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Le CentCom prétend que le MQ-4C a été abattu sans avoir violé l'espace aérien iranien

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Drone RQ-4 Global Hawk US. ( Photo d'archives)

Du déni à l'accusation : les États-Unis qui se sont refusés aux premières heures de la matinée de reconnaître la destruction de leur drone espion dans le ciel iranien, prétendent avoir perdu la trace de l’engin non pas dans le ciel de notre pays mais plutôt dans le corridor international. Et pourtant le CGRI a déjà communiqué les coordonnées géographiques du lieu où le drone MQ-4C Global Hawk a été intercepté et détruit ce jeudi matin.

Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique, le général de division, Hossein Salami a annoncé quelques heures après cette opération que la pénétration dans le ciel iranien était la "ligne rouge" à pas dépasser, tout en félicitant les forces iraniennes d'avoir agi à temps pour contrer l'ennemi : « Les unités aérospatiales du CGRI ont bravement intercepté et détruit ce matin un appareil ennemi qui a franchi les frontières aériennes du pays et violé notre sécurité. C'est ainsi que les Iraniens agissent contre leurs ennemis. L'Iran ne cherche pas la guerre avec quel que pays que ce soit mais il est parfaitement prêt à se défendre. L'incident de ce matin est un message clair en ce sens ».

 

Quelques heures après l'interception et la destruction d'un "Golbal Hawk" US au-dessus de la province iranienne de Hormozgan, le commandement central américain (Centcom) a réagi dans un communiqué à la nouvelle. L’un des porte-parole du Centcom, Bill Urban n'a pas hésité à confirmer la destruction du drone espion américain par l'Iran et il a avancé sa propre version : « Le drone abattu n'opérait pas dans l'espace aérien iranien ».

 

« Il n'y avait pas de drone aujourd'hui sur le territoire iranien », a dit Bill Urban, porte-parole du commandement central américain, cité par l'Associated Press. Le haut gradé américain a évité de donner plus de détails à ce propos.   

Se rapportant à un responsable de l’armée américaine, le reporter de Fox News, Lucas Tamlinson, a complété les propos du militaire américain via un tweet :

«  Un drone de la marine américaine de type MQ-4C a été abattu par un missile sol-air iranien au-dessus du détroit d’Hormuz dans l’espace aérien international ».

 

 

Un autre responsable américain interrogé par la chaîne israélienne, KAN a confirmé sous le couvert de l’anonymat, l'interception et la destruction du drone américain mais en reprenant la version du CentCom. « Notre drone n'opérait pas aujourd’hui dans le ciel iranien mais bien dans l'espace international ».  

Les Américains refusent ainsi de reconnaître deux choses : avoir violé l’espace aérien iranien et ensuite, être tombé dans le filet de la puissante défense anti-aérienne de l'Iran. Dans un communiqué publié jeudi matin, le CGRI a effectivement annoncé avoir lancé ses investigations pour récupérer les restes du RG-4 Global Hawk américain, l'un des plus chers et des plus sophistiqués drones US. Ce dernier a été abattu par la défense aérospatiale du CGRI à proximité du mont Mobarak, situé dans le district de Jask. Le district de Jask et le mont Mobarak se trouvent à l'entrée de la mer d'Oman et au confluent de cette mer avec le golfe Persique. N'importe quel submersible qui voudrait traverser le détroit d'Hormuz devrait passer obligatoirement par là. Ce qui rend doublement important le mont en question. Il s'agit d'un mont au climat particulièrement sec, dénué de végétation. 

 

Le point rouge montre l'emplacement du mont Mobarak où la DCA iranienne a intercepté et détruit le jeudi 20 juin un drone RQ-4 Global Hawk US. ©Al-Alam

 

En visite en Russie, le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne, le général Ali Chamkhani avait déjà évoqué la perspective d'une "atteinte aérienne ou maritime" ennemie contre l'Iran : « Nos frontières aériennes et maritimes constituent notre ligne rouge. Nous n'avons eu cesse de réitérer que nous défendrons avec tout notre potentiel notre espace aérien et nos frontière maritimes. N'importe quel pays qui se permettrait de violer notre espace, se verrait exposé à notre riposte », a affirmé le général Chamkhani.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV