Ce lundi 2 novembre, l'Elysée a rejeté d'emblée la possibilité que l'un de ces quatre, avant qu'il ne soit trop tard, le président Macron s'excuse d'avoir insulté avec obstination et insistance des milliards de Musulmans : la France n'ira pas changer sa lecture de la liberté d'expression, a dit l'un des proches du président, croyant sans doute que ce coup de téléphone que l'Emirati Gharghach, ministre conseiller de Ben Zayed venait de donner à Jupiter suffirait, dans la foulée, à inverser le mouvement des capitaux arabes et musulmans qui commencent à quitter la France, ou encore à ramener dans les supermarchés les produits français boycottés. Or mais le Président se trompe s'il croit que sa formule ""Antisionisme = Antisémitimse"", ""Anti islam = Liberté"" d'expression va tirer cette fois le pays du pétrin dans lequel l'axe Israël/USA l'a précipité.
Au fait, le coup de fil de Ben Zayed à Macron, donné sans doute sur l'ordre de Tel-Aviv visait à faire stopper net toute possible retour à l a raison. Déjà le fait d’apparaître à l'antenne d'Al Jazeera, chaîne TV frériste et à l'origine des épisodes les plus tragiques de la guerre en Syrie, invite à croire que tout ce que cherche le président Macron est de tromper la base musulmane. Du "sac à main" made in France de l'épouse d'Erdogan, brandi en ces temps de boycott des produits français à cet appel à la limite de supplication de Le Drian pour que Ankara ré envoie son ambassadeur à Paris, tout ceci montre à quel point est joué sur une fausse note cette nouvelle partition du duo Macron-Erdogan qui après s'être entrecroisé en Libye et en Méditerranée, puis en Syrie voire au Caucase arrive enfin sur le territoire français. Au fait, à lire la presse israélienne qui était juste avant les pré-excuses de Macron exprimés sur Al-Jazeera aux anges, avant de se mettre à s'inquiéter que la tendance inverse, il est grand temps que la "République" en finisse "avec les Musulmans".
Aussi qu' Emmanuel Macron apparaisse sur l'écran «Al-Jazeera» pour confirmer «qu'il comprend les sentiments des musulmans à propos des caricatures offensantes contre le prophète Mohammed, et justifier ses positions défendant farouchement ces caricatures en disant que les réactions étaient basées sur des mensonges et la distorsion de ses paroles, cela gène voire inquiète profondément. Voici ce que l'éditorialiste d'Isreal Hayoum, Freddy Eytan écrit à ce sujet : " Après les attentats contre les Juifs de France, suite à la décapitation d’un professeur d’histoire, l’attentat contre des catholiques à l’église Notre-Dame de Nice, et 270 morts, assassinés par des islamistes, la France des Lumières devrait prendre conscience du fléau et se réveiller de son aveuglement, de sa bonté extrême, et sa tolérance exagérée."
L'incitation à l a haine, la volonté de transformer l'Etat français en une machine à tuer et à réprimer, à l'image d'Israel terrifient.
Et l'auteur de recommander : " Dans un état d’urgence, quand la nation entière est confinée, le président de la République possède tous les instruments et tous les moyens, juridiques, policiers et militaires pour agir et contrecarrer toute attaque possible, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Le temps est donc propice pour mener une bataille sans merci et sans pitié contre les fous d’Allah".
La fabrique de la guerre civile, voici ce qu'exige désormais l'axe US/Israël à Macron, un banquier érigé au rang de président d'une France qui pour avoir été bon an mal an "la Fille de l'Eglise", a été depuis toujours de se démarquer de la ligne anglosaxone et de prôner plutôt le dialogue que la guerre avec l'islam. La tentative de faire de la France une seconde Israël : "En Israël, chaque citoyen, chaque enfant est concerné par la menace terroriste. Résilience et vigilance prouvent que chaque suspect est dans le collimateur. Chacun est responsable de sa propre sécurité. C’est ainsi que les Français devraient se conduire contre les tentatives des actions isolées. Pour l’heure, il n’existe pas une autre alternative."
Ce n'est plus une dérive journalistique mais d'une réelle incitation à la guerre civile, de palestinisation des musulmans de France, d'israélisation de l'Etat français qu'il s'agit. A ce rythme, il existe le risque de voir la violence "terroriste" se perpétuer pour des mois à venir jusqu'à ce qu'Israël ait gain cause et que la France devienne la "Syrie" d'Europe. Après tout c'est en France qu'est née la filiale européenne la plus puissante de la Ligue de défense juive (LDJ, traduction de l'anglais « Jewish Defense League ») en 2000 d'un mouvement néosioniste créé à New York, aux États-Unis par Meir Kahane.
Une milice armée qui agit en connexion avec Le Kach, autre mouvement créé par Meir Kahane en Israël. N'est-il pas venu réellement à l'idée des autorités françaises d'enquête comment le crime de Nice est soudain sorti du cadre habituel des crimes daechistes déjà commis en France pour viser une basilique? Et comment un tel acte pourrait pousser à la fois à affecter les liens Chrétiens-Musulmans et à avoir des repercussions au Moyen Orient où l'axe US/Israël tolère de moins en moins les écarts de la politique traditionnelle française par rapport aux siennes? Pour que le drapeau tricolore soit remplacé par celui portant la toile de David il faut du sang, beaucoup de sang, selon Freddy Eytan. Emmanuel Macron a commis la grave erreur de s'en prendre à l'islam et de remettre en cause la paix et la quiétude sociales au miuex pour quelques voix d'extrêmes de plus au pire pour plaire aux riches lobbytes sionistes. Mais ce serait plus qu'une grave erreur que de liquider "l'Etat français" dans le sang de ses fils. l
