est a été physiquement agressé le 25 juillet à Maizières-lès-Metz, également en Moselle, par un client avec un pass sanitaire invalide. Ayant reçu au moins sept jours d’interruption totale de travail (ITT), il a déposé plainte, raconte Lorraine Actu.

« Il m’a pris à la gorge, il m’a soulevé et m’a poussé au sol. La scène s’est déroulée devant des clients, dont des enfants », a déclaré le responsable au média.

Les menaces se multiplient : même les élus sont touchés et reçoivent parfois des menaces de mort, ajoute Le Parisien. Ainsi, quatre guillotines factices ont été déposées à différents endroits dans les Landes. Elles portaient sur elles les noms de plusieurs centaines d’élus ayant signé une tribune dans le JDD pour soutenir les mesures sanitaires anti-Covid annoncées par Emmanuel Macron.

L’agression vise également le personnel des salles de sports, obligées de se plier aux règles. Ainsi, un quinquagénaire a proféré des menaces après avoir refusé de présenter son pass sanitaire à l’entrée de l’une d’elles à Chambourcy (Yvelines), le 30 juillet. Il a déclaré être « le pire des terroristes, capable de tuer 500 personnes ainsi que les membres présents dans la salle ». Heureusement, rien de suspect n’a été retrouvé à son domicile.

Source : Sputnik

4-Les USA se soviétisent !

Les USA sont en passe de devenir une URSS 2.0, selon une ancienne du renseignement américain

Rebecca Koffler, ancienne membre des services de renseignement américains, a mis en garde contre une dérive « soviétique » des États-Unis, entre atteintes aux libertés et règne du politiquement correct. Dans un article pour Fox News, Rebecca Koffler a ainsi mis en garde contre une dérive totalitaire de son pays, qui lui rappelle de plus l’Union soviétique d’où elle a émigré.

L’ex-agent a notamment fustigé les opérations de surveillance de l’Agence nationale de la sécurité (NSA) et du Bureau fédéral d’enquête (FBI) à l’encontre de certains politiques. Elle a cité en exemple le cas de Carter Page, conseiller de campagne de Donald Trump, dont la mise sur écoute a fait polémique.

« Étant née et ayant grandi dans un État totalitaire, je suis familière des gouvernements qui espionnent les citoyens ordinaires. Les récentes révélations sur la surveillance par la NSA m’ont ramenée il y a 30 ans dans un endroit qui n’existe plus, mon pays natal, l’Union soviétique », écrit ainsi Rebecca Koffler pour Fox News.

L’ancienne gradée a rappelé que l’espionnage de simples citoyens est l’une « des caractéristiques du totalitarisme », ajoutant que la mésaventure de Carter Page en disait long sur le sentiment d’impunité des « apparatchiks gouvernementaux ».

« Cancel culture » :

Rebecca Koffler se dit également inquiète du « cancel culture », qui déborde des campus américains pour imposer le politiquement correct dans toute la société. Un conformisme de rigueur, qui lui rappelle celui de la société soviétique.

« En Amérique, il existe désormais des opinions “correctes”, celles de la classe dirigeante […] et ce qu’on appelle en russe des opinions “incorrectes” (nekorrektnoye). Les Américains ayant des opinions contredisant l’orthodoxie idéologique des progressistes sont licenciés, “annulés” par des militants, interdits de parler sur les campus universitaires », explique-t-elle ainsi dans son article.

Des logiques que Rebecca Koffler voit également à l’œuvre sur les réseaux sociaux où les géants de la technologie, surnommés Big Tech, traquent les opinions divergentes. Une allusion aux politiques de modération de certains réseaux sociaux qui ne cessent en effet d’interroger. Début juillet, Donald Trump avait d’ailleurs engagé une plainte collective pour « censure illégale » contre plusieurs réseaux sociaux ayant suspendu ses comptes.

Société à deux vitesses :

Rebecca Koffler met également en garde contre les promesses de gratuité qui se multiplient aux États-Unis. Fin avril, Joe Biden avait notamment annoncé débloquer des fonds pour faciliter les gardes d’enfants ou mettre en place une université communautaire gratuite. Des promesses qui rappellent à l’ex-agent les systèmes socialistes, où tout était censé être fourni gratuitement par le gouvernement.

En réalité, le modèle soviétique a souvent débouché sur une société à deux vitesses, où la nomenklatura avait droit à tout, quand le peuple était forcé de « faire la queue pendant des heures pour obtenir des produits de base ».

Une logique que Rebecca Koffler croit déjà avoir vue à l’œuvre durant la pandémie.

« Le double standard que les Américains ont connu pendant les confinements m’a rappelé l’URSS : les politiciens sont allés dans des restaurants chers, se sont fait couper les cheveux et ont voyagé luxueusement, tandis que le reste d’entre nous a souffert, laissant pousser ses cheveux et essayant de calmer les enfants, intenables durant les cours à distance », résume-t-elle ainsi.

En France, des polémiques sur ces doubles standards avaient aussi vu le jour, à propos notamment des dîners clandestins. Plusieurs personnalités politiques avaient alors été soupçonnées de se rendre dans des restaurants, au mépris des mesures de confinement.

 Source : Al-Manar

5-France : l’offensive spatiale anti russe ?

La France et la Pologne renforcent leur coopération militaire dans le domaine spatial :

Lors d’une visite officielle du président Macron à Varsovie en février 2020, les deux pays ont convenu d’accroître leur coopération opérationnelle dans le domaine militaire ainsi que dans le domaine de la cyber sécurité.

Et ils ont également souhaité « renforcer leur convergence sur des projets de coopération industrielle » dans le domaine de la défense, notamment « dans le cadre de coopérations structurées permanentes [CSP] sur les systèmes de combat collaboratifs et les futurs systèmes de combat terrestre ».

Mais c’est dans le domaine spatial, qui ne figurait pas dans la « déclaration franco-polonaise sur la coopération en matière européenne », que Paris et Varsovie vont renforcer leur coopération militaire. C’était en effet le but du déplacement que vient d’effectuer à Paris Marcin Ociepa, secrétaire d’État auprès du ministre polonais de la Défense, en charge de l’innovation et du budget.

Ce dernier « a rencontré une délégation de la DGA [Direction générale de l’armement] le 28 juillet pour discuter des perspectives de coopération entre les deux pays. Cette visite a été l’occasion de la signature d’une déclaration d’intention […] formalisant la relation bilatérale entre La France et la Pologne dans le domaine spatial », a déclaré la DGA via Twitter.

De son côté, et via le même canal, l’Agence pour l’innovation de défense [AID], qui dépend de la DGA, a indiqué que la visite de M. Ociepa avait permis d’établir une « convergence d’approche prometteuse pour l’innovation de défense » des deux pays.

Concernant cette coopération dans le domaine spatial, la DGA n’a guère donné de détails. En revanche, M. Ociepa a évoqué des « capacités dans le domaine de l’observation de la Terre », ce qui laisse penser que la Pologne serait susceptible d’avoir accès aux capacités françaises dans ce domaine, qui s’appuient actuellement sur des satellites. CSO-1 et CSO-2 [Composante spatiale optique, ndlr] ainsi que sur les véhicules Pléiades 1 A et Pléiades 1 B.

Le site polonais Space24 n’a pas pu obtenir plus de détails sur le protocole d’accord. Cependant, il a également rappelé que cela fait écho au récent « programme spatial » lancé par Varsovie pour la période 2021-26. Un programme qui prévoit le développement d’une capacité « nationale » d’observation de la Terre depuis l’espace, par la combinaison d’une constellation de microsatellites avec de « grands satellites » alliés.

Source : Opex 360

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SOURCE: FRENCH PRESS TV