24 heures après l'annonce officielle de la construction d'une troisième base militaire russe sur les frontières turques, Ankara et partant l'Otan et les USA ripostent.
Jeudi 14 novembre, l’armée turque a commencé à construire une base militaire en banlieue de Ras al-Aïn, dans le nord de la Syrie.
Selon l’agence de presse officielle syrienne, SANA, des unités de l’armée turque ont commencé à construire une base militaire non loin du village d’al-Hawas, en banlieue sud de Ras al-Aïn.
SANA avait auparavant rapporté que cette région était sous le contrôle de l’armée turque et des miliciens de l’Armée syrienne libre (ASL) qu’elle soutenait.
Par ailleurs, des avions de combat et des hélicoptères d’assaut des Forces aériennes syrienne et russe ont bombardé jeudi plusieurs positions de terroristes en banlieue sud d’Idlib.
Selon le soi-disant Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), dont le siège est à Londres, les frappes aériennes ont visé les positions des terroristes dans les villes de Jbala, Misherfah, Al-Zarzor, Sufuhon, Umm Elkhalayel, Hizareen, Kafr Nabl, Kafar Sijnah, Bakla et Oureinbe.
Le 17 octobre, la Turquie a lancé une opération militaire très controversée contre le nord de la Syrie afin de « repousser les miliciens kurdes des régions frontalières de Raqqa et de Hassaké ».
Les présidents turc et russe, Recep Tayyip Erdogan et Vladimir Poutine, ont trouvé un accord, cinq jours après le début de l’opération turque, prévoyant le retrait de toutes les unités des miliciens kurdes jusqu’à une profondeur de 30 kilomètres, dont Manbij et ses alentours.