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Comment Ia mission moyen-orientale du Rothschildien Macron risque de faire imploser la France!

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Premier minsitre israélien, Benjamin Netanyahu et le président français, Emmanuel Macron. (Archives)

Ceux qui croit que Jupiter a délaissé la France, rongée par un amas de crises (dette, Covid-19, chômage, insécurité, re-confinement...) pour jouer aux "supermans" au Moyen-Orient, tantôt au Liban dans des habits (bien trop larges pour lui de tuteur), tantôt en Irak et tout ceci avec des sorties bien calibrées en Méditerranée orientale, en Syrie, voire au Caucase, ont bien tort. La mission du Rotchildien Macron au Levant où il est censé jouer le rôle de "bon flic" dans un scénario US/Israël entièrement axé sur la "normalisation" a aussi un volet franco-français. 

Dimanche dernier, soit quelques heures avant qu'Emmanuel Macron ne s'en prenne au Hezbollah, la traitant de "milice déchaînée contre les civils en Syrie", l'accusant implicitement de "crime de guerre", chose que Paris n'a cessé de commette en Syrie depuis 2011 avec sa contribution directe dans la création d'"al-Nosra", des "Casques blancs", ou encore des "noyaux kurdes séparatistes" et ainsi de suite, un contact téléphonique a eu lieu entre Macron et le prince héritier saoudien Ben Salmane. Les agences de presse disent que "Jupiter" aurait cherché à convaincre MBS d'accepter que le Libano-saoudien, Saad Hariri, remplace le Franco libanais Mustapha Adib à la tête d'un cabinet libanais totalement formaté à naître, histoire de faire la suite du chemin ensemble. La réponse aurait été "non", puisque Riyad refuse systématiquement tout cabinet au Liban dans lequel prendrait part le Hezbollah. Reste que ce contact téléphonique veut dire beaucoup de choses en ces temps où le président français tend à enfourcher chez lui le cheval de la lutte contre "le séparatisme"! 

Vendredi, Emmanuel Macron a ainsi annoncé un projet de loi du gouvernement français pour lutter contre le « séparatisme religieux », projet visant à empêcher la propagation des « idées extrémistes », genre d'idées que les créateurs de Daech sèment à la longueur de l'année en Irak, en Syrie, en Afghanistan ou encore au Yémen. À le croire, « dans certains endroits de notre République, il y a un séparatisme qui s'est installé, c'est-à-dire la volonté de ne pas vivre ensemble, de ne plus être dans la République, et au nom d'une religion, l'islam, en la dévoyant ». « L’islam est aux prises avec le fondamentalisme dans le monde entier, pas seulement en France. Il faut des mesures pour faire respecter les principes de la laïcité comme «ciment» de la France... C'est l’islamisme radical, qui «conduit souvent à la création d’une contre-société» ... et ...  le séparatisme et l'extrémisme en sont les résultats. « La France est déterminée à faire face à ces phénomènes qui ont mis au défi les lois et les valeurs de la République ».

Or le mot "séparatisme" a une connotation bien particulière dans la bouche d'un président garant de l'intégrité territoriale : est séparatiste celui qui a la "volonté d'une séparation politique entre une région ou une population et l'État auquel il appartient" et qui, partant, en cause la déstabilisation. Il demande donc à combattre pas uniquement "idéologiquement", mais par la voie des armes! Le chef de l'Élysée est-il en train de menacer une partie de la population française, harassée par les inégalités générées pendants des décennies pour cause de suivisme aveugle du système français aux diktats de guerre de l'outre-Atlantique ? Possible. Après tout, après les coups de Charlie Hebdo et d'autres attentats terroristes qui ont tous porté l'emprunte d'Israël et qui ont poussé la France à justifier sa présence militaire au Moyen-Orient, avec les impacts sur l'économie, le social, voire la politique, il faut des moyens pour réprimer la révolte.

Cette partie de la population que M. Macron dit avoir été "endoctrinée", "radicalisée", l'a été où exactement? N'est-ce pas les ONG pro-Riyad ou pro-Émirats qui en sont à l'origine? Puis cette "influence étrangère" dont parle Jupiter, à qui s'adresse-t-elle exactement?  

Bien que le président dise : « J'ai l'intention de renforcer le domaine de l'enseignement de la culture et de l'histoire islamiques en France en allouant 10 millions d'euros pour la création de la Fondation islamique française et la création d'un institut scientifique spécial dans le domaine d’islamologie », ce serait mieux si M. Macron explique aussi la nature de ses relations avec les États, nourris à la pensée daechiste, et qui continuent à produire Daech et à l'exploiter à fond ici, au Moyen-Orient où l'Arabie saoudite, les Émirats et leur ami israélien, ainsi que tout le monde le sait, jouent et rejouent la carte de "l'extrémisme islamiste". Quant au "séparatisme" qui mérite d'être lutté, cette lutte devrait être partout la même, que ce soit parmi les Kurdes de Syrie ou ceux d'Irak.

Cependant, le président Macron se contredit quand il prêche les "droits des Kurdes à avoir leur État" et ignore les revendications minimalistes des jeunes français d'origine maghrébine qui consiste à avoir non pas un État, mais tout simplement les mêmes droits que les autres à une vie descente. Mais dans l'esprit de ce grand "Ami d’Israël" qu'est M. Macron, le "séparatisme" et "l’extrémisme" n'ont rien à voir ni avec Israël et encore moins avec l'Arabie des Salmane... Aux dernières nouvelles, c'est le petit centre des chiites de Paris, fermé à verrou il y a deux ans, qui a été le théâtre d'une descente policière à la mi-septembre et les membres en ont été arrêtés... sans raison. Ils ne sont pourtant pas des "extrémistes" ni n'appellent à combattre la République, mais ils se trouvent en prison...Visiblement pour cause de sympathie envers le Hezbollah et d'antipathie envers le wahhabisme saoudien et le sionisme...Le volet français de la mission de Jupiter reprend son volet moyen-oriental.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV