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Au sommaire :
1- Le CGRI maîtrise l’IA
Le CGRI applique l’« intelligence artificielle » sur ses drones suicides. Ainsi, les drones iraniens de type RQ se préparent à des attaques de masse.
Le déploiement des drones du CGRI lors du grand exercice « Grand Prophète » reste important dans les annales de la défense iranienne.
L’un des aspects singuliers de cette manœuvre militaire était la présentation d’un drone suicide furtif. La 15e phase de l’exercice Grand Prophète des forces aériennes du CGRI a de nouveau montré la puissance et la capacité défensive de l’Iran aux ennemis de l’Iran.
Doté de quatre bombes téléguidées de la série Sadid, le drone 129 faisait partie des appareils déployés lors de l’exercice. Depuis de nombreuses années, ce drone a pour mission d’effectuer des opérations de reconnaissance et offensives notamment en Syrie.
L’exercice a été marqué par la performance et la puissance d’un nouvel appareil faisant partie de la famille des drones appelée Shahed 181. Celui-ci est calqué sur le RQ-170 des États-Unis, confisqué par les forces armées du CGRI. L’appareil utilise un moteur à turbopropulseurs. Shahed 181 est un drone de reconnaissance, de surveillance et de combat. Produit en masse, il a été mis au cours de ces dernières années à disposition des forces aériennes. D’une portée de 1 500 km, d’une durée de vol de 4,5 heures, d’une altitude de 25 000 pieds, il est capable de transporter deux bombes guidées de classe Sadid.
Mais, pour les experts militaires, la possibilité d’équiper ces drones d’une technologie d’intelligence artificielle domine toutes les autres caractéristiques.
2- B-1B américain aux portes de la Russie
Parallèlement à l’arrivée de Biden à la Maison-Blanche, les États-Unis ont déployé quatre bombardiers stratégiques aux frontières russes afin de susciter des provocations dans l’Arctique russe.
La situation à la frontière entre la Russie et l’OTAN est très sérieusement tendue surtout suite au déploiement de quatre B-1B lancés vers la Norvège qui auraient la double mission de créer une zone de tension dans l’espace aérien au-dessus de la route maritime du Nord et d’escorter les navires de guerre américains au cas où ces derniers voudraient se rapprocher des frontières russes.
Selon l’hypothèse d’un certain nombre d’experts, plusieurs scénarios pour ce nouveau développement sont possibles - tous plus ou moins au détriment de la Russie :
Scénario 1 : les quatre bombardiers stratégiques américains B-1B Lancer seraient chargés d’effectuer principalement des vols dans la zone de responsabilité des flottes du Nord et de la Baltique, en mettant l’accent sur l’impact conditionnel sur les principales bases navales et les infrastructures des flottes russes, tout en interagissant simultanément avec les flottes suédoises et les forces aériennes finlandaises.
Scénario 2 : ils seraient venus pour porter leur soutien aux navires de guerre des marines britannique et américaine de l’OTAN en mer Barents sous commandement direct du « permanent operational formation HP1 in the Atlantic », avec pour objectif ultime de restreindre autant que possible les activités de la Russie en Arctique.
Les experts estiment le deuxième scénario plus plausible, surtout après que la marine américaine a annoncé son intention de commencer à opérer dans l’Arctique afin d’assurer la libre navigation sur les eaux de la route maritime du Nord.
Néanmoins, la Russie ne restera pas les bras croisés et est prête à réagir assez durement, et donc, évidemment, l’avion russe AWACS A-50 envoyé dans le nord du pays quelques jours plus tôt a certainement cette mission en charge.
Source : Avia-pro
3- Le Brexit enrichit la France !
Le gouverneur de la Banque de France a annoncé que plus de 2 500 emplois du secteur financier et au moins 170 milliards d’euros avaient été transférés du Royaume-Uni vers la France en raison du Brexit.
Suite au retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne, près de 2 500 emplois et au moins 170 milliards d’euros d’actifs ont été relocalisés en France, a indiqué le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau.
La relance de l’activité des entreprises est d’autant plus importante vu les graves conséquences économiques de la pandémie de Covid-19.
« Malgré la pandémie, près de 2 500 emplois ont d’ores et déjà été transférés et une cinquantaine d’entités britanniques autorisées pour au moins 170 milliards d’euros d’actifs relocalisés en France à fin 2020 », a déclaré aux journalistes M.Villeroy de Galhau, ajoutant que la tendance se poursuivra cette année.
Les entreprises britanniques ont également transféré des emplois et des actifs à Dublin, Amsterdam et Francfort.
Le 31 décembre 2020 s’est achevée la période de transition post-Brexit. À quelques jours de cette date, le 24 décembre, Londres et Bruxelles sont parvenus à un accord historique encadrant leur partenariat économique et commercial après la sortie britannique de l’UE.
Toutefois, la coopération dans le domaine des services financiers n’a pas été précisée en détail dans le document. Les deux parties ont pour objectif de parvenir d’ici fin mars à un accord-cadre sur la coopération dans les services financiers.
Source : Sputnik
4- Dictature sécuritaire : les musulmans de France protestent
La présidente du RN a réclamé la dissolution de trois fédérations du Conseil français du culte musulman (CFCM) après que ces dernières ont publié un communiqué indiquant qu’elles refusaient de signer la « charte des principes » de l’islam de France. Trois fédérations du Conseil français du culte musulman (CFCM) indiquent le 20 janvier dans un communiqué qu’elles refusent de signer en l’état la « charte des principes » de l’islam de France, estimant que certaines dispositions risquent de « fragiliser les liens de confiance » avec les musulmans.
« Certains passages et formulations du texte soumis sont de nature à fragiliser les liens de confiance entre les musulmans de France et la Nation », déplorent les associations franco-turques CCMTF et CIMG France ainsi que le mouvement rigoriste Foi et Pratique. Cette charte, paraphée par cinq fédérations du CFCM, avait été saluée le 18 janvier par Emmanuel Macron comme un « engagement net et précis en faveur de la République ».
La « charte des principes » de l’islam de France, signée par le Conseil français du culte musulman (CFCM) le 18 janvier, est « un engagement net, clair et précis en faveur de la République », s’était félicité le même jour Emmanuel Macron, cité par l’Élysée.
Composée de dix articles, la charte affirme « sans ambiguïté », selon la présidence, « la supériorité des principes de la République sur les principes religieux » ainsi que « deux points politiques essentiels » : « Le refus de toute ingérence étrangère » et « le rejet de l’islam politique », comme l’avait demandé Emmanuel Macron dans son discours aux Mureaux (Yvelines) en octobre 2020.
Source : francais.rt
5- Facebook censure des gouvernements
Facebook, la société de Mark Zuckerberg, est déjà coutumière de la censure des gouvernements. Après avoir fermé des comptes liés à l’armée française en Centrafrique et au Mali, en décembre 2020, et ceux du président en exercice des États-Unis en janvier 2021, elle vient de fermer ceux de l’équipe du président ougandais.
Cette décision intervient à quelques jours de l’élection présidentielle ougandaise à laquelle le président Yoweri Museveni se représente. Elle favorise son concurrent, le chanteur Bobi Wine.
C’est une application du partenariat signé entre la transnationale et l’Atlantic Council afin d’encourager « l’utilisation correcte de Facebook dans les élections dans le monde entier, en surveillant la désinformation et l’interférence étrangère, en aidant à éduquer les citoyens et la société civile ».
En 2011, Facebook, à la demande d’Israël, avait censuré les comptes appelant à un soulèvement dans les territoires palestiniens.
Toujours en 2011, la secrétaire d’État du président Obama, Hillary Clinton, s’est publiquement félicitée du rôle joué par Facebook dans les changements de régimes du « printemps arabe », en Égypte, en Tunisie et en Libye.
En 2013, Edward Snowden révèle que Facebook a autorisé la National Security Agency (NSA) a avoir accès aux données personnelles de tous ses clients.
En 2015, Facebook a déclaré le Hezbollah et la République arabe syrienne « organisations terroristes ». Il a fermé les comptes de plusieurs chaines de télévision dont Al-Mayadeen (alors la télévision d’information la plus regardée du monde arabe), Sama et Dunia (deux télévisions publiques syriennes) et d’Ikhbariya (une chaîne privée syrienne). Simultanément, il a des formateurs mis à la disposition des jihadistes.
En 2017, Shelley Kasli, rédacteur en chef de Great Game India (Inde) avait montré comment Facebook était parvenu à manipuler l’information en Inde jusqu’à faire élire Narendra Modi, Premier ministre.
En 2017, Mark Zuckerberg avait pensé se faire désigner vice-président des États-Unis si le président Donald Trump était destitué lors du Russiagate. Puis devenir président en contraignant Mike Pence à la démission. Il avait réuni une équipe de communication autour de l’ancien directeur de campagne de Barack Obama. Devant les difficultés qu’il rencontra devant des commissions du Congrès, il choisit une autre stratégie.
En 2018, Facebook interdit la chaîne de télévision intergouvernementale TeleSur, réunissant alors l’Argentine, la Bolivie, Cuba, l’Équateur, l’Uruguay et le Venezuela.
Facebook France est dirigé par Laurent Solly, ancien chef de cabinet du président Sarkozy, puis n ° 2 de la chaîne de télévision privée TF1. Il est l’époux de Caroline Roux, journaliste vedette de la chaîne de télévision publique France2.
À l’international, le directeur des relations publiques de Facebook est le libéral-démocrate Nick Clegg. Il fut adjoint du Premier ministre britannique David Cameron.
Facebook participe également à la politique coloniale en Afrique avec son projet de câble sous-marin encerclant le continent, 2Africa. Ce réseau reliera les principaux ports, mais ne pénètrera pas dans à l’intérieur des terres.
Facebook a commencé par censurer des personnalités qualifiées d’extrémistes sans soulever de réprobation. Désormais cette transnationale est plus puissante que le plus puissant des gouvernements.
6- Analyse : le porte-avions Cavour met la cap sur les USA
Le porte-avions Cavour, après avoir été restructuré dans l’arsenal militaire de Tarente pour embarquer les chasseurs F-35B à décollage court et atterrissage vertical, est sur le point d’appareiller vers les États-Unis.
L’annonce a été faite par l’attaché naval de l’Ambassade italienne à Washington, précisant qu’à partir de la mi-février, le porte-avions sera déployé dans la base de Norfolk en Virginie pour obtenir la qualification qui lui permettra de participer à des « opérations conjointes » avec la Marine et le Corps des marines des États-Unis. Ainsi prépare-t-on la participation du navire amiral de la marine italienne à des missions de l’OTAN sous commandement des USA.
Tout cela a un coût, que ce soit en termes politiques en liant de plus en plus l’Italie à la stratégie de guerre USA/OTAN ou en termes économiques. Le porte-avions Cavour a coûté 1,3 milliards d’euros ; les 15 F-35 pour la Marine coûtent 1,7 milliards d’euros. S’y ajoutent les dépenses opérationnelles : un jour de navigation du Cavour coûte plus de 200 mille euros et une heure de vol d’un F-35 plus de 40 mille euros.
Mais comment financer ce projet dans une situation de crise comme celle d’aujourd’hui ? Et voilà l’idée géniale, accouchée par le Center for American Progress, un des plus influents think tank de Washington lié au Parti démocrate : que l’OTAN crée sa propre banque pour résoudre le « fossé financier ».
Autrement dit, une fois la banque instituée, les pays de l’Alliance qui n’ont pas les fonds pour augmenter la dépense militaire au niveau requis, peuvent les recevoir en prêt par l’OTAN elle-même à travers sa nouvelle institution financière. Aucun problème, donc, pour l’Italie : si elle n’a pas les 10 milliards d’euros à ajouter chaque année à sa dépense militaire, la Banque OTAN les lui prête à un taux d’intérêt non précisé. Mais l’Italie accumulerait ainsi une nouvelle et croissante dette étrangère avec un organisme contrôlé par les États-Unis, qui détiennent le commandement de l’OTAN.
Analyste : Philippe Hugon, analyste politique et reporter de guerre - Paris