Selon certains médias américains, Mark Esper pourrait subir le même sort que James Mattis, le premier secrétaire à la Défense de l'administration Donald Trump, qui a été contraint de démissionner en raison de ses désaccords avec le président sur le retrait des troupes américaines de Syrie.
« L'armée américaine est chargée de maintenir le pays en état d'alerte contre la Corée du Nord », a ajouté Esper lors d'une cérémonie à Hawaï hier.
« La diplomatie pourrait mettre fin à l'impasse dans laquelle se trouvent les relations entre Washington et Pyongyang », a-t-il précisé.
CNN a précédemment rapporté que Esper est sous la pression de Trump pour retirer les troupes américaines de Corée du Sud et que la demande du président américain va à l'encontre de ce à quoi Esper prépare son armée, à savoir une confrontation avec la Russie et la Corée du Nord en temps de crise.
Depuis sa prise de fonction, Trump a mis dans son ordre du jour des discussions avec Pyongyang pour sortir de l'impasse nucléaire de la Corée du Nord. Mais le président sud-coréen Moon Jae-in dans sa première prise de position ouverte en 2020 envers les négociations nucléaires entre les États-Unis et la Corée du Nord a affirmé que les pourparlers n'avaient pas beaucoup progressé l'année dernière.
« Il est regrettable que les dirigeants américain et nord-coréen n'aient pas réussi à parvenir à un accord lors de leur deuxième réunion officielle en 2019 à Hanoï, la capitale du Vietnam », a-t-il déclaré.
Moon Jae-in a qualifié l'incapacité des deux pays à parvenir à un accord d’obstacle majeur à l'avancement du processus de paix durable dans la péninsule coréenne.