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Trois bases US visées par 9 missiles de plus en plus sophistiqués

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Soldat américain en Irak. (Archives)

Nouveau revers US en Irak : alors que les réseaux sociaux, inondés par les Trolls pro-Israël et pro-USA avaient appelé les "jeunes irakiens" à mettre à feu et à sang la grande marche de mardi sur la place Tahrir de Bagdad, marche qui a marqué le premier anniversaire de la victoire franche du peuple et des forces armées irakiennes sur Daech, à quelques centaines de kilomètres de là, l'Amérique subissait un autre échec de taille.

Des sources bien informées affirment que l'Amérique tente d'ouvrir deux fronts à la fois dans le Kurdistan irakien et à al-Anbar pour, disent toujours ces mêmes sources, "mettre en miettes" la Résistance irakienne. Lundi, quand le secrétaire général de Asaib Ahl al-Haq, Qais Khazali, mettait ses compatriotes en garde contre les "tentatives US" visant la marche de mardi, ses frères d'armes ont fait capoter une opération de Daech destinée à s'emparer des puits de pétrole de Diyala (Est). 

Le président du comité de sécurité au conseil provincial de Diyala, le commandant Sadeq al-Hosseini a souligné que « la présence des Hachd al-Chaabi dans la zone de Naft Khana (à 96 km à l’est de Baqouba) a fait voler en éclats le plan criminel de Daech-USA visant à occuper les puits de pétrole. 

Or, le commandant a parlé d'un certain changement tactique qu'on constate pour le reste sur la quasi-totalité de fronts irakiens face à l'adversaire US. « Dans les combats contre les résidus de Daech, les combattants des Hachd al-Chaabi ont recours au "barrage du feu" pour contrer les terroristes, et l'assaut contre la zone pétrolifère de Naft Khana et ses alentours a prouvé qu'il s'agit d'une tactique gagnante. La sécurité de Diyala est entre les mains des Hachd qui contrôlent de vastes territoires », a déclaré Sadeq al-Hosseini.

Au fait à Diyala, et simultanément aux troubles dans le pays, les USA ont activé leurs réseaux croyant pouvoir couper l'herbe sous le pied de la Résistance et s'installer dans une province stratégique connue pour ses puits de pétrole. C'était sans compter avec la pugnacité des forces de Mobilisation populaire qui ont lancé une nouvelle phase de leur offensive pour détruire "l’une des bases stratégiques des terroristes" dans le gouvernorat de Diayala où Daech formait et entraînait à la faveur de la présence US ses effectifs. Cet acte est à faire combiner avec une autre, celle de l'attaque contre les points de concentration militaire US en Irak. 

Après le tir de cinq missiles contre la base US à al-Anbar, une nouvelle attaque a visé il y a deux jours l'aéroport militaire de Bagdad. Cités par CNN, les Américains accusent évidemment l'Iran d'être derrière ces démonstrations de force comme si les Irakiens et surtout leurs forces armées que Washington traite de tous les noms, les blacklistant, les menaçant, n'avaient pas le droit de cité dans un Irak qu'elles ont eux-mêmes libéré des mains des agents takfiristes de Washington. Citant un rapport du Pentagone, CNN dit que neuf missiles ont visé ces derniers jours trois des sites militaires américains en Irak. 

« Nous prenons ces incidents au sérieux, tout comme nos partenaires des Forces de sécurité irakiennes, qui enquêtent sur ces événements. Nous avons clairement indiqué que les attaques contre les États-Unis, leur personnel et les installations de la Coalition ne seront pas tolérées et nous conservons le droit de nous défendre. Les forces américaines opèrent en Irak à l'invitation du gouvernement irakien pour soutenir les forces irakiennes contre Daech », a même osé dire le porte-parole du Pentagone, Sean Robertson aux journalistes avant de s'en plaindre du fait que "les missiles qui visent les cibles US sont de plus en plus sophistiqués". Ces propos font désormais rire en Irak. 

Depuis le début d'octobre et la mise en place du scénario US/Riyad/Tel-Aviv de guerre Chiite-Chiite, plus personne au sein des forces armées irakiennes ne fait confiance aux Américains. C'est aux forces nationales et entre autres aux Hachd que les Irakiens demandent assistance et protection et les récentes manifestations en portent la preuve. Pour le reste, les États-Unis se sont engagés dans une voie particulièrement dangereuse qui mènerait droit au retrait, au train où vont les événements. Selon certaines sources, la dernière attaque contre l'aéroport militaire de Bagdad aurait fait des blessés, non pas au sein des forces irakiennes, mais bien au sein des forces australiennes. Les trois batteries de missiles Patriot déployées sur la base ont encore, là aussi échoué à intercepter les roquettes Katioucha de 122 millimètres. 

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV