Israël, les États-Unis et plusieurs pays de l'OTAN ont organisé un exercice militaire de grande envergure baptisé « Drapeau bleu 2019 » en Palestine occupée. L'exercice a eu lieu du 3 au 14 novembre à la base aérienne d'Uvda, au nord d'Eilat.
« Le Drapeau bleu 2019 » a impliqué quatre pays plus le régime israélien, 70 aéronefs, dont les avions F-35I, et environ 1 000 militaires », a rapporté l'armée israélienne.
Les pays impliqués dans ces exercices: l’Allemagne, avec l’Eurofighter Typhoon, l'Italie avec les F-35I, Eurofighters et Gulfstream G-550 et la Grèce et les États-Unis avec le F-16. Les Israéliens sont venus avec le « Baz » (F-15), le « Sufa » (F-16I) et l’« Adir ».
Le scénario de l’exercice évoque deux pays voisins fictifs, l’un bleu et l’autre rouge. Le scénario comprenait de formations aéronautiques, notamment des avions de combat, des drones, des avions de transport et des hélicoptères.
La mission de la force bleue au cours de la première semaine de l’exercice protégeait le ciel d’Israël contre diverses menaces de l’ennemi. « La défense aérienne n’est pas courante dans les pays de l’OTAN », a expliqué le commandant du 133e escadron.
Au cours de la deuxième semaine, les forces bleues ont décollé pour attaquer des cibles situées sur le territoire de la force rouge. « Les forces bleues doivent utiliser tout ce qui est à leur disposition pour mener à bien leur mission, a-t-il ajouté. »
La force rouge était composée de l’escadron d’agresseurs - le 115e escadron (le Dragon volant) - et des batteries Patriot du groupe de défense antiaérienne, qui agissaient comme des systèmes avancés sol-air.
« La force rouge représente un défi de taille », a déclaré le lieutenant-colonel Panagiotis Katsikaris, commandant du 335e escadron de l'armée de l'air grecque. « Les rouges ont commencé facilement au cours des premiers vols mais nous avons remarqué que leur tactique changeait au fil des jours. Ils fonctionnaient différemment chaque jour et nous devions agir en conséquence. Grâce à notre opération mutuelle, nous avons appris de précieuses leçons chaque jour. »
Plusieurs médias pro-israéliens et des experts militaires ont émis l’hypothèse que les systèmes de missiles sol-air Patriot de l’équipe rouge simulaient les systèmes de défense antiaériens russe S-300 et S-400.
Toujours ce dimanche, des sources russes ont rapporté qu'un drone de l’armée américaine aurait effectué une série de vols près des positions de l’armée russe situées sur le sol syrien.
Selon les données de surveillance fournies par PlaneRadar.ru, le drone a effectué une série de vols à proximité des positions et bases russes, parfois à une distance de 35 à 45 km. D'autres données ont montré que l'avion longeait les côtes israéliennes et libanaises d'où il pouvait observer techniquement la région de la capitale syrienne, Damas.
Le vol a été effectué à une altitude d’environ 16 000 mètres au-dessus des eaux internationales de la Méditerranée orientale. Le drone américain n'a pas violé la frontière maritime syrienne.