En février, juste avant que les USA ne perdent lamentablement la bataille d’Idlib et que le président Erdogan ne se rende au Kremlin pour signer la trêve, Ankara avait lancé une frappe au drone surprise contre le QG de la Résistance au sud d’Idlib provoquant la mort de 10 combattants du Hezbollah. Cette grave erreur stratégique commise au nom de l’amitié Israël-Turquie a valu à cette dernière la reprise par le Hezbollah, en quelques heures, de la localité stratégique de Saraqib et partant la reddition turque. Mais encore...
Le lundi 25 mai, le chef de la 1re Brigade du Front national de libération (al-Jabhat al-Wataniya al-Tahrir) a été tué dans l’attaque d’un drone contre son véhicule alors qu’il circulait dans la région de Jabal al-Zawiya à Idlib. Hisham Abou Ahmad, agent US/OTAN, a ainsi été liquidé.
Mais ce commandant terroriste a été tué par quel type de drone ?
L’opération aurait été menée par les unités de drones de la Résistance impliquant visiblement deux types de drones de combat à savoir Shahed-129 et Mohajer-6. Hisham Abou Ahmad aurai été pulvérisé à Jabal al-Zawiya par le Mohajer-6, selon des images publiées par des sites proches des terroristes.
Mais les succès des drones iraniens en 2020 ne se limitent pas à cela. Le 18 avril dernier, des informations ont rapidement été publiées sur les comptes des terroristes selon lesquelles un autre chef de guerre a été liquidé, au volant de sa voiture. Le gourou a été un opérateur de Tow, un certain Maher Kojak, de la 1re Brigade blindée. Selon les terroristes, le chef terroriste avait enregistré 155 chasses au missile antichar BGM71 Tow depuis le début de la guerre en Syrie.
Les 1re et 2e brigades côtières de l’ASL, formées par les USA, sont directement équipées de missiles Tow depuis 2014.
Les analystes militaires qualifient ces deux opérations de signe avant-coureur de ce qui pourrait être la bataille finale à Idlib, celle qui devrait être soldée par l’expulsion de la Turquie.
Seules les unités de l’US Air Force sont capables de mener des opérations d’une si grande ampleur et encore à l’aide des équipements et des technologies dix fois plus sophistiqués que ceux des forces alliées en Syrie. La dernière bataille d’Idlib n’aurait peut-être pas besoin d’une vaste mobilisation de troupes au sol ni de celle de l’armée de l’air syro-russe d’autant plus que les forces d’élite du Hezbollah en feraient vraisemblablement partie.