En Irak, les USA émettent des signes d'essoufflement et cherchent à cacher une royale marche arrière : après avoir menacé de fermer leur ambassade-base militaire et de liquider un à un les commandants du Hezbollah d'Irak et d'Asaïb al-Haq, les opérations anti-US ont gagné en ampleur! Au sud et au nord de Bagdad des convois militaires US ont passé un sale temps ces dernières heures et on dit même qu'à al-Anbar où se situe Aïn al-Asad, l'heure est à une extension des agissements des troupes US qui quittent les quatre coins de l'Irak pour se mettre à l'abri dans la plus grande base militaire US dans le pays.
Visiblement, ce moyen de chantage qu'a été "le spectre brandi d'une ambassade US fermée" et partant une rupture des relations diplomatiques "Irak-USA" et enfin, de possibles frappes à lancer contre les forces militaires irakiennes n'a pas fonctionné du tout! Au fait, avec tous les arts du monde, les courants pro US en Irak ne sauraient convaincre les Irakiens du bien-fondé de la présence d'une ambassade US à Bagdad qui juste quelques heures avant l'attaque terroriste de lundi ayant coûté la vie aux cinq membres d'une famille à Radwaniyah, un quartier de la capitale, s'était livrée aux tirs de missiles antimissiles rien que pour terroriser la population.
En Irak, des Brigades du Hezbollah (Kataëb Hezbollah) ont dénoncé mardi dans la soirée l’implication des services secrets US et surtout de la CIA, trop active en ce moment en Irak bien que de plus en plus limitée dans l'attaque à la roquette contre Radwaniyah, zone résidentielle située près de l'aéroport de Bagdad. « L'opération criminelle à Radwaniyah porte les traces des services de renseignement américains, et il existe de nombreuses preuves scientifiques à l’appui », lit-on dans le communiqué appelant d'ailleurs et de manière la plus ferme à la création d'une un comité conjoint des Unités de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi) et du ministère de l'Intérieur pour ouvrir une enquête sur ce crime.
Pour l'heure, le PM Kazemi n'a pas répondu mais on sait que mardi l'ambassade US ou mieux dit la base américaine à Bagdad accueillait les représentants de 33 pays alliés ou membres de l'OTAN et la montagne a fini par accoucher d'une souris : Un communiqué vient ce mercredi d'être publié à Bagdad où les pays de la coalition remercient Kazemi de sa réaction sécuritaire à l'incident d'al Rizwaniyah.
Au fait, le blocage est total : incapables de se livrer à des frappes aériennes massives des positions de la Résistance puisque totalement désarmée par les opérations croissantes et parfaitement calibrées au sol des Résistants lesquelles ont de facto coupé toutes les artères d'approvisionnement des troupes américaines, Washington est dans l'impasse. Et la menace de fermer l'ambassade US n'a fait qu'empirer les choses.
Le mois dernier, al-Kazimi a rencontré le président américain Donald Trump à Washington pour le persuader de maintenir les troupes américaines en Irak. Des semaines plus tard, l'administration Trump a annoncé qu'elle réduirait presque de moitié le nombre de ses forces installées en Irak à 3 000, d'ici la fin octobre. Et ce fut un premier retrait. Au fait Trump semble avoir réalisé que la tache est désormais impossible, celle de vouloir maintenir l'Irak sous l'occupation.
Alors pourquoi l'attaque de Radwaniyah?
"Il va sans dire que l'ambassade des États-Unis est un nid d'espionnage et un entrepôt d'armes lourdes. Washington utilise son ambassade comme un site d'espionnage et depuis peu un site militaire et il lui est impossible de la fermer et de quitter pour de bon l'Irak. Autant embraser l'Irak avant de le quitter".