La Chine tient à dire que l’accord sur le nucléaire iranien est « irremplaçable ».
ٍُSelon l’Associated Press, Pékin a annoncé ce mardi 16 juillet que le Plan global d’action conjoint (PGAC, accord conclu en 2015 sur le nucléaire iranien) était « irremplaçable », ajoutant qu’il s’agissait du « seul moyen de résoudre les problèmes liés au programme nucléaire de Téhéran ».
Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Geng Shuang, a affirmé mardi que « la mise en œuvre complète et effective de l’accord est le seul moyen viable et efficace de régler les questions au sujet du programme nucléaire iranien et d’atténuer les tensions ».
Geng a également accusé les États-Unis d’être à l’origine des tensions actuelles, pour s’être retirés l’année dernière de l’accord nucléaire et avoir imposé de nouvelles sanctions économiques à Téhéran.
D’après le diplomate chinois, les États-Unis doivent cesser d’exercer des pressions sur l’Iran, afin que les conditions soient réunies pour un règlement politique et diplomatique de la question.
Plus tôt vendredi, le porte-parole de la diplomatie chinoise avait réagi aux allégations de son homologue américain qui avait prétendu que la Chine risquerait de subir des sanctions américaines au cas où elle continuerait d’importer du pétrole iranien malgré les sanctions imposées par les États-Unis.