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Manille a menacé Washington d'annuler le contrat militaire qui les lie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président philippin menace de rejeter l'accord militaire avec les États-Unis après l'annulation du visa de son ancien chef de la police. ©gmanetwork.com

Rodrigo Duterte, président philippin a menacé le jeudi 23 janvier de rejeter l'accord sur les visites des forces américaines aux Philippines (Visiting Forces Agreement, VFA) si les États-Unis « ne corrigent pas » l'annulation du visa de Ronald Dela Rosa, ancien chef de la police devenu aujourd'hui sénateur.

Duterte a formulé cette menace après que les États-Unis ont annulé le visa américain de Dela Rosa, ancien chef de la police nationale de M. Duterte et actuel sénateur philippin.

Dela Rosa a affirmé que l'ambassade des États-Unis aux Philippines n'avait pas expliqué pourquoi son visa avait été annulé, mais qu'il pensait que c'était probablement en raison d'allégations sur « des prétendues exécutions extrajudiciaires pendant son mandat de plus de deux ans en tant que chef de la police » dans le cadre de la lutte contre la drogue en Philippines.

M. Duterte a par la suite annoncé qu'il donnait un mois au gouvernement américain pour revenir sur sa décision, faute de quoi il rejetterait le VFA.

Cet accord entré en vigueur en 1999 permet aux forces militaires américaines de mener des exercices militaires conjoints avec les troupes philippines sur le territoire philippin.

Les sénateurs démocrates Dick Durbin (Illinois) et Patrick Leahy (Vermont) ont été jadis interdits d’entrée aux Philippines après avoir introduit dans le budget 2020 une disposition visant à empêcher les responsables philippins impliqués dans l’emprisonnement de la sénatrice Leila de Lima, a indiqué le porte-parole de la présidence Salvador Panelo.

Leila de Lima, l’une des principales opposantes au président Rodrigo Duterte dont elle dénonce la politique de lutte contre la drogue est incarcérée depuis février 2017 pour motif de trafic de drogue. L’opposante clame son innocence et accuse le président philippin de persécuter ses adversaires politiques.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV