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E-Press du 17 décembre 2020

La grosse colère des syndicats policiers contre Macron. ©AFP

Au sommaire :

1- Fakhrizadeh assassiné : nouvelles arrestations

Les services de sécurités iraniens ont arrêté des personnes qui ont fourni des armes et un véhicule pick-up utilisés dans l’assassinat du physicien nucléaire et vice-ministre de la Défense, Mohsen Fakhrizadeh. 

Selon le parlementaire iranien, les forces de sécurité ont identifié les éléments qui ont fourni le matériel logistique (armes et voitures) aux auteurs de l’assassinat. Les personnes qui étaient en contact avec eux ont été identifiées en plus de celles qui ont coordonné l’assassinat.

Le porte-parole de la commission de la sécurité nationale et de la politique étrangère au Parlement iranien, Abu Fadl Amami, a ainsi dévoilé d’autres dimensions de l’assassinat de Fakhrizadeh, lesquelles « seront discutées devant les députés et en présence du ministre de la Sécurité ».

« Le ministère du Renseignement a soumis un rapport sur son action et ses initiatives face aux tentatives de l’ennemi de s’infiltrer dans le pays. Si bien que l’ennemi a été forcé à recourir à des moyens inhabituels pour commettre son acte terroriste », a-t-il dit.

Le directeur du Centre de recherche et de technologie du ministère iranien de la Défense, Mohsen Fakhrizadeh, a été assassiné le 27 novembre par le Mossad. 

Source : Al-Masdar News

2- Interview 

Les sanctions économiques appartiennent, comme chacun le sait, à la panoplie bien connue de l’arsenal de répression des États-Unis. L’Iran, depuis 2018, est à nouveau la victime de cette stratégie de la pression économique déployée à des fins politiques.

Mais a-t-elle été efficace ? Vu que la pression maximale sur l’Iran a fini par provoquer l’échec de Trump aux présidentielles entre autres facteurs, la réponse est non.

Xavier Dupret nous explique.  

Source : PressTV

3- La Résistance française existe-t-elle ? 

Des milliers de personnes sont descendues dans les rues de Paris ces derniers jours pour exiger que l’État mette au rencart un projet de loi sur la sécurité qui criminaliserait le fait de filmer des policiers en service. Le gouvernement français cible depuis longtemps les journalistes qui filment les violences policières dans les « banlieues », des banlieues où vivent de nombreuses personnes de couleur, et la nouvelle loi de sécurité est clairement destinée à lui donner plus de munitions pour entraver ces efforts journalistiques visant à exposer la vérité qui dérange.

En juin 2019, par exemple, la police française a violemment arrêté Taha Bouhafs, un reporter du site d’information Là-bas Si J’y Suis, et lui a confisqué son téléphone portable pour le « crime » d’avoir filmé des violences policières lors d’une manifestation de travailleurs sans-papiers en banlieue parisienne.

Il a été accusé d’outrage à la police et de rébellion avant d’être libéré le lendemain. Et ce n’était même pas la première fois que Bouhafs faisait face à la colère des forces de sécurité françaises pour avoir tenté de dénoncer leur violence.

Sa persécution par la police française a commencé en 2018 lorsqu’une photo qu’il a prise d’un policier attaquant un manifestant a déclenché une enquête qui a révélé que le policier était Alexander Benalla – chef de cabinet adjoint du président français Macron.

Bouhafs et de nombreux autres journalistes comme lui, qui s’efforcent de dénoncer les brutalités policières racistes en France, ont été pris pour cibles, détenus et maltraités par la police française ces dernières années. Et tout cela avec le soutien du gouvernement français.

Tout en répondant aux critiques selon lesquelles l’article 24 du nouveau projet de loi sur la sécurité empêcherait les journalistes de faire leur travail librement et en toute sécurité, par exemple, Aurore Berge, députée du parti au pouvoir, la République en mouvement (LREM), a déclaré que « tous les Français ne peuvent pas se dire journalistes ».

L’administration Macron s’est également montrée particulièrement sur la défensive face aux images affichées par des scènes de répression policière à l’encontre de manifestations.

Cette nouvelle loi est en fait probablement une mesure de représailles contre les manifestants des Gilets jaunes qui ont causé beaucoup de maux de tête au gouvernement en postant sur les médias sociaux des vidéos de brutalité policière lors des manifestations.

Le fait que le gouvernement légifère pour limiter la sensibilisation du public et le débat public sur la répression des manifestations est révélateur et troublant pour les mouvements de plus en plus importants en faveur de la justice raciale dans le pays.

Source : Réseau international

 4- La Russie barricade la Crimée 

Le plus grand groupe des forces aérospatiales russes est stationné sur le territoire de la Crimée.

Les autorités ukrainiennes se sont plaints à l’OSCE du fait qu’à partir de 2020, la Russie avait transformé la péninsule de Crimée en une forteresse presque imprenable, déployant au moins une centaine d’avions de combat et une cinquantaine d’hélicoptères de combat sur des bases aériennes locales, ce qui revient à dire que toute tentative d’envahir cette région serait pratiquement suicidaire même pour les armées les plus puissantes du monde.

Le ministère ukrainien de la Défense a fourni à l’OSCE des informations sur le déploiement des armes et du matériel militaire des forces armées russes en Crimée. Les images présentées représentent l’ensemble du groupement de troupes russes sur le territoire de la péninsule, et d’ici 2025 le nombre de militaires et d’armes déployés ici augmentera encore davantage.

Selon les données présentées, une centaine d’avions de combat, une cinquantaine d’hélicoptères de combat, plus de 600 véhicules blindés, plus de 280 pièces d’artillerie, 12 systèmes de défense aérienne, 26 navires de guerre, dont ceux armés de missiles de croisière Kalibr, se trouvent actuellement sur le territoire de la Crimée. Ainsi que deux sous-marins. En fait, les informations fournies par Kiev suggèrent que la péninsule de Crimée est bien mieux protégée de toute invasion extérieure que presque tous les pays d’Europe.

Source : Avia-pro

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SOURCE: FRENCH PRESS TV