La Russie ripostera à toute attaque de terroristes contre la position des militaires russes en Syrie.
Lors d’un point de presse, tenu ce mardi 20 août, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré que Moscou avait prévenu Ankara contre toute attaque terroriste visant les zones de désescalade en Syrie.
Interrogé sur la situation des zones de désescalade à Idlib, Sergueï Lavrov a répondu : « Nous ne resterons pas les bras croisés. Nos militaires opèrent dans les zones de désescalade à Idlib. Nos collègues turcs devront faire une distinction entre les groupes armés qui sont prêts à rejoindre au processus diplomatique et les groupes terroristes. Nous avons déjà souligné qu’au cas où les groupes terroristes voudraient prendre d’assaut les zones de désescalade, ils seraient réprimés. Les terroristes n’ont jamais cessé leurs agissements provocateurs depuis le début de l’année en cours. »
Les affrontements qui ont eu lieu aujourd’hui dans le sud d’Idlib ont abouti au retrait total des terroristes de la ville stratégique de Khan Cheikhoun.
Le lundi 19 août, des avions de combat de l’aviation syrienne ont bombardé un grand convoi d’armes, envoyé par l’armée turque à destination des terroristes. Cette attaque a largement contribué à la défaite des terroristes à Khan Cheikhoun.
Pendant les derniers mois, la Turquie a remis une importante quantité d’armes et de munitions aux terroristes du Front al-Nosra sous prétexte de fournir des armes à ses militaires déployés à des postes de contrôle dans le nord de la Syrie.
Selon Sputnik, « la Turquie alimente ouvertement les terroristes en armes et en logistique et les drones qui prennent pour cible de temps à autre la base militaire de Hmeimim et les positions de l’armée syrienne ont été tous remis aux terroristes par Ankara ».
Conformément à un accord, signé entre la Turquie, la Russie et l’Iran, la province d’Idlib et le nord de Hama font partie des zones de désescalade. L’accord permet à la Turquie et à la Russie d’avoir respectivement douze et huit postes de contrôle à Idlib. La Turquie a fait porter le nombre de ses postes de contrôle à vingt.