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Yémen: Ansarallah doté d’un nouveau type de drone suicide

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le port d'Eilat. (Photo d'archives)

L’accord conclu entre Israël et les Émirats arabes unis pour le transfert de pétrole depuis la mer Rouge vers la Méditerranée via la Palestine occupée ressemble à une bombe à retardement, avertissement les experts.  
Un groupe d’experts israéliens a envoyé une lettre à destination du Premier ministre Benjamin Netanyahu pour le mettre en garde contre une possible fuite de pétrole qui pourrait aboutir à la destruction de rares récifs coralliens à Eilat, voire à une catastrophe environnementale en cas de la mise en service des oléoducs reliant la mer Rouge à la Méditerranée, dans le cadre d’un accord signé entre Abou Dhabi et Tel-Aviv

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Sur Surkis, écrivain israélien, a révélé que plus de 200 biologistes israéliens et internationaux avaient demandé à Israël de suspendre les projets destinés à transformer les oléoducs anciens en des oléoducs qui font passer le brut depuis le golfe Persique vers l’Europe du Sud via la Palestine occupée, pour des préoccupations liées à l’environnement. Les biologistes ont mis en garde contre des signes faisant part d’une possible fuite de pétrole. 

En octobre 2020, Itzik Levi, le PDG d’Eilat Ashkelon Pipeline Company (également connu sous le nom d’Europe Asia Pipeline Company, EAPC), a signé un accord avec Hicham Abdel Hamid Ahmed, président de la compagnie pétrolière des Émirats arabes unis, dans l’objectif du transfert de pétrole et de produits pétrochimiques depuis la mer Rouge vers la Méditerranée via la Palestine occupée.

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Mais l’argument environnemental ne dit peut-être pas tout. Depuis le Yémen, il y a une force yéménite qui met en cause les projets sionistes : Ansarallah.
Le magazine d'actualité américain Newsweek a prétendu, le 14 janvier, que l'Iran aurait envoyé des drones suicides avancés à ses alliés au Yémen.
Selon le rapport, les drones, identifiés comme « Shahed-136 », ont été déployés dans la province septentrionale d'al-Jawf. La province est située juste à la frontière avec l'Arabie saoudite. 

Pour rappel, l'Iran n'a eu cesse de souligner qu'il revient uniquement au peuple yéménite de décider de son sort et de son avenir. Et c’est dans le cadre d'une telle logique que Téhéran rejette les accusations sans fondement qui sont portées à son encontre et qu’il condamne la guerre lancée depuis 2015 par l'Arabie saoudite contre le peuple yéménite. 

Au cours des derniers mois, Ansarallah a intensifié ses frappes de drones et de missiles contre l'Arabie saoudite et ses mercenaires au Yémen. Ansarallah souligne que ses attaques sont une réponse aux frappes aériennes de la coalition saoudienne visant la population yéménite. 
Selon Ansarallah, l’Arabie saoudite mène quasi-quotidiennement des frappes aériennes sur différentes parties du Yémen et viole le cessez-le-feu à Hudaydah.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV