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Retrait anticipé face à l'offensive terrestre de la Résistance ? l'armée sioniste annonce un désarmement du Golan occupé...

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, le 27 décembre 2020/Al Manar

Presque quelques heures avant que le secrétaire général du Hezbollah n'annonce via son entretien accordé à la chaîne libanaise Al Mayadeen que l'équation de dissuasion dite " sang pour sang" se tient toujours,  ce qui empêche d'ailleurs l'armée sioniste de lever l'état d'alerte sur le front nord, près de cinq mois après la mort en martyr de Kamel Mohsen au sud de Damas, une information d'une extrême importance est tombée sur les telex : au Golan occupé où le régime israélien accuse le Hezbollah de "posséder pas moins de 50 postes militaires", où il voit à travers chaque soldat syrien patrouillant non loin de la ligne Alpha en compagnie des soldats russes, un commando du Hezbollah déguisé et ou encore elle accuse l'unité spéciale de la Force Qods de distribuer comme des bonbons des bombes de Kalimagor aux habitants syriens du Golan, les encourageant à les planter au passage des patrouilles militaires sionistes, un tournant vient de se produire qui a tout pour ressembler à une marche arrière d'Israel. 

Il est vrai que cette frontière syro-sud-libanais placée depuis déjà plusieurs semaines sous la protection des missiles antimissiles de fabrication iranienne, Khordad -3 a vu depuis quelques temps les F-16 sionistes disparaître, ces appareils choisissant de 'orienter pus au nord dans le ciel de Tripoli, pour lancer leurs raids aériens contre le sol syrien. Il en fut ainsi dans la nuit de 24 à 25 décembre, où les avions israéliens dotés des missiles de croisière ont participé aux côtés de la flotte de guerre US en Méditerrané à une frappe aéronavale contre Masyaf, frappe qui par l'intervention de la DCA syro russo iranien a lamentablement tourné court, le S-300 russe ayant tiré puisque les Tomahawk US avaient osé se rapprocher de Tartous. 

Le tournant précité concerne effectivement le Golan occupé qui se trouve pas très loin de la Galilée, cette zone stratégique qui donne sur la côte nord sioniste et  qui a été au second jour de l'exercice militaire d'envergure dit Lethal Arrow (octobre) le théâtre d'une opération d'infiltration de drone ou des drones du Hezbollah qui ont filmé une zone étendue jusqu'aux fermes occupés de Chebaa, sans qu'aucun radar ni aucune satellite puissent les intercepter. Cet épisode qui a plongé depuis le 14 décembre, date de sa révélation, l'état-major de l'armée sioniste dans l'effroi, a fait suite en effet à un autre "incident", pas moins révélateur. Après de multiples vols signalés dans ses bases militaires, Israël prend une décision cruciale sur la frontière du Golan occupé avec la Syrie, frontière limitrophe avec le Liban , il décide d'en "désarmer les habitants". 

"Le journal israélien Yediot Aharonot  rapporte ainsi que l'armée israélienne a décidé de collecter les armes en possession de la population du plateau du Golan syrien occupé, suite à un vol signalé dans une base militaire de la 769e brigade dans le nord d'Israël, située près de la frontière libano-syrienne. Le journal rapporte que plus de 40 armes ont été volées et que l'armée israélienne les ont récupérées plus tard, après leur transfert vers les frontières libanaises. Les autorités de Tel-Aviv ont ordonné de les stocker dans des bases militaires plus solides où des mesures de sécurité draconiennes ont été adoptées, comme la construction de murs en béton et l'installation de caméras de surveillance supplémentaires."

Cette "subtilisation" d'arme sionistes qui prouve de très grosses failles dans le système de surveillance des installations militaires israéliennes avait été déjà signalé le 6 septembre dernier, quand le site Internet israélien 0404 a rapporté que des "individus inconnus" avaient pris d'assaut la base militaire de la 769e Brigade centrale dans la région de Galilée, au nord d'Israël, et "avaient volé" des équipements militaires : 23 lance-grenades et 15 fusils M-16 figurent parmi les armes volées. Puis plus tard ces mêmes médias ont évoqué un mur troué dans la base.

Plus d'un observateurs verraient à travers ces incidents de disparitions d'armes et d'équipement en cascade des opérations des commandos venus de l'autre coté des frontières soit de la Syrie te du sud du Liban et via cette décision de l'armée israélienne de désarmer les habitants du Golan occupé une ridicule manoeuvre de diversion, fort tardive visant surtout et comme toujours à tromper le monde et les israéliens; Car au Golan occupé tout comme en Galilée, les armes ne circulent pas, seuls les militaires sionistes en ont. Que l'entité en vienne à les traquer, cela prouve que le contrôle de la situation lui échappe totalement. Et dire que ce débordement de l'armée sioniste par ce qui a l'air pour ressembler aux prémices d'une offensive terrestre de la Résistance contre la Galilée et le Golan occupé se conjugue avec le déverrouillage du ciel du nord d'Israel par la Résistance. 

Le 27 décembre Nasrallah l'a dit au journaliste d'al Mayadeen en termes bien plus que clair : 

"le Hezbollah demeure fort, vigilant, avec un moral très élevé. Toutes les menaces de l’ennemi découlent de sa connaissance que nous allons riposter à l’assassinat du martyr Ali Mohsen en Syrie. La résistance possède des atouts qui sont toujours secrets et que l’ennemi ignore totalement  Les drones israéliens qui survolent en permanence l’espace libanais reflètent d'ailleurs l’inquiétude israélienne de la riposte de la Résistance. Nous avons lancé les armes convenables en face des drones israéliens sans le médiatiser. Sachez que les missiles de haute précision de la Résistance ont doublé en nombre par rapport à l’an dernier. Nous sommes capables de frapper n’importe quelle cible du nord au sud en Palestine occupée et c’est l’ennemi qui le sait et qui s'en inquiète, et non la Résistance, surtout avec le départ de Trump ...". 

Israël se trouve désormais face à un Hezbollah qui a double son arsenal d'armes de précision et qui possède une DCA capable non seulement d'abattre des drones et des missiles ennemies mais encore de les intercepter et capturer. Très mauvaise nouvelle pour un Israel qui pris dans le tourment, s'ébat pour faire semblant d'être invulnérable. Alors à quoi rime cette histoire de "désarmer les habitants du Golan occupé? 

Les observateurs estiment que l'état major israélien attend avec anxiété une offensive majeur sur son flanc nord, offensive qu'il sera seul à affronter. Le soi disant désarmement des Golanais, n'est-ce pas une métaphore pour évoquer le retrait anticipé des troupes sionistes du Golan occupé? Après tout, ce ne serait pas la première fois que l'entité sioniste fait place nette face à la perspective d'une riposte du Hezbollah. 

 Nasrallah y est revenu d'ailleurs, se moquant de la visite du général Milley à Tel-Aviv où il s'est aventuré moins  à titre de chef d'état major que d'un simple messager de Biden: «Les menaces israéliennes qui fusent de toutes parts ne sont que du tapage médiatique. Tout ce bruit ne sera pas suivi d’effets. Quant à la visite de Mark Milley en «Israël», elle s’inscrit dans le cadre de l’avènement de la nouvelle administration US et de son approche du conflit israélo-palestinien. Milley serait venu à la demande de Biden pour dissiper les inquiétudes israéliennes à ce sujet.. Sur le front Nord Israël se tient toujours sur un seul pied." 

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV