Le ministre israélien des Affaires étrangères a appelé les pays de l’Amérique latine à interdire les activités du Hezbollah. Cette demande a été formulée lors d’une rencontre en Palestine occupée avec les ambassadeurs des pays d'Amérique.
« Le terrorisme affecte tous les pays et nous devons y faire face par tous les moyens surtout en boycottant le Hezbollah », a prétendu Gabi Ashkenazi, ministre israélien des Affaires étrangères.
« Certains d’entre vous ont subi des dommages de la part du Hezbollah. Si les activités de ce dernier sont déclarées illégales, nous serons reconnaissants », a-t-il assuré.
Gabi Ashkenazi a également souligné qu'il avait abordé cette question lors de discussions avec ses homologues dans tous les pays, mais l'accent est davantage mis sur l’Amérique latine car le Hezbollah y est beaucoup plus actif.
Auparavant, certains pays plus petits de l’Amérique latine dont la Colombie, le Honduras et le Guatemala avaient interdit les activités du Hezbollah.
Par le passé, le régime israélien avait formulé une demande similaire aux pays européens, mais un nombre infime y ont donné suite. Des pays comme la France n’ont pas encore approuvé la demande de Tel-Aviv.
Par ailleurs, le représentant spécial américain pour le Venezuela, Elliot Abrams, a fait part de la poursuite du soutien de l’administration américaine à Juan Guaido, chef de l’opposition vénézuélienne. « J’attends à ce que d'autres pays continuent de soutenir Guaido en tant que président après les élections législatives du Venezuela, le 6 décembre », a-t-il déclaré.
A la tribune de la Commission des affaires étrangères du Sénat, Elliott Abrams a souligné que Washington ne reconnaissait pas les élections législatives vénézuéliennes. Il a également annoncé des consultations avec environ 60 pays pour continuer à soutenir Juan Guido.
Lors d’une interview accordée à la chaîne NBC, Donald Trump a considéré le président autoproclamé comme le président élu du Venezuela. « En ce qui concerne le Venezuela, un incident se produira », avait-il lancé.
Ces derniers mois, Trump a imposé des sanctions aux secteurs du commerce et du transport maritime vénézuéliens, notamment en entravant l’exportation de pétrole, afin de faire pression sur le gouvernement de Nicolas Maduro, président démocratiquement élu du pays.