Dans ce numéro de Zoom Afrique:
L’actualité en Afrique:
Les analyses de la rédaction :
La coopération entre la Russie et la Guinée dans les domaines militaire et technique a atteint un niveau stratégique et continue de se développer, a déclaré l’ambassadeur de la République de Guinée à Moscou, Mohamed Keita, dans une interview à RIA Novosti.
Le diplomate a rappelé que la Guinée coopérait activement dans le domaine militaire avec la Russie depuis son indépendance en 1958.
« C’était alors l’Union soviétique. Notre coopération a commencé par la formation du personnel militaire à tous les niveaux et dans tous les domaines, moyen et supérieur. Nous envoyons l’armée étudier en Russie dans les écoles d’aviation, les écoles de la marine, les universités de l’armée de terre. Ce processus ne s’est jamais arrêté jusqu’à aujourd’hui », a déclaré l’ambassadeur.
« Nos militaires ont de l’équipement russe depuis cette époque jusqu’à aujourd’hui. Nous avons des chars russes, des avions, des navires de guerre. Le corps des officiers, avant tout, les officiers supérieurs, a été formé en Russie. Nous restons dans un tel contexte de coopération et, jusqu’à aujourd’hui, celle-ci continue d’évoluer. Je peux dire que nous avons atteint un niveau stratégique de coopération dans le domaine militaire », a déclaré M. Keita.
En 2018, la Russie et la Guinée ont conclu, pour la première fois depuis l’effondrement de l’URSS, un accord de coopération militaire.
Le document a été signé le 4 avril 2018 à Moscou au cours de la rencontre entre le ministre russe de la Défense, le général d’armée Sergueï Choïgou et le ministre d’État auprès du président de la République de Guinée pour la défense nationale, Mohamed Diane.
Sergueï Choïgou a noté que cet accord sur la coopération militaire permettra de relancer la coopération fructueuse qui existait à l’époque de l’URSS dans ce domaine.
« L’intensification des liens entre les départements militaires, à notre avis, est dans l’intérêt des deux pays », a, alors, souligné le ministre russe de la Défense.
Selon lui, « la coopération russo-guinéenne est dynamique ».
En septembre 2017 a eu lieu la visite officielle du président guinéen en Russie et ses négociations avec Vladimir Poutine.
« Cet événement important a donné une impulsion supplémentaire à la poursuite du renforcement des liens russo-guinéens mutuellement bénéfiques dans les domaines politique, commercial, économique, de défense, humanitaire et autre », a déclaré Sergueï Choïgou.
La Guinée, a-t-il déclaré, est « un partenaire fiable de la Russie en Afrique ». « L’histoire de nos relations remonte à la fin des années 50 du siècle dernier, lorsque l’Union soviétique a apporté son soutien à la formation de votre État », a poursuivi le ministre russe de la Défense.
Sergueï Choïgou a souligné qu’un dialogue politique durable est maintenu entre la Russie et la Guinée. La Guinée fait partie des pays d’Afrique concernés par le programme d’effacement de 20 milliards de $ de dettes africaines par la Russie annoncé par le Président Poutine en 2018. Il faut rappeler que le leader libéral pro-occidental et chouchou des médias français et européens Alexandre Navalny avait fait campagne contre l’effacement de cette dette africaine.
« Les positions de nos pays coïncident sur les principaux problèmes internationaux et régionaux », a conclu le ministre russe de la Défense.
La Russie a livré à la République centrafricaine deux lots d’armes dont le dernier est arrivé dans le pays en ce mois de septembre, a indiqué le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov qui précise que le Conseil de sécurité de l’ONU a été mis au courant.
S’exprimant lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur la paix et la sécurité en Afrique, Sergueï Lavrov a signalé que la Centrafrique avait reçu gratuitement deux lots d’armes russes.
«Depuis un an et demi, des instructeurs russes ont formé en République centrafricaine plus de 3.000 soldats pour l'armée de ce pays souverain. Le Conseil de sécurité de l’ONU est au courant que deux lots d'armes russes ont déjà été livrés gratuitement à l'armée centrafricaine, la dernière livraison ayant été effectuée ce mois-ci», a déclaré le ministre.
Le premier lot d'armes russes a été envoyé en République centrafricaine début 2018, après que Moscou a obtenu l'autorisation du comité des sanctions du Conseil de sécurité.
Le deuxième lot d’armes était attendu durant l’été mais son envoi a été retardé en raison de l'opposition de quelques pays tiers, selon les médias.
Par le passé, la chef de la diplomatie du pays, Sylvie Baïpo-Temon avait expliqué le besoin d’armes par la volonté du Président centrafricain de «réformer le secteur de la défense». Cette réforme prévoit la création d’une armée républicaine qui doit être «apte au combat», avait précisé la ministre.
Rappelons que dans le cadre du développement des relations entre la RCA et la Russie, le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra est invité au forum Russie-Afrique qui aura lieu fin octobre à Sotchi.
Ces rapprochements ne plaisent surtout pas au principal rival de la Russie en RCA, c'est-à-dire la France.
En effet, vu le travail du gouvernement de Touadéra pour rehausser non seulement l’économie mais aussi l’armée nationale, une émergence de la Centrafrique commence à faire peur à la France. Ce qui fait que la France cherche ces derniers temps à redorer le blason aux yeux du continent africain.
La Centrafrique s’est relevée, avec son unicité et la France à l’air de l’avoir compris.
Le président Rohani a reçu jeudi le Premier ministre ougandais à New York.
Les deux parties ont discuté de l’essor des relations entre les deux pays.
En marge de la 74e session de l'Assemblée générale des Nations unies, M.Rohani a rencontré le Premier ministre ougandais, Ruhakana Rugunda
Soulignant la bonne coopération entre l'Iran et l'Ouganda dans divers domaines, les deux parties ont réitéré l’importance de l’essor des relations bilatérales dans divers domaines, dont la santé et l’agriculture.
Évoquant la nécessité de nouer des relations bancaires entre les deux pays, M.Rohani a estimé que l'établissement de ces relations était une étape importante et essentielle pour le développement d'autres coopérations économiques.
Répondant à une question de M. Rogunda sur l'initiative de « La Paix d'Hormuz », le président iranien a décrit les détails de ce plan et a fait allusion aux événements régionaux, parmi lesquels, la crise yéménite : "Jusqu'à ce que les Américains poursuivent leurs crimes au Yémen ainsi que leur soutien au Royaume saoudien, il sera difficile d’attendre un changement de la situation actuelle dans la région. La politique actuelle des USA ne fera qu’accroître les tensions », a-t-il souligné.
Dans une autre partie de son discours, M. Rohani a fait allusion aux violations incessantes du régime sioniste contre les peuples palestinien, syrien, libanais et irakien.
Le Premier ministre ougandais a de son côté réaffirmé la détermination de son pays à développer ses relations avec l'Iran, rappelant que le dialogue est le seul moyen de rétablir la stabilité dans la région et dans le monde.
Ruhakana Rugunda a également fait part de l'invitation officielle du président ougandais au prochain sommet Sud-Sud en Ouganda.