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E-Press du 27 novembre 2019

Un militaire français de la Force Barkhane se tient devant les cercueils des 13 soldats français morts lors de la collision de deux hélicoptères de l'armée française au Mali, le 27 novembre 2019. ©AFP

Au sommaire :

1- L’armée française au bout de ses forces

Le chef d’état-major des armées (CEMA), le général François Lecointre, a estimé lors de son audition du 16 octobre au Sénat que le modèle actuel de l’armée française n’était plus vraiment suffisant face à la multiplication des théâtres d’opérations et à leur dureté. Selon le général Lecointre, on compte, par an, entre 250 et 300 militaires français blessés en opérations extérieures [OPEX]. Face à la multiplication des théâtres d’opérations et à leur intensité, il estime que l’actuel modèle des armées n’est plus suffisant.

Alors pour qui se bat l’armée française à travers le monde alors que ces opérations extérieures ont un coût à infliger aux contribuables français ?

Lundi 25 novembre, treize militaires français ont trouvé la mort au Mali lors de la collision de leurs hélicoptères. Ils participaient à une mission de combat contre des terroristes au Sahel, dans le cadre de l’opération Barkhane. Une opération que l’opinion française est désormais en droit d’en demander la justification. Puisque 6 ans après avoir envahi militairement le grand Mali, l’armée française n’a aucun acquis à défendre : les Maliens se font tuer encore par les terroristes, pire, ce terrorisme s’est étendu à d’autres pays du Sahel.

Dans un récent article, CheckNews donnait le nombre de soldats français tués depuis 1991 lors d’opérations extérieures (Opex) : la liste de Mémoire des hommes ne prétend pas à l’exhaustivité. Il y a donc eu 367 soldats français tués depuis 1991, très majoritairement en ex-Yougoslavie et en Afghanistan. Les récents événements font du Mali le troisième pays le plus meurtrier pour les soldats français sur la période (40 décès).

Mardi matin, la ministre des Armées, Florence Parly, a rendu nommément hommage aux soldats « morts pour la France » dans un communiqué. « Ces treize héros n’avaient qu’un seul but : nous protéger », a réagi pour sa part Emmanuel Macron sur Twitter.

Récemment la ministre des Armées a reproché aux États-Unis lors d’un forum à Manama de ne pas avoir déclenché la guerre contre l’Iran en réponse à la destruction d’un Global Hawk américain en juin dernier dans le ciel iranien. À quoi rime un tel discours ? Cherche-t-elle à jouer le rôle des Américains dans la région ?

Sources : Opex 360 et Libération

2- Gendarmerie française : le malaise...

Un militaire s’est ôté la vie le 26 novembre au matin dans sa caserne, portant à 17 personnes, d’après le décompte des médias, le nombre de gendarmes ayant mis fin à leurs jours depuis le début de l’année en cours.

Actu17 rapporte que, ce 26 novembre, un militaire a mis fin à ses jours dans sa caserne d’Évry. Interrogée par ce média, la Commandante de groupement de l’Essonne, Karine Lejeune, a refusé de donner des détails concernant cet incident, évoquant un « événement douloureux ».

En ce qui concerne les policiers, 54 cas de suicides ont été recensés depuis le début de l’année, contre 35 pour toute l’année précédente.  

3- Venezuela : les USA remettent les compteurs à zéro  

Pas de plan B : les États-Unis n’ont qu’un seul scénario pour le Venezuela. 

S’exprimant devant les journalistes, l’envoyé spécial des États-Unis au Venezuela a dévoilé que Washington n’avait pas de plan B concernant la situation dans le pays, qu’il y soutenait la restauration de la démocratie et croyait fermement que cela aurait lieu.

Les États-Unis n’ont pas prévu d’alternative ce qui concerne le Venezuela, malgré le fait que l’opposition qu’ils soutiennent n’a pas réussi à s’emparer du pouvoir, a déclaré aux journalistes l’envoyé spécial américain au Venezuela, Elliott Abrams.

« Nous n’avons pas de plan B, nous avons seulement le plan A », a assuré Elliott Abrams aux journalistes lors du point presse qui s’est tenu dans le département d’État.

Avant de continuer : « Nous sommes soutenus par environ 60 pays, nous appelons à la restauration de la démocratie, et nous comptons bien que cela aura lieu. »

Sources : Alter info et Sputnik

4- Syrie-Iran : le partenariat économique 

Le ministre iranien des Routes et du Développement urbain, Mohammad Eslami, a déclaré mardi que l’Iran et la Syrie devaient créer deux coentreprises afin de créer davantage d’emplois et de gérer des projets conjointement avec l’aide d’entreprises iraniennes qualifiées et expérimentées.

Mohammad Eslami a fait cette annonce mardi lors du Forum des affaires Iran-Syrie tenu à la Chambre de commerce d’Iran. Les mesures importantes ont été prises au sein de la commission mixte Iran-Syrie l’année dernière, a-t-il ajouté.

Évoquant les victoires remportées par la Syrie ces dernières années, il a souligné que les raisons pour lesquelles les entreprises iraniennes jouent un rôle actif en Syrie sont plus que jamais favorables.

Le haut responsable iranien a ajouté qu’aujourd’hui, la priorité du gouvernement était la construction de logements en Syrie, ainsi que le développement d’infrastructures essentielles.

Source : IRNA

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV