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Zoom Afrique du 13 mars 2021

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Sénégal : le chef religieux Mountakha Mbacké à l’assaut de l’Africom ?

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Alors qu’ils s’étaient dit que la pseudo crise générée par les réseaux sociaux interposés autour de l’affaire de l’arrestation d’Ousmane Sonko, irait aboutir à une véritable guerre civile s’étendant même jusqu’à la région stratégique de Casamance, un retour au calme soudain vient de boucher ses espoirs. Et dire que ce retour au calme a été l’œuvre d’un chef religieux, c’est-à-dire Serigne Mountakha Mbacké.

 

L’actualité en Afrique :

  • Ghana : Nana Akufo-Addo vise l’accès universel à l’énergie d’ici à 2025 ;
  • Au Mali, inauguration de Mali Shi, première usine moderne de transformation de karité ;
  • Au Sénégal, le nouveau Fonds d’entretien routier autonome prend forme ;
  • La ligne de chemin de fer de 264 km qui dessert le nord de la Namibie est achevée à 90 %.

 

Les analyses de la rédaction :

Sénégal : l’axe US-OTAN repoussé

L’axe US-OTAN vient de se heurter de plein fouet à un revers de taille.

Alors qu’ils s’étaient dit que la pseudo crise générée par réseaux sociaux interposés autour de l’affaire de l’arrestation d’Ousmane Sonko, irait aboutir à une véritable guerre civile s’étendant mêle jusqu’à la région stratégique de Casamance, un retour au calme soudain vient de boucher ses espoirs

Et dire que ce retour au calme a été l’œuvre d’un chef religieux, c’est-à-dire Serigne Mountakha Mbacké.

Le Mouvement de défense de la démocratie a décidé de suspendre son appel à manifester pacifiquement après un échange avec l’émissaire du khalife général de la confrérie mouride.

Dans un communiqué, le M2D indique avoir « accepté la demande de report » formulée par l’influent chef religieux Serigne Mountakha Mbacké. 

En effet, l’axe néo-colonialiste a tout faux sur ce point. En érigeant au rang du héros national un pro-américain qui a tenu récemment son discours de président à New York, il croyait pouvoir manipuler le facteur religion à leur fin et en faire un motif de désunion, de divergence voir de conflits inter-sénégalais.

Le schéma est toujours pareil, il s’agissait de remonter certains Sénégalais contre d’autres aidés par un pseudo-conflit interconfessionnel.

Or au Sénégal, l’état, les institutions et surtout la foi, ont toujours été un facteur d’unité nationale, de mobilisations et le fait que le discours du khalife général de la confrérie mouride puisse neutraliser le scénario longtemps travaillé des puissances occidentales contre la gazière stratégique qu’est le Sénégal, prouve parfaitement la place qu’occupe la religion au sein de la société

Pour une France et cie, qui viennent de lancer la chasse à l’islam politique dans ses universités au sein même de la société au nom de la lutte contre le séparatisme islamique, c’est un revers de taille, un peu à l’image du Mali où Barkhane a cherché via un coup d’État militaire à amoindrir voir effacer le poids de la religion, sans y parvenir. La société sénégalaise vient de prouver à la France et alliés, qu’il y a des limites aux complots et aux manigances néo-colonialistes

Après une semaine folle marquée par les manifestations violentes, un bilan des pertes souvent exagéré par les médias mainstream, tous les Sénégalais se recueillent donc dans la grande mosquée mouride Massalikoul Jinane de Dakar.

En effet on cherche à diaboliser les forces armées sénégalaises et le président, mais tout le monde se recueille à la mosquée là où il y a lieu l’une des plus grandes fêtes de réunification de cette même école soufie.

Fête qui coïncide curieusement avec la grande cérémonie de l’Achoura chiite.

C’est là, la force contre poids, l’occident entier ne pourra rien du Sénégal au Mali, du Mali au Tchad, du Tchad au Maghreb, en passant par le Moyen-Orient.

Reste que cette histoire a une leçon pour l’axe occidental qui cherche à déstabiliser l’Afrique.

En 2021, le chef religieux Serigne Mountakha Mbacké pourrait lui aussi en faire de même pour les bases françaises et surtout le siège de l’Africom.

Que l’Occident prenne garde et ne joue pas avec le feu.

Centrafrique : nouvelle tentative de déstabilisation ?

« C’est une augmentation exceptionnelle des effectifs maximum de la force de paix de l’ONU en République de Centrafrique. Le Conseil de sécurité a accepté d’augmenter la Minusca de 2 750 militaires et 940 policiers. Il s’agissait d’une requête du secrétaire général de l’ONU et du chef de la Minusca après un durcissement des attaques depuis la fin 2020 », lit-on sur RFI.

Est-ce une revanche contre la victoire écrasante de l’armée centrafricaine à faire capoter la tentative de déstabilisation franco-occidentale contre la capitale par rebelles recrutées interposées ?

Tentative qui viserait aussi à saper le processus de réconciliation nationale entamée il y’a 4 ans et réussi magistralement par le président Touadéra. Il faut bien croire que oui !

Ce vote est une nouvelle tentative d’invasion militaire de la RCA…

En tout cas, la Russie s’est abstenue et cette abstention est significative. Mais ce vote de l’ONU a très peu de chance de réussir dans la mesure où l’armée centrafricaine renaît de se cendres.

Car cette attaque contre Bangui soutenue depuis le Rwanda voisin, et auquel participait tous les agents franco-occidentaux du coin, placé sous l’étiquette de rebelles étaient destinés à faire tomber outre la capitale, les villes les plus importantes de la Centrafrique

Mais l’armée a eu le dessous en reconquérant en un temps record toute la banlieue et et puis chose encore plus importante à briser le blocus du pays par ceux qui avaient bloqué la route stratégique Douala-Bangui.

C’est trop important quand on est une armée qui sort de près de huit ans d’occupation française et qui ne coopère seulement que depuis 3 ans, avec la Russie

Alors l’arrivé de la Minusca ou pas cette armée à fait ses preuves elle peut protéger la RCA.

Tchad : qui ne veut pas de Déby ?

Une plateforme constituée d’organisations de la société civile, des principaux partis d’opposition, de syndicats ou encore d’organisations de jeunes ont été dévoilés vendredi 12 mars, au cours d’une conférence de presse organisée à Ndjamena. Sur le papier, son objectif est de pousser Idriss Déby, candidat à sa propre succession, à ne pas briguer un 6e mandat le 11 avril prochain. Ce collectif va lancer à partir de ce samedi un mouvement, « Wakit Tam » en arabe, « Le Moment est venu » en français, qui débute par un appel à manifester.

Pourquoi ne veut-on pas un sixième mandat de Déby ?

Explications avec Luc Michel, géopoliticien.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV