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Panique à bord , les "rats" quittent le "navire cassé" d'Israël...

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Le missile balistique iranien "Hajj Ghassem" d'une portée de 2000 km. Trajet Téhéran-Tel-Aviv, 1900 km. ©Tasnim

Il fut un temps où les analystes militaires sionistes, se référant à la longue liste des face-à-face Entité sioniste/Résistance se payaient le luxe de parler de ce qu’ils qualifiaient de « victoire des ennemis par la non-défaite », victoire qu’ils définissaient comme suit :  "C’est une victoire de propagande et en aucun cas sur le terrain... car le Hezbollah et Gaza tout comme les pro-iraniens d’Irak et de Yémen ont développé une sorte « d’équilibre de victoire » qui a entraîné une dissuasion anti-Israël par la masse de fusées intelligentes de précisions... masse balistique dont Israël est évidemment conscient, mais contre quoi ne mène aucune action militaire directe ».

Il a fallu des années de guerre en Syrie et la colossale défaite de la campagne de guerre dans la guerre d’Israël face à des batteries de missiles antimissiles Khordad-3 et Bavar-373 livrés à l’armée syrienne dans le cadre d’un pacte militaire signé en juin 2020, pour qu’à cet argument parfaitement bancal, longtemps vendu à l’opinion occidentale, se trouve des contradicteurs dans les rangs mêmes des généraux sionistes comme Daniel Brick qui soulignait il y a peu : " Des années durant, on nous a fait croire que l’armée de l’air israélienne remportait des victoires en Syrie en y multipliant des raids aériens et au missile contre les convois d’armes iraniennes à destination du Hezbollah ou encore contre des positions de la Force Qods.... On a nous a dit que ces raids avaient fini par pousser la Force Qods à réduire sa présence... Puis Naphtali Bennette (ex-ministre de la Guerre) a avoué qu’Israël n’avait réussi qu’à détruire un convoi sur 4 ! ... Et dire que tout au long de ces années les Iraniens se moquaient de nous en travaillant sur un terrifiant » anneau de missiles » qui nous encercle du Nord au Sud et depuis que Ansarallah a des missiles de croisière... on est aussi assiégé en mer... » 

Puis, vint ce fatidique 27 novembre 2020, date à laquelle l’entité a commis la fatale erreur de croire encore possible, une inversion du rapport des forces Empire/Résistance en sa propre faveur, et ce, en assassinant lâchement l’un des plus brillants physiciens nucléaires iraniens, Fakhrizadeh. Ces 5 jours ont été plus longs qu’un siècle pour un régime israélien qui a de plus en plus l’air d’une grenouille singeant un bœuf. Oubliant leurs contorsions analytiques, les chroniqueurs militaires sionistes reconnaissent désormais qu’il est impossible qu’Israël remporte une quelconque victoire militaire si une guerre venait à éclater face à l’Iran : cette impression de défaite militaire se lit d’ailleurs à une crainte existentielle de voir Israël disparaître pour de bon en cas de riposte iranienne.  

L’ancien conseiller adjoint à la sécurité intérieure d’Israël, Chuck Freilich, vient ainsi de reconnaître sur CNN qu’Israël est « fichu » : 

« L’Iran est une puissance régionale et c’est dangereux de jouer avec lui. Je pense que l’Iran est notre premier ennemi, si puissant, avancé et si loin que nous ne pourrions pas l’emporter sur lui. Nous ne pouvons pas gagner contre l’Iran. Nous pouvons peut-être nous défendre, mais nous ne pouvons pas vaincre l’Iran ». L’aveu est de taille et va avec cette panique qui secoue en ce moment même le QG d’Israël où le ministre de la Guerre, selon des informations, aurait dissous le Parlement rien que pour échapper à la vengeance iranienne. 

Et pourquoi avoir liquidé le gouvernement d’une entité qui a déclaré la guerre à la Résistance et qui se trouve donc en état de pré-Guerre ? 

Un autre chroniquer sioniste, Édouard Gris répond : « Nous avons à faire à des missiles de croisière, des drones d’attaques avec fusées air-sol, des drones suicidaires et toute sorte d’engins volants, capables de porter des explosifs au cœur d’une cible. Le Hezbollah au Liban, par exemple, possède des milliers de missiles Scud 7, qui depuis le Liban sont capables d’atteindre des cibles au-delà de Beer-Shev’a, soit 220 km de la frontière israélo-libanaise. Et les milices chi’ites en Syrie sont équipées de fusées similaires qu’ils tireront en même temps que le Hezbollah. Et n’oublions pas le Hamas à Gaza qui rejoindra “la fête”, en balançant des missiles “Grad”, dits “Katioucha” avec 20 kg de TNT, qui vont jusqu’à Ashdod (40 km) et des “Qassam” 10 kg TNT, au-delà d’Ashkelon à 20 km. Et on ne parle pas des missiles de croisière et de bombes à fragmentation arrivés depuis peu à Gaza et prêts à être tirés par le Jihad islamique... »

Et comment Israël pourra-t-il faire face à cette terrifiante perspective ? La défense antimissile se décompose en sept domaines, et à mon grand regret, chacun de ces domaines souffre d’insuffisances matérielles ou conceptuelles. Le premier domaine c’est la défense antiaérienne, à savoir le système multicouche (5 couches), qui commence par la couche la plus basse qui est le « Dôme de fer », puis la Fronde David (moyenne portée et missile de croisière). La couche suivante c’est les missiles sol-air « Patriot », contre les missiles lourds et avions. Puis, vient le « Khetz 2 », contre les missiles balistiques dans la haute atmosphère et le « Khetz 3 » contre les missiles balistiques hors atmosphère, venant de centaines ou milliers de kilomètres, à têtes multiples conventionnelles et nucléaires, qui heureusement n’ont pas encore été utilisés dans notre région ».

Et le sioniste de se demander :

« Alors où est le problème ? Tout simplement, la quantité d’équipements, le nombre de missiles, les services d’aide au déploiement et les servants pour faire marcher tout cela sont nettement insuffisants. Et par malheur, le projet iranien de missiles intelligents a abouti, ce qui fait que tous les manques énumérés ci-dessus sont devenus catastrophiques. En un mot, le parapluie antiaérien israélien d’aujourd’hui est inefficace contre les milliers de missiles ciblant le territoire israélien simultanément. Et le domaine suivant la défense antiaérienne, que je considère comme plus importante que la défense antiaérienne, c’est le manque criant de moyens balistiques d’attaque. La politique d’armement de Tsahal, qui prévalait hier et aujourd’hui est de mettre la plupart des moyens sur l’achat d’avions, de production de chars... bref, équipement prioritaire d’armées de l’air et de terre. Par ailleurs, il n’y a pas en Israël d’armée balistique indépendante au même titre que les armées de terre, air et mer.

Sous une attaque balistique massive, aucune branche d’armée israélienne ne pourra s’organiser à temps, pour donner une réponse à cette attaque. Durant les premiers jours, les bombardements par missiles seront si intensifs, que la seule chose à faire sera de baisser la tête et rester dans les abris. Donc, en attendant que l’armée réussisse à s’organiser, la seule réponse aux attaques de missiles ne pourrait être qu’une contre-attaque balistique israélienne, mais cela, en l’état actuel de nos stocks de fusées et de lanceurs, s’avérera impossible ».

Et il poursuit : « Domaine suivant c’est la défense passive de la population. La majorité de la population du centre Néguev et sud Néguev (Néguev, la grande partie sud Israël, jusqu’au port d’Eilat, sur la mer rouge), ne dispose pas d’abris souterrains ou de chambres fortes. Un tiers de la population dans la zone de 45 km ne dispose pratiquement d’aucun abri et j’y inclus la population arabe essentiellement bédouine. Et dans le nord d’Israël, la situation est pire. Par manque de temps je ne détaille pas, mais par exemple dans les villages arabes de la Galilée, les abris sont une rareté. Dans ce domaine, de la protection des civils, l’État d’Israël reste absent et pratique la politique de l’autruche, pour ne pas voir le problème.

Le domaine suivant est la résilience de la population aux attaques massives de missiles. Cela dépend de l’efficacité des différentes branches de l’économie à fournir les moyens d’existence. À savoir, la nourriture, l’eau, l’électricité aident d’urgence, hôpitaux, etc. En Israël ce sont les municipalités qui sont responsables de la fourniture de tous ces services. Mais, nous avons vu que durant la 2e guerre du Liban en 2006, nombre de municipalités ont complètement dysfonctionné. À l’instar de la mairie de Safed, en haute Galilée, où du fait d’absence des fonctionnaires, a implosé ». 

Et de conclure : " D’ailleurs, la continuité de l’État en temps de guerre n’a pas été revue et adaptée depuis des lustres. Qui fait quoi, quelles sont des interactions entre différents, ministères, directions et autres entités étatiques ? Qui est responsable de quoi, et comment tout cela se coordonne-t-il ? Chaque commandement régional établit son propre plan d’action, sans coordination avec les autres régions. Dans la guerre moderne, l’organisation de l’État, définie il y a 40 ans est devenue obsolète. Nous avons vu encore en 1991, quand les Scud tombaient, la désorganisation, et l’anarchie sociale et politique, où a été entraîné le pays. » 

Certaines sources parlent d’une entité sioniste qui larguait cette semaine par les Émirats, Bahreïn et même l’Arabie de Ben Salmane, chercherait désespérément à contacter Téhéran !  On dit même qu'il pense aller frapper à la porte de Nasrallah .... !!! 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV