Au premier anniversaire de la mort en martyre du haut commandant de la Résistance, le général Soleimani, l’armée israélienne attend une intensification des tensions avec les combattants de la Résistance sur le front nord des territoires occupés.
«Le général Soleimani est un véritable chef de file de la lutte sur le chemin de Dieu, avant et après son martyre. Nous sommes des hommes d'action et nous prendrons notre revanche sur les États-Unis », a déclaré le président du Conseil exécutif du Mouvement de la Résistance libanaise (Hezbollah), Seyed Hashem Safi al-Din.
Dans ses déclarations faites ce vendredi à l'occasion du premier anniversaire de l'assassinat lâche du haut commandant de la Résistance, le énéral Qassem Soleimani, Seyed Hashem Safi al-Din a indiqué que le président sortant des États-Unis a cru que l'Axe de la Résistance s'écroulerait avec l'assassinat de Soleimani, mais il doit savoir que l'héritage qu'il a laissé avec son âme et son sang restera sur tous les champs de bataille.
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« Le drapeau hissé par le martyr Qassem Soleimani continuera de flotter haut et les combattants de Résistance le hisseront au-dessus du dôme de la mosquée Al-Aqsa dans la ville sainte de Qods », a-t-il affirmé.
De l’autre côté de la frontière dans les territoires occupés, les médias sionistes signalent que le Hezbollah s’apprête à mener des opérations militaires contre des cibles israéliennes.
L’escalade des tensions sur le front nord des territoires occupés pourrait conduire au déclenchement d’une guerre de plusieurs jours avec le Hezbollah, écrit le journal citant un officier supérieur du commandement nord de l'armée israélienne.
Évoquant l’infiltration d’un drone dans la région de Jabal al-Cheikh en septembre dernier, le haut responsable militaire israélien estime que les combattants du Hezbollah poursuivront leurs actions pour riposter à la mort d'une de leurs forces lors des attaques du régime sioniste à la périphérie de Damas l’année dernière.
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Les hauts commandants de la Résistance à savoir, le général Qasem Soleimani, commandant en chef de la Force Qods de la RII, et Abou Mahdi al-Muhandes, chef adjoint des Unités de mobilisation populaire d'Irak (Hachd al-Chaabi) ont été assassinés lors d'une opération terroriste menée sur ordre de Donald Trump par un drone américain le 3 janvier 2020 près de l’aéroport de à Bagdad, capitale irakienne.
L’acte de terreur a suscité de vives condamnations contre Washington, à la fois en Irak et en Iran et aux niveaux régional et international. Les arènes politiques en Irak l'ont considéré comme une "violation de la souveraineté" de leur pays, tandis que les autorités iraniennes l'ont qualifié "d'acte de terrorisme international”, mettant en garde contre une vengeance imminente.
Le stratège iranien a joué un rôle important dans les combats sanglants contre les groupes terroristes en Irak et en Syrie dont la plupart sont soutenus par les États-Unis, le régime israélien et certaines monarchies arabes. Le général Soleimani a également insisté sur la nécessité de lutter contre le régime sioniste dans les territoires occupés pour la pleine libération de la Palestine.
