Le commandant en chef de l’armée libanaise a promis, le vendredi 24 mai, qu’il n’y aurait pas de répit avant la libération de tout le territoire libanais de l’occupation israélienne.
Dans une allocution à la veille du 19e anniversaire de la libération du sud du Liban, après le retrait israélien en mai 2000, le commandant en chef de l’armée libanaise, le général Joseph Aoun, s’est adressé, dans un message, aux militaires de l’armée.
« Le 25 mai 2000, fête de la Libération et de la Résistance, est un jour radieux dans l’histoire du Liban. Ce jour a consacré l’aboutissement d’années de lutte et de résistance de la part des Libanais contre l’ennemi israélien, des sacrifices qui ont abouti à la libération de la majeure partie de notre terre [...], et la libération se poursuivra dans les fermes de Chebaa et les hauteurs de Kfar Chouba ainsi que dans la partie nord du village de Ghajar. Aujourd’hui, je vous promets et je promets aux Libanais qu’il n’y aura pas de répit avant la libération de tout notre territoire de l’occupation israélienne et nous n’épargnerons pas une seule goutte de sang ou de sueur pour réaliser cet objectif », a déclaré le général Aoun cité par le site web L’Orient-Le Jour.
Le commandant en chef des forces armées libanaises a ajouté : « Grâce à vos efforts, nous avons vaincu le terrorisme et renforcé la stabilité intérieure du pays. Malgré les menaces de l’ennemi israélien et la violation de notre espace aérien, terrestre et maritime, nous avons réalisé de nombreux acquis dont le déploiement sur les frontières du Sud dans le cadre de la résolution 1701, en coopération avec les forces de la FINUL. »
L’armée israélienne s’est retirée le 24 mai 2000 du sud du Liban, mais Beyrouth souligne qu’elle doit encore se retirer des fermes de Chebaa, situées sur le versant ouest du mont Hermon, occupées par Israël en juin 1967, ainsi que des hauteurs de Kfar Chouba et du nord du village de Ghajar pour que la libération soit complète.
Le 6 juin 1982, les forces israéliennes ont lancé une offensive d’envergure contre le sud du Liban et elles ont même avancé jusqu’à des régions proches de Beyrouth. Dans le même temps, le quartier de Sabra et le camp de réfugiés palestiniens de Chatila, situés à Beyrouth-Ouest, qui étaient encerclés par l’armée israélienne, ont été attaqués par les phalangistes qui en avaient reçu l’ordre de l’armée israélienne. Les phalangistes ont pénétré dans ces deux localités et y ont massacré la population civile pendant 48 heures. Le carnage a suscité une vague de colère et de haine partout dans le monde et les troupes israéliennes ont été contraintes par la résistance populaire à se retirer de Beyrouth et à faire route vers le sud du Liban. L’armée israélienne n’a finalement plus eu d’autre choix que de quitter le Sud le 25 mai 2000 grâce à la Résistance libanaise.