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E-Press du 22 avril 2020

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Belgian Air Force: "Fait intéressant, les Belges ont publié des images filmées depuis le cockpit (et via le système de repérage monté sur casque du pilote) alors que les F-16 suivaient le russe Su-24, Su-27 et Su-30SM" ©twitter

Regardez et téléchargez cette vidéo sur Urmedium.com

Au sommaire :

1- USA/Russie, un clash imminent ? 

Des bombardiers russes ont à nouveau mené une attaque simulée contre le destroyer lance missile américain Donald Cook (DDG-75) de la classe Arleigh Burke en le coinçant en mer Baltique.

Suivant la version russe, un chasseur F-16 de l'armée de l'air belge fut envoyé d'urgence depuis sa base en Lituanie, en l’occurrence l'aérodrome de Šiauliai, pour chasser les chasseurs russes de la zone de Mission Baltic Air Policing, sous commandement belge depuis septembre, mais l’engin belge se fait à son tour surprendre par un escadron de chasseurs russes qui faisaient partie de l’attaque simulée contre Donald Cook.

Selon la version belge citée par le journal en ligne 7sur7, il s’agit de deux F-16 belges. Ils ont décollé tôt vendredi dernier de leur base en Lituanie pour intercepter des chasseurs russes qui se dirigeaient vers un destroyer américain en mer Baltique, rapporte le site.

Les avions de chasse russes se dirigeaient vers le destroyer américain USS Donald Cook, qui patrouille en mer Baltique au large des côtes lituaniennes. Les Belges ont décollé vendredi matin pour intercepter les chasseurs qui ne s’étaient pas annoncés et les tenir à l’écart de l’espace aérien des États baltes - l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie - et du navire américain, relate la source belge.

L’USS Donald Cook est manifestement une cible de choix pour les avions de chasse russes. En 2016, ceux-ci avaient survolé le destroyer américain à très basse altitude dans une manœuvre d’intimidation. Un hélicoptère russe stationnait également à quelques mètres de l’USS Donald Cook, explique en outre la source belge.

Sur les images vidéo présentées, on peut voir clairement que le chasseurs F-16 est poursuivi par un escadron d'au moins quatre avions de combat de l'armée de l'air russe - deux bombardiers de première ligne Su-24, un chasseur-bombardier Su-34 et un chasseur Su-27, et ce dernier, évidemment, couvrait deux bombardiers russes, bien que le but du vol du groupe d'avions de combat des Forces aérospatiales russes soit encore inconnu, reprend le site d'actualité russe Avia.pro avant de poursuivre :

Les experts russes sont d’avis que le seul F-16 belge décollé pour intercepter n'aurait aucune chance de survie au cas où la Russie voudrait vraiment détruire le destroyer américain. « Un F-16 de l'OTAN, décollé pour intercepter quatre avions de combat russes, n'est rien d'autre qu’un leurre. » Deux combattants russes de première classe auraient pu faire de lui des « aventures », mais ils ne l'ont pas fait pour des raisons tout à fait objectives, car ce dernier n'a exprimé aucune agression et n'a tenté aucune action provocatrice », - pensent les experts de l’aviation.

La classe Arleigh Burke (nommée aussi DDG-51 selon le numéro de nomenclature US Navy du bâtiment tête de série) est la plus récente des classes de destroyers américains. Cette classe de bâtiments multi-rôles équipés du système de combat Aegis a progressivement remplacé l'ensemble des destroyers américains.

2- Coronavirus: France vs Allemagne

Ces deux pays sont voisins. Pourtant, ils n’ont pas du tout géré l’épidémie de la même manière. Décryptage.

Une courte vidéo portant sur la comparaison entre la France et l’Allemagne, notamment sur l’affaire des tests, met en évidence les clivages entre les deux pays

« Nous sommes en guerre », annonçait Emmanuel Macron le 16 mars dernier au cours d’une allocution présidentielle. Il commençait par là-même une métaphore guerrière filée pour évoquer la pandémie de Covid-19, reprise allègrement par les médias, le gouvernement et de nombreux Français.

Près d’un mois plus tard, le 11 avril, le président allemand Frank-Walter Steinmeier montrait pourtant son vif désaccord avec ce type de vocabulaire : « Non, cette pandémie n’est pas une guerre. »

Derrière ces deux conceptions très différentes de la crise que nous traversons, se dessinent deux types de tactiques pour endiguer l’épidémie.

Les chiffres

Le 24 janvier, les deux premiers cas de Covid-19 sont découverts en France. Le 27 janvier, le premier cas apparaît en Allemagne. Deux mois et demi plus tard, l’Allemagne recense officiellement près de 4 000 décès, et la France près de 17 000. C’est quatre fois plus.

Les tests

Le 17 janvier, l’Allemagne met au point le premier test mondial de détection du Covid-19. Après la découverte du premier cas, un dépistage massif est mis en place pour identifier les personnes contaminées et les porteurs asymptomatiques, mais aussi pour limiter au maximum la propagation du virus.

Actuellement, l’Allemagne affirme dépister entre 300 000 et 500 000 personnes par semaine. Un chiffre quelque peu minimisé par le Premier ministre français Édouard Philippe : « Quand l’Allemagne dit qu’elle procède à 500 000 tests par semaine, est-on absolument certain qu’elle procède à 500 000 tests par semaine ? Je suis toujours très prudent lorsque je compare, et je crois que nous devons l’être. »

Côté français, environ 20 000 tests par jour étaient effectués à la fin du mois de mars. D’ici le 11 mai, les capacités de test devraient augmenter, selon Emmanuel Macron. « Le 11 mai, nous serons en capacité de tester toute personne qui présente des symptômes. Nous n’allons pas tester toutes les Françaises et tous les Français, ça n’aurait aucun sens. Mais toute personne ayant un symptôme doit pouvoir être testée », a-t-il annoncé le 13 avril.

Le confinement

Depuis le 17 mars, la France est confinée. En Allemagne, la population a été confinée le 22 mars, soit 5 jours après la France. Pour sortir, pas besoin d’attestation comme en France : chaque région édicte ses propres règles de confinement.

Alors que le confinement se prolonge au moins jusqu’au 11 mai pour la France, les autorités allemandes laissent entrevoir un déconfinement progressif à partir du 4 mai.

La situation dans les hôpitaux

L’Allemagne compte 28 000 lits en soins intensifs, dont 25 000 avec respirateur. La France en comptait seulement 5 000, le 29 mars. Même si l’Allemagne compte 16 millions d’habitants de plus que la France, le nombre de lits d’hôpitaux par habitant y est deux fois plus élevé.

Le 31 mars, 45 % des lits en soins intensifs étaient vides en Allemagne, alors que plusieurs hôpitaux français étaient déjà saturés. La France devrait rapidement porter sa capacité à 14 500 lits.

Par ailleurs, les principaux fabricants mondiaux de respirateurs sont implantés en Allemagne, pays qui investit beaucoup plus que la France dans la recherche. C’est même l’un des leaders de l’OCDE en la matière.

3- Photonews 

Des scènes de violence desquelles doivent désormais s’accommoder les étatsuniens et qui ont de quoi rappeler certaines scènes en Syrie

4- Vladmir Poutine : les sanctions américaines contre l'Iran constituent « une violation des droits de l'homme »

S'adressant mardi à son homologue russe, Vladimir Poutine, à l’occasion d’un entretien téléphonique, mardi après-midi 21 avril, Hassan Rouhani a émis l’espoir de voir la fin de la pandémie du coronavirus dans le monde dans un proche avenir grâce à une coopération et à une solidarité collective, rapporte le centre d’information présidentiel.

Soulignant la nécessité d'élargir la coopération et l'échange d'expériences entre l'Iran et la Russie dans la lutte contre la pandémie mortelle du coronavirus, le président Rohani a déclaré : « Les responsables des deux pays devraient essayer de poursuivre leurs échanges commerciaux tout en respectant les protocoles sanitaires. »

Toujours lors de ce contact téléphonique, le président russe Vladimir Poutine, se référant au déclenchement de la crise due au coronavirus, qui a touché la plupart des pays du monde, a souligné l'importance des efforts conjoints, de la coopération et de l'échange d'expériences entre les deux pays pour surmonter ces conditions difficiles avant d’insister sur le développement des relations irano-russes. Il a pour sa part souligné la nécessité d'accélérer la mise en œuvre des accords signés entre les deux pays.

Faisant référence aux sanctions américaines contre l'Iran, le président Poutine les a qualifiées de « violations des droits de l'homme » et a déclaré: « Malheureusement, on parle beaucoup des droits de l'homme en Occident, mais en pratique, ils se comportent différemment. »

Vladimir Poutine a également souligné l'importance de poursuivre les consultations sur les questions régionales et internationales, avant de qualifier d’ « importante » la poursuite des pourparlers des trois pays garants du processus d’Astana pour la paix intersyrienne (Iran-Russie-Turquie).

Source: IRNA

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV