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Global Times: une frappe nucléaire contre les USA plus que probable

Des missiles nucléaires stratégiques intercontinentaux Dongfeng-41 participent à un défilé militaire à Pékin, le 1er octobre 2019. ©Xinhua

Les médias d'État chinois disent que le pays doit se préparer à la prise de mesures nécessaires à une guerre nucléaire avec les États-Unis. Le renforcement de l’arsenal atomique de la Chine serait donc un élément très important pour contenir la stratégie « belliqueuse » des États-Unis.

Hu Xijin, rédacteur en chef du journal chinois Global Times, considère que le renforcement du programme nucléaire chinois est vital pour la « dissuasion stratégique » du pays contre les États-Unis.

Selon l’auteur, les manifestations à Hong Kong, la question de Taïwan, la pandémie de COVID-19 et les accusations de génocide contre la Chine au sujet des musulmans ouïghours sont des dossiers qui approfondissent davantage divergences dans les relations déjà tendues entre la Chine et les États-Unis.

Pékin étant l’une des principales préoccupations des États-Unis, le président Joe Biden cherche à adopter un ton sévère, tandis que la Chine considère une grande partie des actions et des commentaires de l’administration américaine comme des ingérences dans ses affaires intérieures et des empiétements sur sa souveraineté.

Selon Hu Xijin, la rhétorique de plus en plus conflictuelle et les manœuvres militaires émanant des deux pays ont suscité des inquiétudes quant à une guerre potentielle.

« Nous devons nous préparer à une confrontation de grande envergure entre la Chine et les États-Unis », a écrit Hu dans un éditorial pour le Global Times, le 27 mai.

« Le nombre d’ogives nucléaires de la Chine doit atteindre la quantité qui fait frissonner les élites américaines si elles envisagent de s’engager dans une confrontation militaire avec la Chine », a-t-il ajouté.

« C’est la pierre angulaire de la dissuasion stratégique de la Chine contre les États-Unis », a-t-il déclaré.

Hu a plaidé pour une augmentation « rapide » du nombre d’ogives nucléaires, de missiles stratégiques Dongfeng-41, ainsi que de missiles balistiques intercontinentaux JL-2 and JL-3.

« Sur cette base, nous pouvons gérer sereinement et activement les divergences avec Washington pour éviter un incident mineur déclenchant une guerre », a écrit Hu Xijin.

Selon le rédacteur en chef du Global Times : « l’hostilité des États-Unis envers la Chine brûle. Nous devons utiliser notre force et les conséquences que Washington ne peut pas se permettre de supporter s’il prend des mesures risquées, pour les garder sobres. »

La Chine et les États-Unis se sont battus sur une série de problèmes, y compris la pandémie de COVID-19. L’éditorial de Hu est intervenu un jour après que Joe Biden a annoncé qu’il avait demandé à la communauté du renseignement américain de « doubler d’efforts » pour identifier l’origine de la COVID-19, notamment en proposant une liste de questions auxquelles la Chine doit répondre.

La communauté du renseignement américain n’a pas exclu la possibilité que le COVID-19 provienne d’un laboratoire, une notion que la Chine a rejetée avec véhémence comme étant politiquement motivée et non scientifique.

Dans une autre partie de son éditorial, Hu Xijin a écrit : « Avant que Biden n’attire la colère de la Chine pour sa pression en faveur d’une enquête sur l’origine du coronavirus, les tensions montaient à propos d’un navire de guerre américain naviguant dans le détroit de Taïwan. L'armée américaine a maintenu que le transit du navire était conforme aux normes internationales. »

La Chine, cependant, y a vu une menace pour son contrôle sur Taïwan et a accusé les États-Unis de « mettre en danger la paix et la stabilité » dans la région.

La semaine dernière, la Chine a dévoilé un nouveau bombardier furtif capable de frapper les principales bases américaines dans le Pacifique avec des armes nucléaires.

La portée de 5000 milles du bombardier Xian H-20 signifie qu’il est capable de frapper Guam et d’autres installations clés. Le développement du bombardier a été gardé secret par les autorités chinoises.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV