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Au sommaire :
1- L’OCS condamne l’assassinat de Fakhrizadeh
L’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) a condamné dans une déclaration, l’assassinat du martyr Fakhrizadeh, éminent scientifique de l’industrie iranienne de la Défense pour la Recherche et l’Innovation, qualifiant l’attaque ciblée d’« acte odieux ».
Dans cette déclaration, l’Organisation de Coopération de Shanghai a exprimé ses condoléances au Gouvernement de la République islamique d’Iran et à la famille du martyr Fakhrizadeh.
L’OCS condamne fermement toutes les actions déstabilisatrices dans la région, ainsi que le terrorisme, sous quelque forme que ce soit, indique toujours le texte. Selon l’organisation, de telles actions sont non seulement contraires à toutes les normes des relations intergouvernementales et du droit international, mais encore menacent la paix et la stabilité dans une région déjà fragile.
L’OCS a exprimé l’espoir de voir les auteurs de cette attaque lâche être identifiés et traduits en justice.
Source : IRNA
2- Quand la Chine double l’Amérique
Le patron du renseignement US a qualifié, dans un entretien au Wall Street Journal, la Chine de menace numéro un pour la sécurité nationale des États-Unis, l’accusant de subtiliser et donc de voler les brevets industriels et technologiques américains et de les copier avant de remplacer les compagnies US et occidentales produisant les produits issus de ces brevets.
La Chine est aussi accusée de mener des recherches biologiques interdites afin de créer des super-soldats, exploitant l’absence de barrières éthiques dans le domaine de l’ingénierie génétique et l’usage de l’outil CRISP. Enfin, la Chine est accusée de vouloir imposer au reste du monde son hégémonie économique, militaire et technologique.
Ces accusations interviennent au moment où la Chine a réussi à envoyer une sonde lunaire, Chang’e 5, autour de la lune et y faire alunir un module chargé de forer la surface lunaire et d’y extraire une petite quantité de roche lunaire qui doit être renvoyée vers la terre.
De ce fait, Washington se retrouve forcé à s’intéresser à nouveau à la lune, non pas pour les besoins de la science, mais par rivalité stratégique.
Source : Strategika 51
3- Erdogan à Poutine : « Je vais t’expulser de la Crimée »
Dmitri Peskov, porte-parole du président russe accuse la Turquie de vouloir pousser la Russie à se retirer de la péninsule de Crimée. Selon ce dernier, la partie turque prend des mesures très téméraires, auxquelles la Russie réagira à sa manière.
« La Crimée appartient à la Russie, ici nous avons des points de vue diamétralement opposés par rapport à Ankara. Nous continuerons de communiquer notre position constante sur la Crimée à nos homologues turcs. Nous communiquons notre position aux Turcs et continuerons de le faire avec beaucoup de patience et de constance », a déclaré l’attaché de presse du président russe.
Selon Dmitri Peskov, la question de la propriété de la Crimée n’est pas sujette à discussion, cependant, il a été rapporté plus tôt que la Turquie pourrait bloquer l’accès des navires russes à la mer Méditerranée, ce qui revient à compromettre l’action de la flotte russe dans la région de la mer Noire.
Source : Avia.pro
4- Un B-52 US a failli s’écraser
Un bombardier américain B-52 a failli s’écraser au-dessus de la Grande-Bretagne.
La dernière mission des B-52 américains en Europe a tourné à la catastrophe ou presque : « Il y a quelques heures, le personnel du tour de contrôle de la Royal Air Force Fairford ont reçu des signaux de détresse d’un bombardier stratégique américain B-52 dont le pilote, en raison d’une panne de moteur demandait un atterrissage en urgence, ont confié des ressources du Monitoring du transport aérien. Mais dû à la saturation de l’espace aérien, le pilote a enfin été obligé de poser son gros appareil dans une zone près de Birmingham. »
Sur son chemin du retour vers les États-Unis, « l’un des B-52H Stratofortress qui avait participé à la mission Global Power se déroulant dans la péninsule arabique, a rencontré ce 5 décembre de graves problèmes techniques et le pilote qui se préparant à un atterrissage d’urgence à la Royal Air Force Fairford tourne actuellement en rond brûlant du carburant... Le personnel de l’aérodrome a attribué le statut d’urgence à la demande », déclare un compte Telegram qui se nomme « Ligne opérationnelle ».
« Ce cas de figure est loin d’être le premier, ce notamment depuis le début de cette année, presque toutes les missions de bombardiers stratégiques américains B-52 en Europe se terminent par une urgence et, dans certains cas, l’avion ne peut pas du tout effectuer les tâches assignées, ce qui signifie que certains de ces bombardiers ne sont absolument pas préparés à de véritables opérations de combat. »
Source : Avia. pro
5- Pétrole de schiste : l’Amérique menacée ?
Les vingt-trois pays de l’OPEP+ ont finalement tranché le 3 décembre pour une légère augmentation de la production le 1er janvier prochain, suite à une hausse des cours en novembre de près de 25 %.
Alors que le Brent de la mer du Nord et le WTI (West Texas Intermediate) oscillaient ce 4 décembre entre 46 et 49 dollars, les pays producteurs se sont mis d’accord sur un accroissement de 500 000 barils par jour, contre les deux millions initialement prévus. Ayant chuté autour de 18 dollars en avril, le pétrole semble donc avoir recouvré de sa vigueur.
Les pays producteurs restent néanmoins réservés, une coupe de 7,2 millions restant de mise du fait de la réalité de la seconde vague de Covid-19. De la prudence : c’est justement ce que recommande Francis Perrin, spécialiste de la géopolitique des hydrocarbures au Policy Center for the New South et à l’Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS), qui estime devant les caméras de Sputnik qu’il est dans « leur intérêt » de ne pas ouvrir d’un coup les vannes. Car l’équilibre reste fragile, notamment aux États-Unis, où le pétrole de schiste a particulièrement souffert durant cette année noire en raison de sa faible rentabilité.
Source : Sputnik