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Cinq missiles s'abattent sur Bagram..... Retour à a case départ pour les USA

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La base américaine de Bagram en Afghanistan, cible d'une attaque à la roquette, le 19 décembre 2020. (Illustration)

Cinq roquettes ont été tirées samedi sur la base aérienne américaine de Bagram (nord-est) en Afghanistan, sans faire de blessés ni provoquer de dommages matériels dans l’enceinte, ont annoncé des responsables afghans et de l’OTAN.

Douze roquettes avaient été montées sur un véhicule, dont cinq ont été tirées à 6 h locales sur la base aérienne, a précisé la porte-parole du gouverneur de la province de Parwan, Waheeda Shahkar. Les sept autres roquettes ont pu être désamorcées par la police, a-t-elle dit.

« Des roquettes ont été tirées sur la base aérienne de Bagram ce matin », a confirmé un responsable de l’OTAN. « Selon des premières informations, il n’y a pas de blessés et la base aérienne n’a pas été endommagée », a-t-il ajouté.

Aucun groupe n’avait revendiqué l’attaque samedi matin, les talibans affirmant qu’ils n’en étaient pas responsables.

Le groupe terroriste Daech avait revendiqué une attaque similaire au mois d’avril.

Daech a revendiqué ces dernières semaines plusieurs attaques sanglantes dans la capitale, Kaboul, dont celles contre l’université et un autre centre éducatif, qui ont fait au total plus de 50 morts.

Cette nouvelle attaque intervient après la mort vendredi de 15 enfants dans une explosion survenue à proximité d’un rassemblement religieux dans la province de Ghazni, dans l’est de l’Afghanistan, qui a également blessé 20 personnes. Les autorités ont accusé les talibans d’être responsables de cette explosion, mais aucun groupe ne l’a encore revendiquée.

Les enfants et les adultes s’étaient réunis dans une maison pour assister à une lecture du Coran dans le district de Gilan, à environ 120 km de Ghazni, la capitale de la province. Des explosifs chargés sur une moto ont détoné près de l’habitation, et « 15 enfants ont été tués », a déclaré Waheedullah Jumazada, porte-parole du gouverneur de la province.

Dans les derniers jours de novembre, le Pentagone a annoncé qu’il réduirait ses effectifs en Irak et en Afghanistan à 2500 d’ici la fin du mandat de l’administration de Donald Trump. Il convient de noter que les États-Unis prétendent avoir 4 500 soldats en Afghanistan et 3 000 en Irak. L’ordre de Trump ne signifie pas le retrait complet des troupes américaines d’Afghanistan, mais dans la conjoncture actuelle, pour une raison quelconque, il s’est heurté à une levée de boucliers.

Aux États-Unis, certaines figures républicaines de premier plan au Sénat ont qualifié l’ordre de Trump de retirer les troupes américaines d’Afghanistan de « décision hâtive et précipitée », décision qui serait, selon elles, lourde des conséquences désastreuses.

Le chef de file de la majorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell, est l’un des critiques qui ont qualifié ce retrait de geste contre les alliés américains et de victoire majeure pour les terroristes, avertissant qu’en plus des talibans et de Daech, Al-Qaïda sera également revivifié.

Après l’occupation de l’Afghanistan et de l’Irak respectivement en 2001 et 2003 sous George W. Bush, les États-Unis ont sombré dans un bourbier dont ils n’ont pas échappé depuis près de deux décennies ; une crise qui a non seulement augmenté les dépenses militaires de Washington, mais également exercé une pression sur les citoyens américains. En 2018, le département américain de la Défense a rapporté que les guerres en Afghanistan, en Irak et en Syrie avaient coûté aux contribuables américains plus de 1,5 billion de dollars depuis le 11 septembre 2001.

Mais les opinions divergent sur la question de savoir si l’occupation de l’Afghanistan visait simplement à éliminer Al-Qaïda. Certains experts sont d’avis que si l’objectif de l’invasion de l’Afghanistan était d’éradiquer le terrorisme et de rétablir la sécurité dans ce pays, les États-Unis auraient échoué dans cet objectif…

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV