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Gabon: la France définitivement doublée?

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Gabon: la France a perdu ?

L’actualité en Afrique :

Ghana : des vélos en bambou facilitent le transport des populations ;

Marché de la construction et des infrastructures au Mozambique, en vue d’une croissance remarquable d’ici 2020-2026 ;

Le Gabon confie l’exploitation du manganèse à l’indien Coalsale selon son nouveau code minier.

Les analyses de la rédaction :

Gabon : la France tente de se faire une place

Au Gabon, où Ali Bongo n’assure guère les intérêts français et s’approche de plus en plus au bloc de l’est et notamment à la Chine, la France et compagnie tente par divers moyens de s’infiltrer dans ce pays riche en pétrole, en mines, manganèse, uranium, or, fer, etc..

En effet, la Chine et le Gabon entretiennent des relations économiques et politiques qui datent de plus de 45 ans. Que ce soit dans le secteur économique, culturel ou encore politique, les deux pays ont enregistré un nombre considérable d’échanges durant l’année 2019.

Mais au contraire, le Gabon fait perdre à la France ses parts de marché de 11,5 % à 5,5 % en 2019.

Ali Bongo se montre également de plus en plus intéressé à un rapprochement avec la Russie et c’était en juillet 2019 que lors d’une rencontre entre les deux chefs d’État gabonais et russe, Sergueï Lavrov avait annoncé que le Gabon était l’un des pays les plus importants pour la Russie. Selon Moscou, « son positionnement géostratégique, l’activisme très fort de sa diplomatie dans les enceintes internationales, ainsi que son potentiel économique important sont des atouts majeurs pour ce pays ».

Tout ceci explique l’acharnement de la puissance d’occupation contre ce pays africain. Après une tentative de coup d’État neutralisé en janvier 2019, le clan occidental met la main, comme à son habitude, sur les opposants afin de les soutenir dans une démarche déstabilisatrice contre le gouvernement gabonais.

Ce mardi 7 janvier, une information relayée par RFI a fait état de la libération du cyberactiviste Landry Amiang Washington de la prison. Citoyen gabonais naturalisé américain vivant aux États-Unis, il aura tout fait lorsqu’il n’était pas encore détenu afin de mener un courant anti Ali Bongo à travers les réseaux sociaux.

Mais à peine 24 heures après cette information, on apprend la visite Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État auprès du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian au Gabon ce mercredi et jeudi.

Voici la version du RFI :

« Au cours de son déplacement, Jean-Baptiste Lemoyne posera la première pierre d’un nouveau bâtiment qui réunira prochainement l’ambassade et le consulat général de France à Libreville. C’est la première visite officielle d’un membre du gouvernement français à Libreville depuis la réélection controversée d’Ali Bongo en 2016.

Cette visite de secrétaire d’État français intervient trois semaines après la fin du dialogue politique intensifié entre le Gabon et l’Union européenne. Juste après la libération d’office du cyberactiviste Landry Amiang Washington. Jean-Baptiste Lemoyne sera reçu par le président Ali Bongo. Une rencontre avec des parlementaires de la majorité et de l’opposition est également prévue, selon plusieurs sources.

Trois ans après la présidentielle controversée, la France cherche-t-elle à tourner la page ? On sait que les deux chefs d’État se sont déjà rencontrés à plusieurs reprises lors de réunions internationales. Est-ce une nouvelle étape vers la normalisation et un nouveau coup dur pour Jean Ping ? “Non je ne le crois pas”, assure Blanche Simonny. La porte-parole de l’opposant espère plutôt que cette visite sera l’occasion pour l’officiel français de se rendre compte de “l’incapacité d’Ali Bongo à diriger le Gabon et de la déliquescence dans laquelle se trouve le pays”, selon elle.

Pour le porte-parole de la présidence Jessye Ella Ekogha, cette visite marque au contraire un juste retour des choses et l’excellence des relations entre les deux pays. »

 Colère et inquiétude se lisent à travers ces lignes... le sacré Bongo.

Burkina Faso : armée plus forte que jamais :

L’armée burkinabée agit de tout force : à peine 3 jours après une attaque qui a coûté la vie à 14 civils dont des collégiens et également une attaque contre la brigade de gendarmerie de Ouo, à environ cinquante kilomètres de la frontière ivoirienne, les forces armées burkinabées ont mise en place une opération antiterroriste de grande envergure.

Depuis lors, une opération militaire d’envergure est en cours, d’après une source à l’état-major des armées. L’objectif est de démanteler une cellule terroriste, cachée dans les forêts environnantes. « Des moyens aériens et terrestres » ont donc été mobilisés.

Ce n’est pas la première opération de ce genre menée par l’armée burkinabée dans cette région. En octobre dernier déjà, des moyens similaires avaient été déployés.

De plus, selon des sources sécuritaires, six terroristes ont été abattus lors d’un accrochage avec l’unité mobile d’intervention de la police basée à Pissila, ce mardi 7 janvier 2020.

L’armée burkinabé soutenue par son gouvernement et son peuple sait comment neutraliser les complots. Elle a tiré leçons des erreurs commises par son voisin le Mali. Alors que la puissance d’occupation a tout fait afin d’affaiblir et de ternir l’image de l’armée nationale burkinabé auprès de son peuple, celle-ci se relève encore plus fort et se montre brillante.

Tout comme en Asie de l’Ouest, où ce sont les forces populaires qui ont su assurer la sécurité de leur territoire, l’armée burkinabé fait de même et ne baisse pas les bras face à toutes tentatives de déstabilisation.

D’où le sentiment de dégoût qui se fait sentir à travers cette phrase de RFI : « Bombardements, détonations, explosions »... C’est par un vacarme assourdissant que la population d’Alidougou a été réveillée samedi.

Mais ce n’est pas par le vacarme assourdissant de leur armée que le peuple burkinabé ou encore du Sahel se réveille tous les jours, mais plutôt par les attaques et bombardement des forces étrangères présentes sur leur sol comme Barkhane.

Les Burkinabés, en hommes valeureux, savent où se trouve la source des instabilités et la voie est tracée !

RDC : vers la balkanisation de l’est ?

Olivier Nduhungirehe, le secrétaire d’État rwandais aux Affaires étrangères, s’est exprimé au sujet de la thèse de la balkanisation de la RDC par sa partie est. Tout est parti d’un tweet de Christian Atoki Ileka, secrétaire général aux affaires étrangères, qui soutenait que « pour balkaniser, nul besoin de complicités internes. Mais seulement la volonté de celui qui le souhaite. Que la RDC se réveille et que cet opprobre no en soit épargnée ». Réagissant à ce message, l’officiel rwandais a qualifié cette hypothèse de « théories du complot aussi vieilles que ridicules ».

Le géopoliticien Luc Michel nous fait part de son analyse.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV