Après l’agression de l’armée turque dans le nord de la Syrie, la banlieue de Hassaké est la scène de nombreuses évolutions comme le récent déploiement des unités de l’armée syrienne ; les unités de l’armée syrienne qui ont renforcé dimanche leurs positions sur l’axe ouest de Tall Tamar dans le rif ouest de Hassaké.
« Les forces syriennes après être entrées dans une nouvelle zone à l’ouest du village d’Aliya al-Hassan dans le rif ouest de Tall Tamar, ont assuré la sécurité des voies de communication entre les provinces de Hassaké et de Raqqa », a rapporté l’agence de presse officielle syrienne SANA.
L’armée syrienne déploie ses forces dans le rif nord-ouest de Hassaké en vue de barrer la route aux forces turques et ses supplétifs.
Le 9 octobre, la Turquie a lancé une nouvelle opération militaire pour « empêcher la création d’un corridor terroriste le long de la frontière de la Syrie ». Quelques jours après l’agression turque contre la Syrie, Moscou et Ankara ont passé un accord sur une trêve dans cette zone.
En vertu de cet accord signé le 22 octobre par les présidents turc et russe, Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan, à Sotchi dans le sud de la Russie, les milices se sont retirés jusqu’à 30 km de la frontière turco-syrienne. Cet accord prévoit également des patrouilles conjointes.
« La Turquie respecte pleinement les accords conclus avec la Russie et les États-Unis concernant le nord-est de la Syrie et ne reprend pas son offensive militaire », a déclaré lundi une source sécuritaire.
Le mois dernier, Ankara a conclu des accords séparés avec Moscou et Washington pour retirer les Unités de protection du peuple (YPG) d’une zone dans le nord-est de la Syrie, à la frontière avec la Turquie.
Mais Ankara a précédemment déclaré que ni la Russie ni les États-Unis n’avaient maintenu leurs engagements pris dans le cadre de cet accord et qu’ils menaçaient de lancer une nouvelle opération.
« La Turquie réagissait aux attaques dans le cadre de la légitime défense », a prétendu cette source sécuritaire.