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Tunisie : Coup de force de saïed

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Les analyses de la rédaction :

  • Tunisie

-Tunisie : Kaïs Saïed change tout 

Le Président tunisien a annoncé le gel des activités du Parlement et s’est octroyé les pleins pouvoirs, lors d’une réunion tenue avec la hiérarchie militaire, ce dimanche en début de soirée. Kaïs Saïed a mis en garde des cercles qui cherchent à provoquer une guerre civile en Tunisie, sans les nommer, mais il fait clairement allusion à Ennahdha et à leur chef de file, Rached Ghannouchi, qui dénonce un «coup de force». Il a laissé entendre, comme s’il exprimait un regret, que si la Constitution le permettait, il aurait carrément dissous l’Assemblée.

L’immunité parlementaire de tous les élus a été levée dans la perspective de procès qui seront engagés à l’encontre d’un certain nombre d’entre eux. Le chef du gouvernement a été démissionné et sera remplacé par un Premier ministre qui sera comptable de ses actions au président de la République et non plus au Parlement.

Le Président tunisien a, en quelque sorte, déclaré l’état d’exception, «jusqu’à ce que la paix civile soit rétablie», a-t-il dit.

Suite à cette annonce, des Tunisiens ont exprimé leur soutien aux décisions de Kaïs Saïed en descendant dans la rue.

Un quartier de la capitale, Tunis, a vu quelques centaines de citoyens descendre dans la rue, dans la nuit du dimanche au lundi, en soutien aux décisions prises par le président de la République, Kaïs Saïed, au cours de la soirée du dimanche, quand il a démis le chef du gouvernement, Hicham Mechichi, de ses fonctions et gelé l'activité du Parlement.

Saïed avait annoncé, dans un discours diffusé à la télévision nationale, dans la soirée du dimanche, sa décision de mettre fin aux fonctions du chef du gouvernement, Hicham Mechichi, de geler l'activité du Parlement et de lever l'immunité des députés, après avoir présidé une réunion d'urgence qui a réuni les hauts cadres militaires et sécuritaires au Palais de Carthage, coïncidant avec la célébration du 64e anniversaire de la République (correspondant au 25 juillet de chaque année).

Malgré le couvre-feu lié à la pandémie, quelques centaines de Tunisiens se sont rassemblés dans la banlieue de La Marsa, au nord de la capitale, et ont sillonné les routes de la ville, en klaxonnant et en scandant des slogans soutenant les décisions du président tunisien.

Avec Algeriepatriotique et Anadolu

  • Algérie

-La nouvelle cyberstratégie pour l’Algérie ?

Les événements se suivent et s'accélèrent dans le monde sur le plan de la cyberstratégie. Les gravissimes faits commis par le Maroc, dans ce qui est désormais appelé l'affaire Pegasus, sont là pour le rappeler. Que les guerres modernes ne sont plus potentielles, mais bien plus virtuelles. En effet, comment un pays comme le Maroc, a-t-il pu attenter à la sécurité d'un pays de la taille de l'Algérie ? Un fait gravissime qui plaide en faveur d'une réorientation de la stratégie nationale de cyberdéfense et de cyberréplique. L'Algérie dispose d'un potentiel intellectuel et scientifique reconnu de par le monde entier. Les exemples de taille ne manquent pas. Seulement, en Algérie la prise de conscience autour des possibilités potentielles, des enjeux, des risques associés au cyberespace ont tardé à se concrétiser, malgré les appels des experts et des spécialistes. En fait, hormis l'institution militaire, ainsi que des services affiliés aux corps constitués spécialisés dans la cybercriminalité et cyberattaques, il n'existe aucune stratégie nationale claire dans ce domaine. Dès lors, on peut s'interroger quelles sont les institutions spécialisées chargées de l'analyse et études, de la traque et des contre-attaques, de la stratégie et campagnes, des plans d'action et stratégie en matière de cyberattaques? Hormis l'institut de stratégies globales Inesg, qui n'a pas encore cette envergure souhaitée, quels sont les instituts, écoles de formation en la matière, les clubs d'experts et autres cadres judicieux dédiés à la cyberstratégie? L'Algérie dispose-t-elle d'une agence de sécurité des systèmes d'information, qui pourrait impliquer les meilleurs enfants du pays ?

 Tous les systèmes de télécommunications et de réseaux sont concernés par cette menace dont les secteurs stratégiques comme les domaines militaires, et d'autres sensibles comme les finances et banques, médicaux et énergétiques, etc.

S'il est vrai que c'est la responsabilité de l'Etat d'élaborer une cyberstratégie, la société civile se doit également de contribuer à travers des initiatives, qui sont à même de renforcer l’immunité nationale du pays par rapport à cette menace planétaire bien réelle.

Source : L’expression dz

- L’Algérie va produire le vaccin chinois Sinovac

L’Algérie va produire localement le vaccin anticoronavirus de la société chinoise Sinovac, a indiqué samedi le ministère de l’Industrie pharmaceutique.

Des experts chinois sont arrivés vendredi afin d’inspecter les équipements et les matériels destinés à la production du vaccin de Sinovac dans une usine du groupe pharmaceutique étatique Saidal, à Constantine (est), selon un communiqué du ministère.

La délégation procédera à «des expertises techniques au niveau de l’unité de production qui relève du Groupe Saidal, dès la fin de la période de confinement sanitaire», précise le ministère

Cette inspection est une «étape très importante dans la planification de production du vaccin chinois en Algérie», a-t-il ajouté sans préciser de date pour le début de cette production.

Il s’agit du second vaccin anti-Covid qui sera produit dans le pays.

Il y a quelques mois, Alger avait annoncé que le vaccin russe Spoutnik V allait être produit sur le territoire à partir de septembre.

Source : Journaldemontreal

  • Maroc

-Le Maroc étend sa marine  

Il y a de cela une dizaine de jours, des sources de presse italiennes avaient divulgué l’existence de négociations entre le Royaume et la société italienne Fincantieri pour fournir à la Marine Royale des unités FREMM (Frégate Européenne Multi Mission) Carlo Piragamini dans sa version anti-sous-marine.

Les dirigeants des Forces Armées Royales (FAR) et par conséquent de la Marine Royale ont travaillé dans le cadre d’un projet connu sous le nom d’OMEGA pour approvisionner la flotte militaire marocaine en unités de combat.

De ces engins-là le Royaume dispose déjà d’une FREMM française (frégate furtive Fremm Mohammed VI) fournie par Naval Group, en service dans la Marine royale marocaine depuis 2014). D’ailleurs, Naval Group travaille déjà sur un projet de reprise d’infrastructures dans le port de Casablanca, le deuxième du Maroc, afin de réaliser la maintenance des navires militaires marocains (trois corvettes Sigma vendues par le néerlandais Schelde et la frégate multi-missions FREMM) ainsi que de navires étrangers.

Le chantier naval italien discute donc avec le Maroc de la vente de deux FREMM de lutte anti-sous-marine.

Source : Hespress

  • Egypte

-Le Caire change de cap? 

La tendance se confirme : après avoir été trahie à deux reprises par Israël lors du blocage du canal de Suez au mois d’avril, canal sans cesse menacé par les accords d'Abraham, mais encore dans le dossier du barrage de Renaissance, l’Égypte de Sissi entame un dégel à l'adresse du Hezbollah…

Un média proche des Émirats arabes unis révèle que de récents développements au Moyen-Orient ont amené l’Égypte à s’approcher de l’axe de la Résistance et avec à sa tête l’Iran.

Des sources médiatiques ont affirmé que Le Caire avait récemment établi des contacts avec le Hezbollah ; l’affaire de Gaza, la crise interne libanaise et l’embelli des relations Iran/Égypte étaient au menu des discussions entre les deux parties.

Des sources égyptiennes bien informées disent qu’en raison d’une série de développements régionaux, de la tentative du Caire de jouer divers rôles à l’avenir et dans l’équation internationale, les responsables du renseignement public de l’Égypte ont récemment activé des canaux de communication secrets avec le Hezbollah libanais.

Le journal Al-Arabi Al-Jadeed proche de Doha, basé à Londres, a publié dimanche 25 juillet un rapport citant des sources spéciales égyptiennes : « Des responsables du dossier libanais au sein des services de renseignement égyptiens ont récemment activé des canaux de communication secrets avec le Hezbollah libanais. Pour la première fois, un haut responsable du service en question a contacté le secrétaire général adjoint du Hezbollah libanais, Naeem Qassem, pour discuter de plusieurs affaires communes importantes, notamment la situation dans la bande de Gaza. Ils ont également examiné la crise syrienne et la coopération du Hezbollah avec le gouvernement syrien, la situation prévalant au Liban à la suite de la grave crise et de l’échec de la formation du nouveau gouvernement dans le pays du Cèdre.

Faisant référence à la nouvelle approche de la politique étrangère du Caire, le journal a auparavant écrit dans une note : “Les nouveaux planificateurs de la politique étrangère de l’Égypte ont affirmé que les décideurs égyptiens devraient utiliser tout type de relation dans la région au profit de l’Égypte et rechercher le plus grand avantage pour Le Caire”. “La plupart des contacts récents entre les responsables égyptiens et le secrétaire général adjoint du Hezbollah libanais concernent les deux cas du cessez-le-feu dans la bande de Gaza et de la crise interne au Liban”, a rapporté aujourd’hui Al-Arabi Al-Jadeed. Et d’ajouter : “Les responsables égyptiens ont appelé les dirigeants du Hezbollah à se coordonner sur la situation à Gaza et à soutenir le rôle de l’Égypte dans le dossier palestinien et à aider au renforcement de l’influence du Caire dans l’arène palestinienne.” Parallèlement des canaux de communication entre Le Caire et le Hezbollah ont été formés, l’Égypte s’efforce de trouver une nouvelle voie permettant à améliorer les relations Téhéran/Le Caire.

Source : PressTV

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SOURCE: FRENCH PRESS TV