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E-Press du 10 février 2021

Lors d'un de ses multiple voyages en Israël, la maire de Paris, Anne Hidalgo, serre docilement la main du Premier ministre d'Israël Benyamin Netanyahu.

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Comment la France qui s'est souvent vendue comme un modèle démocratique par excellence est-elle tombée si bas pour devenir une démocratie « défaillante » selon ce qui ressort du classement 2020 du « Democracy index report » publié par The Economist ?  À qui la faute ? Confinements, restrictions ? Diagnostic avec E-Press

 

Au sommaire :

1- Belgique/Iran : prise d'otage pro-Israël

L'ambassadeur de Belgique à Téhéran a été convoqué aujourd'hui au ministère des Affaires étrangères pour annoncer l'étendue de la forte protestation de la République islamique d'Iran contre la décision illégale du tribunal d'Anvers concernant Assadollah Assadi.

Un tribunal de la ville belge d'Anvers a rendu la sentence à Assadollah Assadi jeudi, affirmant qu'il avait planifié une attaque supposée contre un rassemblement OMK à Paris en 2018.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Saeed Khatibzadeh a répété l’affirmation de Téhéran selon laquelle toutes les procédures engagées jusqu'à présent contre le diplomate, qu'il s'agisse de son arrestation, de l'action intentée contre lui ou de la condamnation, étaient toutes « illégales » et constituaient une « violation flagrante du droit international », y compris la Convention de Vienne de 1961 sur les relations diplomatiques. 

« Malheureusement, la Belgique et certains [autres] pays européens ont pris de telles actions illégales et injustifiables [contre Assadi] sous l’influence de l’atmosphère qui a été créée par le groupe terroriste hostile OMK sur le sol européen », a-t-il noté.

« La République islamique d'Iran se réserve le droit de recourir à tous les moyens juridiques et diplomatiques possibles pour faire valoir les droits de M. Assadollah Assadi et pour demander des comptes aux gouvernements qui ont violé leurs obligations internationales », a-t-il ajouté.

En juin 2018, les autorités belges ont déclaré que la police belge avait intercepté une voiture transportant des explosifs artisanaux et un dispositif de détonation, affirmant qu'Assadi avait remis les matériaux à deux personnes en Belgique plus tôt.

Assadi, lui-même, a été appréhendé en Allemagne le lendemain et a dit qu'il ne pouvait pas appliquer son immunité diplomatique.

Dimitri de Beco, l’avocat de la défense du diplomate iranien, a déclaré à l’époque que les plaignants transformaient l’affaire en un procès politique au nom de l’OMK.

L’OMK a mené de nombreux assassinats et attentats à la bombe contre des fonctionnaires et des civils iraniens depuis la Révolution islamique de 1979. Il s'est notoirement rangé du côté de l'ancien dictateur irakien Saddam Hussein pendant la guerre de 1980-1988 qu'il avait imposée à l'Iran.

Sur les près de 17 000 Iraniens tués dans les attaques terroristes depuis la Révolution islamique, environ 12 000 sont morts dans les actes de terreur de OMK.

Le groupe terroriste figurait sur la liste des organisations terroristes des États-Unis jusqu'en 2012.

Avec IRNA

 

2- Spoutnik V : l'Iran et la Palestine se vaccinent

La campagne de vaccination anti-Covid avec le vaccin russe Spoutnik V a débuté le 9 février à Téhéran en Iran et dans la ville palestinienne de Naplouse. Deux événements qui ont été médiatisés. La campagne de vaccination anti-Covid a débuté le 9 février à Téhéran. Les vaccinations ont débuté simultanément dans 635 hôpitaux différents à Téhéran et dans d’autres villes. Le fils du ministre iranien de la Santé, Parsa Namaki, est la première personne à avoir reçu sa première dose de Spoutnik V devant des journalistes. Les premiers lots du vaccin russe sont arrivés le 4 février à Téhéran, et deux autres sont attendus d'ici les 18 et 28 février respectivement, selon les responsables iraniens. Le pays a commandé environ deux millions de doses du vaccin russe. En Iran, un pays peuplé de 81 millions d'habitants, le Covid-19 a fait 58 625 morts, selon les autorités sanitaires.

La vaccination avec le Spoutnik V a également commencé le 9 février à Naplouse, en terres palestiniennes. Le ministère palestinien de la Santé a recommandé de commencer la première phase de la campagne en mettant l’accent sur l’importance de vacciner en priorité le personnel médical, en première ligne face à l'épidémie, et les personnes âgées. La ministre de la Santé, Mai al-Kaila, a déclaré que 10 000 doses de vaccin avaient été livrées plus tôt en février grâce à une subvention du gouvernement russe.

Source : RT

 

3- La France, pays désormais occupé...

Il y a peu, Clémentine Autain, députée La France insoumise (FI) de Seine–Saint-Denis, disait : « le lobby pro Israël en France est une réalité.....le problème est moins le mot que la réalité ; cette incroyable pression que je subis dès que je m’exprime sur le sujet à l’Assemblée nationale, dans ma circonscription, ou dans les médias (mais rarement, omerta oblige) ».

Et d’ajouter: « Aujourd’hui, si on conteste la politique du gouvernement israélien et si on défend la cause palestinienne, on est soumis à une pression énorme, et on se voit d’emblée taxer d’antisémitisme. Il faut être solide, explique la députée. Mais je n’aime pas le mot lobby qui me met mal à l’aise. J’entends lobby juif sur ce sujet-là. Les mots ont une histoire, une résonance, ce n’est pas rationnel. Mais employer le terme de cercles d’influence très actifs oui, certainement ».

Bref, via ses lobbys institutionnalisés, profondément ancrés et téléguidés à l’exemple du CRIF, Israël a su réduire au silence et à pas feutrés une France pourtant fort éloquente, une France qui s'est souvent offerte comme un modèle démocratique par excellence, quoique aujourd’hui « défaillante ».

Mais comment la France est-elle tombée si bas pour devenir une démocratie « défaillante » selon le classement 2020 du « Democracy index report » publié par The Economist ? Confinements, restrictions... à qui la faute ?

Suivant notre méthode habituelle d'analyse qui a toujours consisté à prendre du recul par rapport au brouhaha médiatique ambiant, le problème majeur réside dans le fait qu'en faisant trop confiance à ceux qui jouent les victimes, en l'occurrence « ceux qui ont su vendre l'holocauste au monde, contrairement aux Arméniens qui n'ont pas pu ou voulu le faire », la France s'est laissée glisser sur une pente dangereuse, celle de l'autodestruction et de l'autotrahison. Et si le hasard fait que quelqu'un trouve le courage d'ouvrir la bouche pour s'en plaindre, on la lui remplit rapidement avec une poignée d’éclaboussures antisémites et comment! Preuve ?

Voici ce que l'on peut lire dans un article paru sur le site web d'orientxxi.info :  « La multiplication depuis quatre ans de voyages d’élus, nationaux et locaux — dont Anne Hidalgo, la maire de Paris, à plusieurs reprises — qui publient de belles photos et des témoignages enamourés sur leurs sites ou dans leurs gazettes électorales, de groupes de journalistes choisis à l’influence non négligeable comme on le verra plus loin, et peut-être et surtout de chefs d’entreprise montre que la relation France-Israël est en train de changer.

L’ambassadrice de France en Israël d’alors, Hélène le Gall, elle-même issue d’une famille du Morbihan, a reçu les patrons bretons dans les jardins de sa résidence de Jaffa et les a encouragés à suivre l’exemple de la startup nation pour faire de la Bretagne une « startup région ».

Il y eut aussi, en 2019, une délégation de leaders de plusieurs grands groupes français, dont des dirigeants du mastodonte Bouygues (au cœur du business et du pouvoir, BTP, télécoms, médias). Tous reviennent emballés de leur voyage initiatique dans les rouages de la startup nation.33

 

4- Émeraude s’est aventuré en mer de Chine méridionale

 Le 11 novembre dernier, on apprenait que le sous-marin nucléaire d’attaque [SNA] Émeraude et le Bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain [BSAM] « Seine » venaient de participer à un exercice avec la Royal Australian Navy, au large de Perth. « C’est la première fois depuis très longtemps que l’on fait une incursion dans l’espace Indo-Pacifique par un sous-marin », confia le général François Lecointre, le chef d’état-major des armées [CEMA], au président Macron, en marge de la cérémonie organisée à l’Arc de Triomphe.

 Puis, quelques jours plus tard, le SNA Émeraude et le BSAM « Seine » furent annoncés à la base navale américaine de Guam, où ils firent une escale, avant de participer à un nouvel exercice de guerre sous-marine avec l’US Navy et la force navale d’autodéfense japonaise. Et, depuis, on n’avait plus de nouvelle de ces deux navires de la Marine nationale, hormis une allusion faite à leur sujet par le président Macron, lors de ses vœux aux armées, le 19 janvier.

 Désormais, on en sait davantage. En effet, via Twitter, la ministre des Armées, Florence Parly, a indiqué que la mission du SNA Émeraude et du BSAM « Seine », appelée « Marianne », avait commencé en septembre dernier… et qu’elle venait de s’achever par un passage en mer de Chine méridionale, dont la quasi-totalité est revendiquée par Pékin. Pour rappel, la Cour permanente d’arbitrage [CPA] de La HAye a estimé, dans un avis rendu en 2016, que les revendications chinoises dans cette région stratégique n’avaient « aucun fondement juridique. »

Source : Opex.360

 

5- Norvège : B-1 ''nucleaire' contre la Russie...

L'exploitation des ressources naturelles dans l'Arctique est une priorité stratégique de l'exécutif américain, qui y voit également la possibilité de «réagir plus rapidement à une éventuelle agression russe», dans un contexte de vives tensions. Quatre bombardiers B-1 de l'US Air Force et environ 200 membres du personnel de la base aérienne de Dyess, au Texas, vont être déployés pour la première fois dans les trois prochaines semaines par les États-Unis sur la base aérienne d'Orland, en Norvège, rapporte CNN le 9 février 2021. Leur mission prendra place dans le cercle polaire arctique et l'espace aérien international au large du nord-ouest de la Russie, selon plusieurs responsables de la Défense cités par le média américain, qui y voient la possibilité de «réagir plus rapidement à une éventuelle agression russe».

 Selon CNN, le département américain de la Défense est «profondément préoccupé» par les mesures russes visant à bloquer l'accès maritime potentiel à l'Arctique pour les ressources naturelles. «Les récents investissements russes dans l'Arctique comprennent un réseau de moyens aériens offensifs et de systèmes de missiles côtiers», a averti à l'été 2020 Barbara Barrett, secrétaire de l'armée de l'air sous l'administration Trump. L'exploitation des ressources naturelles par la route maritime du Nord est jugée stratégique par plusieurs pays. Comme le rappelle le site spécialisé Opex360, l'ancien chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo avait déclaré en 2019 que l'Arctique était «devenue un espace de pouvoir mondial et de concurrence», ajoutant que «l’attitude agressive de la Chine ailleurs nous donnera une idée de la manière dont elle traitera l’Arctique» et que «la Russie laisse déjà des empreintes de bottes dans la neige» de la région. La décision américaine intervient par ailleurs dans un contexte de vives tensions entre l'Occident et la Russie, comme en témoignent les récentes expulsions de diplomates russes par plusieurs pays européens. Cette mesure avait été prise après que Moscou a expulsé des diplomates allemand, suédois et polonais, pour participation à des manifestations non autorisées de soutien à Alexeï Navalny, ce que la diplomatie russe avait qualifié d'«ingérence».

Source : RT

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV