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E-Press du 12 décembre 2020

Le professeur Jean-Bernard Fourtillan. ©Twitter

 

Regardez et téléchargez cette vidéo sur Urmedium.com

Au sommaire :

1- Asie centrale : l’Iran de retour ! 

Jeudi 10 décembre, le chemin de fer Khaf-Herat a été officiellement inauguré, sous les ordres des présidents de l’Iran et de l’Afghanistan.

350 kilomètres de voie ferrée en quatre tronçons pour relier l’Iran à l’Afghanistan et réduire ainsi en miettes près de 20 ans d’efforts de guerre émaillés de crimes des USA pour priver l’Iran de tout accès à l’Asie centrale... 1 million de passagers et 6 millions de tonnes de marchandises à être déplacés par an entre Khaf et Herat, la seconde métropole afghane.

Lors de l’inauguration qui s’est faite par visioconférence, le président iranien, Hassan Rohani n’y est pas allé par quatre chemins pour définir le chemin de fer comme un projet stratégique réalisé en pleines sanctions US. Pour de nombreux observateurs, c’est la première illustration économique commerciale du méga accord Chine-Iran annoncé au mois de juillet.

Or, cet accord couvre aussi une dimension géostratégique. La ligne ferroviaire Iran-Afghanistan, reliant Khaf située au sud-est de la province de Khorassan Razavi à la ville de Herat dans l’est de l’Afghanistan, vise à compléter une partie du corridor ferroviaire international est-ouest et à développer l’économie de la région.

L’Iran dispose de trois routes de transit transfrontalières au nord-est et à l’est grâce auxquelles l’Afghanistan peut avoir accès au monde extérieur.

Avec Pars Today

2- Covid-19 : « Mentez sinon on vous interne ! »

Le professeur Jean-Bernard Fourtillan, qui accusait récemment l’Institut Pasteur d’avoir fabriqué le coronavirus, a été écroué, puis interné après examen médical. Il faisait l’objet d’un mandat d’amener d’un juge d’instruction.

Le militant anti-vaccination, interrogé dans le documentaire « Hold Up », aurait été interné dans un hôpital psychiatrique du Gard contre son gré quelques jours après sa plainte contre l’Institut Pasteur.

Avec Libération et Réseau international

3- À combien Mohammed VI a vendu le Maroc ? 

À la veille de l’annonce de la normalisation des rapports avec Israël, le Maroc a levé 3 milliards de dollars sur le marché financier international. Il s’agit d’obligations de 750 millions USD sur 7 ans, 1 milliard USD sur 12 ans et 1,35 milliard USD sur 30 ans. Trois tranches donc avec des maturités allant jusqu’à 30 ans, ce qui revient à ligoter totalement l’État marocain dont le gouvernement a levé sur le marché des Euro-Bonds, mais en dollar. L’opération a été réalisée mardi 8 décembre. Le Maroc a été accompagné par Barclays, BNP Paribas, JP Morgan et Natixis.

Les taux d’intérêt pour les trois tranches sont respectivement de 2 375 %, 3 % et 4 %. Ce qui montre que la prime de risque du Maroc a sensiblement augmenté, dans le sillage de la dégradation des finances publiques de tous les pays consécutivement à l’impact de la crise du coronavirus. L’objectif de cette levée est justement de financer le déficit budgétaire qui s’est sensiblement creusé et devrait frôler les 8 % du PIB en 2020. C’est dont un État totalement endetté qui tombe dans le piège US/Israël. Mais ce n’est pas tout : pour convaincre le Maroc d’accepter de normaliser ses relations avec Israël, Trump a reconnu la souveraineté du royaume sur le Sahara occidental et promis par ailleurs « trois milliards de dollars » d’investissements, selon le New York Times, qui précise qu’une société du roi Mohamed VI en est le bénéficiaire.

Le Maroc n’a pas commenté ces informations. En 2017, alors que les États-Unis étaient en négociations avec le royaume chérifien sur la question de la normalisation des relations avec Israël en contrepartie de la reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, l’administration Trump « a promis trois milliards de dollars d’investissement directs au gouvernement marocain », rapporte le New York Times (NYT). Une information confirmée par des sources officielles et un sénateur républicain, selon le média, qui indique que les négociations ont eu lieu entre les deux parties « par l’intermédiaire de l’homme d’affaires Yariv Elbaz ». Les autorités marocaines n’ont pas encore réagi à ces informations.

Avec Médias 24

4- L’élargissement de l’UE aux Balkans occidentaux, bloqué ?

Les conclusions du ministre de l’UE sur l’élargissement aux pays des Balkans occidentaux ont été bloquées et il est peu probable qu’elles soient adoptées comme prévu lors de la réunion du Conseil de l’UE de demain, a appris Tanjug à Bruxelles.

Le Conseil de l’UE déclare qu’il reste « quelques heures de plus » pour un éventuel accord, et les ministres généraux de l’UE à l’ordre du jour de la réunion de demain placent la question de l’élargissement sous le point « toutes les autres affaires ».

La présidence allemande du Conseil de l’UE se dit frustrée par l’impossibilité de progresser sur la question du cadre de négociation pour la Macédoine du Nord, qui, du moins pour l’instant, a bloqué le processus d’adoption de conclusions sur tous les pays du processus d’élargissement.

Nous avons tout fait pour arriver à un compromis, mais jusqu’à ce moment, il est impossible de le faire. Nous ne sommes pas satisfaits du fait que la Bulgarie bloque les négociations d’adhésion en raison de problèmes historiques bilatéraux qui n’appartiennent pas au contexte de l’élargissement – ont déclaré les hauts diplomates européens.

Source : News-front.info

5- La Russie teste de nouveau son missile hypersonique Tsirkon, dépassant Mach 8 

Les forces russes ont testé avec succès un nouveau missile hypersonique baptisé Tsirkon, a annoncé le ministère russe de la Défense ce vendredi 11 décembre.

Le tir a été effectué depuis la frégate de la marine russe Amiral Gorchkov, en mer Blanche, au nord de la Russie. Il a détruit sa cible après avoir parcouru 350 kilomètres à une vitesse supérieure à Mach 8, détaille le communiqué ministériel.

C’est la première fois que le missile est tiré sur une cible côtière. En effet, Tsirkon avait déjà été testé deux fois, en octobre et novembre, contre des cibles en mer. Le succès des précédents tirs d’essai avait été salué par la Russie.

Source : Sputnik

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SOURCE: FRENCH PRESS TV