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1. Kaïs Saïed : « Si le gouvernement n’obtient pas la confiance on aura recours au peuple »
Dans un contexte politique difficile, Kaïs Saïed a annoncé que le Parlement sera dissous si le nouveau gouvernement n’arrive pas à gagner la confiance des députés et que dans ce cas des élections anticipées seront organisées.
Le président tunisien Kaïs Saïed a déclaré qu’il dissoudra l’Assemblée des représentants à partir du 15 mars et appellera à des élections anticipées à défaut d'un vote de confiance pour valider le futur gouvernement, rapportent les médias.
« Si le gouvernement qui sera présenté au Parlement n'obtient pas sa confiance, il y aura une dissolution du Parlement et un recours au peuple qui détient la souveraineté », a-t-il annoncé.
Avec Reuters
2. Libye : première mise en garde de Tunisie
Du tac au tac... Le président Saïed dont l'Amérique veut la tête pour avoir haut et fort dénoncé Israël, le Deal du siècle ou encore toute tentative de faire disparaître la cause palestinienne, a bien remis à sa place le général Smith. L'Amérique ne devra pas s'ingérer dans les affaires libyennes, elle ne devra pas non plus attiser la guerre, armer les parties, violer la souveraineté libyenne. Tout ceci, le président l'a dit haut et fort. Voici comment cette rencontre a été rapportée par les agences de presse :
Le président tunisien, Kaïs Saïed, a réitéré lundi la nécessité de résoudre la crise libyo-libyenne le plus loin possible de toute ingérence extérieure.
Il a tenu ces propos lors de sa rencontre, au Palais présidentiel de Carthage dans la banlieue nord de Tunis, avec Adam Smith, président de la Commission des forces armées de la Chambre des représentants des Etats-Unis, actuellement en visite en Tunisie.
Cité dans un communiqué de la présidence tunisienne, M. Saïed a mis en garde les États-Unis soulignant une solution libyo-libyenne loin des ingérences extérieures, réclamant que les Etats-Unis d'Amérique agissent en faveur de cette voie visant à trouver une solution politique pacifique dans le respect de la légitimité internationale afin d'épargner l'effusion du sang aux frères libyens.
3. Libye : la Mauritanie appuie le rôle de l’Algérie
La Mauritanie appuie le rôle « constructif et positif » que joue l'Algérie pour trouver une solution à la crise libyenne et salue l'initiative du président Abdelmadjid Tebboune pour accueillir le dialogue entre les frères libyens, a affirmé, jeudi, le ministre mauritanien des Affaires étrangères, Ismail Ould Cheikh Ahmed.
Répondant à une question, lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, concernant la position de son pays vis-à-vis de la proposition du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour accueillir le dialogue entre les frères libyens, M. Ould Cheikh a déclaré : « Nous saluons cette initiative qui apportera, selon nous, un développement positif dans la résolution de la crise libyenne, qui s'est aggravée et a atteint un niveau alarmant. »
Le chef de la diplomatie mauritanienne a fait état, dans ce cadre, d'une « grande convergence » des vues entre les deux pays, notamment en ce qui concerne la condamnation de toute forme d'intervention étrangère.
« L'intervention étrangère sous toutes ses formes ne peut qu'affecter la solution de cette crise et la sécurité dans la région », a-t-il ajouté, affirmant que la Mauritanie se « tient du côté de l'Algérie et est disposée à fournir des efforts pour solutionner cette crise ».
Assurant que « l'Algérie a toujours eu un rôle constructif et positif sous la direction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, dans la résolution de la crise en Libye », M. Ould Cheikh a réitéré le soutien de son pays à ces démarches, dans le cadre de l'Union du Maghreb Arabe (UMA) et du Comité de haut niveau de l'Union africaine (UA). Abordant les relations bilatérales, le chef de la diplomatie mauritanienne a indiqué que le volet économique « a de tout temps était au cœur de ces relations », en témoigne, a-t-il dit, la présence du produit algérien en Mauritanie. La coopération bilatérale « augure d'un avenir prometteur », a-t-il dit, soulignant la possibilité de réaliser une ligne ferroviaire reliant les deux pays.
Source : elmoudjahid
4. L’UE va engager des navires de guerre en Libye
Alors que la Mauritanie se tient du côté de l’Algérie pour solutionner la crise libyenne et estime que toute intervention étrangère pourrait aggraver la situation, les pays de l’Union européenne envisagent de déployer des navires de guerre vers ce pays.
Les ministres des Affaires étrangères de l’UE conviennent d’une nouvelle opération navale, ce qui selon eux a pour but de faire respecter l’embargo sur les armes à l’encontre de la Libye déchirée par la guerre.
Les pays de l’Union européenne ont convenu le lundi 17 février de mettre fin à l’opération Sophia, la mission navale du bloc en mer Méditerranée, et de lancer un nouvel effort axé davantage sur l’application de l’embargo des Nations unies sur les armes autour de la Libye, a déclaré le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, Jean Asselborn. « L’opération Sophia est close. Finie », a déclaré Asselborn à la presse à Bruxelles en marge d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE.
Source : beninwebtv
5. Cyber-attaques : Algérie Télécom se dote d’un centre opérationnel de sécurité
Lundi 10 février, Algérie Télécom a annoncé la création de son centre opérationnel de sécurité dont « l’activité principale consiste à veiller à la sécurité informatique dans l’ensemble des infrastructures de l’entreprise. »
« Des cellules composant ce centre permettront la détection d’éventuelles attaques et de vulnérabilité sur les applications et les plateformes d’Algérie Télécom et procéder à leur prise en charge en temps réel et opportun », explique l’opérateur historique de téléphonie fixe, dans un communiqué.
Outre ses propres installations, Algérie Télécom compte offrir ses services dans la sécurité informatique aux entreprises, ministères et autres organismes pour « faire face aux cyber-attaques » et d’« assurer la sécurité des technologies de l’information et des communications ».
Source : tsa-algerie
6. L’Allemagne et les USA espionnent la Tunisie, l’Algérie et le Maroc depuis 50 ans
Une enquête publiée par le Wahsington Post et ZDF a révélé des documents complets classifiés sur des opérations de la CIA. Ils prouvent que l’Allemagne et les États-Unis ont espionné pendant 50 ans des pays, dont la Tunisie, l’Algérie et le Maroc. Des appareils de cryptage truqués étaient utilisés à des fins d’espionnage.
Une enquête publiée conjointement, le mardi 11 février, par le Washington Post et un média allemand, a cité des documents complets classifiés qui résument les opérations de la CIA. Elle explique de quelle façon des millions de dollars d’équipements ont été vendus par la société Crypto AG à près de 120 pays, au début du XXI siècle. Aucun de ces gouvernements n’était au courant du fait que la société avait été créée secrètement par la CIA, avec la complicité des services secrets allemands, à travers un partenariat classifié.
Cette rocambolesque opération d’espionnage, qui a duré pendant près de 50 ans, a été baptisée du nom de code « Thesaurus » dans un premier temps, avant d’être ensuite appelée « Rubicon ». Le Washington Post en parle comme de la plus audacieuse de l’histoire de la CIA, la qualifiant même de « coup d’État du renseignement du siècle ».
Alors que les pays concernés étaient prêts à verser des fortunes à l’Allemagne de l’Ouest et aux États-Unis pour protéger leurs informations les plus secrètes, celles-ci étaient lues par plusieurs pays étrangers.
Source : afrik.com