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Par crainte d'une attaque de l'armée syrienne, les forces françaises se retirent

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les forces de l’armée syrienne. ©Farsnews

Après l’envoi d’équipements militaires par l’armée syrienne dans le nord de la Syrie, un contingent de forces françaises de la coalition internationale, dirigée par les États-Unis, s’est retiré de cette zone, a rapporté le quotidien syrien al-Watan.

L’armée syrienne a transféré de nouveaux équipements militaires au nord de la province d’Alep et sur la route internationale Alep-Hassaké.                      

« Ces équipements ont été envoyés sur les positions situées près de silos ainsi qu'à l’intersection de la route d’al-Khataf vers le pont de Qara Qawzaq, dernière zone sur la voie reliant la ville de Manbij au fleuve de l’Euphrate », a déclaré l’analyste syrien des questions politiques, Jumaa al-Issa.

« Il est exclu que l’armée syrienne lance une opération militaire à ce stade », a ajouté al-Issa.

« Un contingent de l’armée française était présent dans une zone à proximité du village de Kharaws dans le rif d’Aïn al-Arab, mais elle l’a quitté pour prendre la destination du nord de la route internationale Alep-Hassaké lorsque l’armée syrienne s’en approchait », a-t-il précisé évoquant la situation déplorable des habitants de Manbij où dominent les Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenues par les États-Unis.

« La raison de l'insatisfaction croissante des habitants de Manbij sont les actions discriminatoires des FDS contre eux.  En fait, ils traitent les habitants de la ville comme des esclaves et les Kurdes se bercent dans leur idée d'y créer un État indépendant», a-t-il indiqué.

« Les FDS empêchent les habitants de Manbij de retourner chez eux. Les déplacés, originaires de Damas, d'Alep ou d’autres villes ne sont autorisés à regagner leur ville qu’avec un garant kurde », a poursuivi l’analyste syrien.

« Cette discrimination se poursuit  même en période de crise liée au coronavirus d’autant plus que l’interdiction de déplacement vise uniquement des habitants arabes et ne s'applique pas aux Kurdes», a souligné l’analyste syrien des questions politiques, Jumaa al-Issa.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV