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"Pied de nez de la Résistance à Christopher Miller, assassin d'Abou Mahdi "

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Six missiles se sont abattus sur l'ambassade US à Bagdad, capitale irakienne, le 18 novembre 2020.©Tasnim News

Mercredi, une frappe visant l'ambassade-base US à Bagdad a laissé pantois les Américains qui avaient osé arrêter trois membres des brigades Ashab al-Kahf (composante de la Résistace" au centre de l'Iran. Une frappe aux sept missile d'une précision effrayante s'en était alors suivie sans que la DCA US installée en pleine ambassade puisse la contrer. Le porte-parole des Brigades Sayyed al-Chohada, affiliées aux Unités de mobilisation populaire, ( Hachd al-Chaabi) a souligné ce jeuid que la frappe de mardi soir contre l’ambassade américaine à Bagdad était un "message bien significatif": "le délai accordé aux forces américaines pour qu'elles débarrassent le sol irakien a déjà expiré". 

« Les groupes de Résistance irakiens n'ont pas d'accord avec les forces américaines. Mais ces groupes ont fixé un délai  au gouvernement américain de retirer ses forces d'Irak »a déclaré  Kazem al-Fartousi, lors d’une interview accordée à l’agence de presse irakienne,  Baghdad Today. Et de poursuivre : « L'échéance ne dure pas éternellement. En conséquence, l'administration américaine doit répondre à la demande du retrait de toutes ses forces d'Irak, afin d'éviter des frappes similaires ».

Il a expliqué qu’il n'y a pas de tiers ou de tentative de mélanger les cartes comme certains le propulsent, car les Irakiens s'arrogent le droit de riposter à tout agissement militaire des occupants.

« Cependant, les frappes du mardi 17 novembre étaient un message précis qui doit être lu correctement », a-t-il averti indiquant que celui qui a ciblé l’ambassade américaine est conscient de ce qu'il veut et le cas est soigneusement étudié.

Sept missiles ont visé le mardi, 17 novembre l’ambassade-base des États-Unis à Bagdad. Une attaque qui rompt près de deux mois de trêve décrétée par les groupes de la Résistance irakienne.

Depuis 27 septembre, Les États-Unis menacent de fermer leur ambassade qui leur sert de nid d'espionnage et de sabotage contre la sécurité nationale irakienne, sans toutefois de mettre en pratique cette menace. Depuis deux jours le nouveau secrétaire US à Défense reprend cette antienne  mais ne retire d'Irak que 500 des 17 000 forces US en présence. Ce qui est bien loin d'être satisfaisant.  Diverses sources rapportent que Washington pourrait viser les groupes de Résistance sous prétexte d'attaques à la roquette contre l'ambassade américaine dans la zone verte de Bagdad mais la Résistance annonce attendre de pied ferme une attaque US à laquelle elle répondrait de façon " surprenante". 

La Résistance irakienne exige l’expulsion des troupes US

Les groupes de Résistance irakiens ont souligné la nécessité d'expulser les Américains d'Irak. Ils considérer l'ambassade américaine comme une base militaire, qui agit contre les intérêts nationaux de l'Irak.

 « La décision du Parlement irakien d'expulser les troupes américaines et étrangères d'Irak ne reflète pas les demandes d'un groupe ou d'une tribu en particulier », a souligné Mohammad Karim, un député issu de la coalition irakienne du Fatah auprès du Parlement. Et d’ajouter : « Cette décision découle de la volonté de toutes les couches de la société irakienne. Le Parlement irakien a adopté une décision sur le renvoi des troupes de la coalition internationale sous commandement des États-Unis dans le but de protéger la souveraineté nationale et la sécurité du pays ».

Le gouvernement, a-t-il rajouté, doit mettre en œuvre cette vote dans les plus brefs délais et de toute urgence afin d’empêcher la violation de la souveraineté nationale de l'Irak par les États-Unis et d'autres pays.

« L’actuel gouvernement irakien ne montre aucune réaction vis-à-vis de la démarche illégale des États-Unis qui utilisent n’importe comment l’espace aérien et terrestre irakien », a-t-il déploré.  

Ces dernières semaines, la mise en œuvre de la décision du Parlement irakien visant à expulser les troupes américaines a été l'une des revendications les plus importantes des parlementaires.

Parallèlement, à cette exigence, la Résistance continue à dominer le terrain et à encercler les troupes US et leurs agents daechistes au sol. « Les combattants des Hachd al-Chaabi ont  tendu une embuscade à un véhicule des terroristes de Daech sur la route de communication au nord de la région d'al- Muqdadiyah, située dans la province de Diyala », a déclaré Mohammad al-Tamimi, l'un des commandants des Hachd al-Chaabi.

« De lourdes pertes ont été infligées à des éléments de Daech, et les opérations se poursuivent pour traquer les résidus de ce groupe terroriste », a-t-il fait savoir.

Une source de sécurité irakienne basée dans la province de Diyala a également fait part d’une attaque conjointe de l'armée, de la police et des Hachd al-Chaabi contre un bastion important de Daech à la frontière administrative des provinces de Diyala et de Salaheddine.

« Ce bastion était l'un des plus grands anciens fiefs d’Al-Qaïda et de Daech, et les résidus daechistes tentaient de le rétablir, afin de mener des opérations terroristes contre des civils et les forces de sécurité », a-t-il expliqué.

Malgré ses défaites, Daech active ses cellules dormantes. Des cellules dormantes perdurent dans des provinces comme Diyala, Salaheddine, al-Anbar, Kirkouk et Ninive, où les agissements des terroristes sont fréquents en dépit des opérations des forces armées qui s’emploient à nettoyer les quartiers de la présence des terroristes.

Lire aussi: Six militaires irakiens ont été tués ou blessés dans une attaque perpétrée par Daech

En décembre 2017, le Premier ministre de l’époque, Haïder al-Abadi annonçait la « victoire finale » et la « fin de la guerre contre Daech ».

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV