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Zoom Afrique du 11 octobre 2019

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Mozambique : front de la Résistance anti-terrorisme

Dans ce numéro de Zoom Afrique :

L’actualité en Afrique : 

Sierra Leone: le gouvernement annule le permis d’exploitation minière SL Mining

La Côte d’Ivoire vise un taux de 100% d’accès à l’eau potable pour un investissement total de 2 milliards $

Automobile: le premier véhicule Volkswagen « Made in Rwanda » est sorti d’usine

Les analyses de la rédaction :

1- Mozambique: front de la Résistance anti-terrorisme

Dans l’extrême nord du Mozambique, des combats entre les forces de défense et les terroristes ont eu lieu dans la province du Cabo Delgado, le 5 octobre 2019.

Cette déclaration officielle est la première dans laquelle les autorités du Maputo reconnaissent que des combats les opposent au groupe terroriste qui sème la terreur depuis deux ans dans la province du Cabo Delgado.

Selon des sources locales, l’opération de l’armée visait un camp terroriste situé dans les forêts proches du village de Mitope, dans le district de Mocimboa da Praia.  

« Les insurgés ont riposté et tué un citoyen russe qui accompagnait les troupes du gouvernement, a précisé sous couvert d’anonymat à l’AFP un responsable local. Ce qui pourrait signifier que les terroristes guidés par des parties qui convoitent le gaz du pays cherchaient effectivement a en découdre avec les Russes. De nombreux insurgés ont été tués lors de l’attaque, mais leur nombre reste encore à confirmer. »

Le gouvernement du président Filipe Nyusi a déployé d’importants renforts dans la région, qui abrite de grandes réserves sous-marines de gaz, et promis d’éradiquer ces terroristes qui se prolifèrent paradoxalement à mesure que se multiplient la présence des firmes pétrolières occidentales dans le pays. 

L’armée n’avait jusque-là jamais confirmé avoir affronté ceux qu’elle continue de désigner comme des « criminels ».

Là où les commanditaires des terroristes pourraient se sentir vexés c'est quand on se rappelle l'accord signé entre Maputo et la Russie.

En 2018, Maputo a signé avec Moscou un accord sur l’envoi de conseillers militaires russes dans ce pays où ils étaient très présents à l’époque soviétique.

2- Nomination d’un nouvel ambassadeur du Tchad à Bangui, le général Noh Tamour Aldjidey, ancien attaché militaire aux États Unis

La nomination d’un nouvel ambassadeur du Tchad à Bangui, le général Noh Tamour Aldjidey, ancien attaché militaire aux États Unis, est-elle une tentative de la diplomatie américaine à contrer l’offensive russe dans la région ?

Par un Décret du 7 octobre 2019, le général Noh Tamour Aldjidey a été nommé ambassadeur du Tchad en Centrafrique. Il remplace un autre général, Yaya Dahoud Brahim, qui avait été rappelé par Idriss Deby Itno afin de faire partie du gouvernement, le 9 novembre 2018 pour devenir, pour peu de temps, ministre délégué à la présidence chargée de la Défense nationale.

Cette question, c’est le journal francafricain Le Monde Afrique qui se la pose. Pendant presque une année, le Tchad n’avait donc plus d’ambassadeur en titre. La gravité de la situation à la frontière tchadienne, qui a toujours été une grande préoccupation pour Idriss Deby Itno, devenait une impérieuse nécessité pour Ndjamena de nommer un ambassadeur. Idriss Deby Itno reste le meilleur connaisseur, sinon acteur, de la situation en Centrafrique.

L’intéressé était précédemment attaché militaire à l’ambassade du Tchad aux États-Unis d’Amérique où il a pu nouer des liens de confiance avec le Pentagone et le département d’État.

Le Monde Afrique le traite carrément d'espion des USA. Il aura pu constater que les critiques américaines contre Idriss Deby Itno étaient de moins en moins feutrées. Le communiqué de l’ambassade US à Ndjamena, du 9 juin 2019 avait été inhabituel, par sa virulence, qui dénonçait les atteintes aux droits de l’homme, le non-respect des règles démocratiques et les échéanciers électoraux.

Le nouvel ambassadeur tchadien à Bangui connait bien Geesa Pasi, qui fut ambassadrice des États-Unis au Tchad jusqu’au 30 août 2018. Cette experte du continent africain est désormais l’une des Sous-Secrétaires d’État adjointe aux affaires africaines, sous l’autorité de Tibor Nagy, le Sous-Secrétaire d’Etat qui exerce une diplomatie active, au pas de charge, en Afrique centrale. On l’a constaté au Soudan, en RDC et récemment au Cameroun.

La présence russe en Centrafrique, souhaitée par ses dirigeants ne peut plus rester sans réponse américaine, dit la publication. « L’ancien attaché militaire à Washington pourrait éventuellement y avoir une contribution. Le président tchadien serait-il prêt à aider le département d’État, en contrepartie d’une diminution de cette pression non équivoque qu’il subit aujourd’hui ? »

Et l'article de se demander: dans ce contexte tentaculaire, le nouvel ambassadeur du Tchad à Bangui a-t-il été nommé:

– Pour normaliser les relations diplomatiques entre deux régimes agonisants ?

– Pour mieux faciliter la diminution des problèmes sécuritaires dans le nord-ouest de Centrafrique qui impactent le sud du Tchad ?

– Pour développer un partenariat agissant Tchad-États-Unis d’Amérique en Centrafrique pour mieux contrer la Russie et tenter ainsi d’atténuer la pression américaine qui pèse actuellement sur le président tchadien ?

En tout état de cause, la promotion de l’attaché militaire de l’ambassade du Tchad à Washington pour devenir ambassadeur du Tchad.

3- Le coup d'État commencé il y a un an contre Ali Bongo entre dans une nouvelle phase

Le Gabon risque de plonger dans la violence. En tout cas, c’est du moins le constat qui se profile à l’horizon. Évidemment, l’Union Européenne alerte le président Ali Bongo afin qu’il éclaircisse son peuple sur le cas réel de sa maladie. Aussi, l’UE l'invite à ranger sa candidature afin d’éviter que son peuple ne plonge dans la violence. C’est plus qu'une mise en garde.

En plus de mentionner de nombreux « déséquilibres » dans le déroulé du pays, l’UE dénonce la manipulation d’une certaine presse gabonaise qui refuse de traiter la bonne information.

« Nous vivons dans une dictature brutale, violente, qui bafoue quotidiennement toutes les libertés fondamentales. Les intimidations, les arrestations arbitraires sont constantes », a soutenu le rival d’Ali Bongo. Il s’agit de l’opposant gabonais Jean Ping. Pour l’opposant gabonais, les jours d’Ali Bongo sont comptés au Gabon. « D’une manière ou d’une autre, il quittera le pouvoir », dit-il.

Regardez cette vidéo sur YouTube ! 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV