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Idlib: Choïgou reçu par Assad

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le ministre russe de la Défense rencontre le président syrien Bachar Assad, le 23 mars à Damas. ©Farsnews

Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou et le président syrien Bachar Assad se sont entretenus ce lundi 23 mars à Damas sur l'accord de cessez-le-feu du 5 mars conclu entre Turquie et la Russie et de sa violation par les groupes terroristes.

Le mécanisme de la mise en œuvre de cet accord de cessez-le-feu en vue d'éloigner les terroristes de la route Alep-Lattaquié (M4) d'une distance de 6 kilomètres a également été au menu de cette rencontre.

Assad et Choïgou ont également parlé de la situation dans la zone d'al-Jazira de la Syrie (les trois provinces de Raqqa, Deir ez-Zor et Hassaké), du pillage par les États-Unis du pétrole syrien, des mesures prises par Damas pour maintenir la stabilité et la sécurité dans toute la Syrie, des efforts déployés par Moscou pour faire lever le blocus et les sanctions imposés à la Syrie, et de la coopération militaire entre les deux pays.

Plus tôt, le vice-ministre de la Défense, le général Alexander Fomin, a qualifié le boycott énergétique syrien d'inhumain et d’impitoyable dans une interview accordée au journal russe Izvestia. « Les États-Unis volent sans aucune honte la richesse nationale de la Syrie et empêchent en même temps l'énergie d'entrer dans le pays, ce qui est en contradiction avec le droit international humanitaire », a-t-il déclaré.

Sur le terrain, épaulés par les forces de l’armée syrienne, les habitants du village de Hamo dans la banlieue de Qamichli, dans le nord-est de la Syrie, ont empêché les troupes américaines d’entrer dans leur village.

Un convoi de 11 véhicules et blindés des forces américaines a tenté ce lundi de traverser le village de Hamo mais les habitants aux côtés des forces de l’armée syrienne les ont repoussés.

Les forces américaines empruntaient par le passé des zones dans le nord de la Syrie, y compris l'est de l'Euphrate, provoquant des protestations et manifestations.

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Lors de ces manifestations, des dizaines de civils ont été tués et blessés par les Forces Démocratiques Syriennes (FDS), soutenues par les États-Unis.

La ville de Qamichli est située dans le nord de la Syrie. Elle est frontalière avec la Turquie et l'Irak.

Les États-Unis avaient auparavant déployé illégalement plus de 7 000 soldats en Syrie. Ils les ont réparties sur 19 bases militaires dans les zones frontalières de l'est de la Syrie avec la Jordanie et l'Irak jusqu'à la frontière syrienne avec la Turquie.

La France et le Royaume-Uni, emboîtant le pas aux États-Unis, ont aussi illégalement déployé des forces militaires dans ces zones.

L'année dernière, le président américain, Donald Trump, a annoncé sa décision de retirer ses troupes de Syrie, mais plus tard, il a opté pour la réduction de ses militaires en maintenant illégalement 600 forces militaires autour des champs de pétrole.

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Après des agissements du groupe terroriste Daech en 2015, les États-Unis occupent illégalement des parties de la Syrie. Ils ont même fourni des aides militaires aux terroristes.

Avec l’entrée en octobre dernier des troupes turques dans le nord de la Syrie, les forces américaines déployées dans ces zones ont évacué leurs bases. Plusieurs de ces forces ont été transférées sur des bases américaines dans l'ouest de l'Irak.

Damas a demandé à plusieurs reprises le retrait des troupes étrangères déployées illégalement sur son territoire. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV