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Au sommaire
1-Les agriculteurs prêts à prendre les armes? «Ça fait peur» !
Dans la nuit du 31 janvier au 1er février, un exploitant agricole d’Ambrières dans la Marne a ouvert le feu en direction de plusieurs personnes «susceptibles d'appartenir à la communauté des gens du voyage» qui tentaient de voler du carburant sur son exploitation. Un jeune de 19 ans a été grièvement blessé.
L’agriculteur prénommé Jean-Louis, âgé de 46 ans et sans antécédent judiciaire, a été alerté par un dispositif anti-intrusion. Il a appelé la gendarmerie et s’est rendu sur place, accompagné de son frère. Les deux hommes étaient équipés de fusils de chasse.
D’après le procureur de la République de Reims, Matthieu Bourrette, l’exploitant agricole a «tiré à deux reprises en l'air pour faire fuir les voleurs et une fois en direction de l'un d'eux, l'atteignant notamment à l'intestin grêle et au colon». L’auteur du coup de feu a été mis en examen pour tentative d’homicide volontaire et placé en détention provisoire.
La mise en examen d’un agriculteur de la Marne pour tentative d'homicide volontaire après que ce dernier a tiré sur un voleur de carburant a mis en lumière la problématique des vols dont sont victimes les exploitants agricoles. À bout, certains craignent qu’ils ne faillent se faire justice eux-mêmes...
Source : Sputnik
2-Des exercices militaires qui inquiètent Macron
La fréquence croissante des mouvements de navires à travers les zones contestées et les exercices militaires non annoncés menacent la stabilité mondiale, a déclaré vendredi le président français Emmanuel Macron, s'adressant à un public de l'École militaire de Paris.
"Les zones de tensions entre les pays augmentent, car elles montrent une force militaire sur le point de l'utiliser", a expliqué le leader français. "Cela se produit dans un certain nombre de zones maritimes contestées, notamment la mer Méditerranée, la mer de Chine méridionale et le golfe Persique. Sur le terrain, des exercices militaires à grande échelle sont menés à l'improviste. Des développements similaires ont lieu sous l'eau et dans les airs, où la pratique de tester les défenses antimissiles par des bombardiers stratégiques a repris ", a souligné Macron.
Il a également souligné de nouveaux domaines de confrontation entre les acteurs mondiaux. "C'est devenu une réalité dans l'espace numérique", a noté le président français.
Source : Presstv
3-Les élites militaires brésiliennes auraient désigné la France comme principale menace à la sécurité stratégique du pays
La France plaidant en faveur de l'internationalisation de l'Amazonie, l'élite de l'armée brésilienne voit ce pays comme la principale source de menace stratégique pour la patrie au cours des 20 prochaines années, écrit Folha de São Paulo. Le journal s’appuie sur des scénarios de sécurité à l’horizon 2040 auquel il a pu accéder.
Le projet en question considère la France comme étant «la seule menace constante » depuis que le président Macron a suggéré l'internationalisation de l'Amazonie face à la crise des incendies dans la région», écrit Folha de São Paulo.
Selon un autre scénario, en 2035, Paris officialisera «une demande d'intervention des Nations unies dans la région des Yanomami, annonçant son soutien sans restriction au mouvement d'émancipation de ce peuple autochtone» et deux ans plus tard mobilisera un «grand nombre de ses forces armées en Guyane française».
Dans d'autres scénarios est examiné le règlement de la crise vénézuélienne, avec ou sans la participation du Brésil, ou encore l'intervention brésilienne à Santa Cruz de la Sierra. «La nature pacifique du Brésil, qui n'a pas été impliqué dans les conflits dans la région depuis la guerre du Paraguay (1865-1870), n'est maintenue que dans l'un des quatre scénarios, celui dans lequel un budget fait défaut», lit-on dans l'article en question.
L'ambassade de France au Brésil a ironisé sur Twitter sur «l'imagination sans limites des auteurs de ce rapport», dont le journal Folha de S. Paulo a publié des extraits.
Source : Sputnik et RT
4-Acte 62: Macron veut la guerre ?
La manifestation prévue samedi 8 février vers l’Élysée a été interdite par le préfet de police.
Depuis le 17 novembre, le mouvement des gilets jaunes multiple les actions, émaillées parfois de violences et de dégradations. Lors de la première journée de mobilisation nationale qui avait réuni 282 000 personnes dans toute la France, de nombreuses scènes de heurts ont été constatées, notamment sur les Champs-Élysées et à la Réunion. Plusieurs agressions ont été recensées et deux personnes ont perdu la vie.
Le 17 novembre 2018, les « gilets jaunes » investissaient les ronds-points français pour ce qui allait constituer l’acte I de leur mouvement. Une mobilisation qui a puisé son origine dans la hausse des taxes sur le carburant et qui, au fil des semaines, s’est transformée en un mouvement beaucoup plus global, avec des revendications s’étendant aux questions relevant du pouvoir d’achat ou encore des droits des citoyens.
Source : Sputnik