Pyongyang a appelé le secrétaire général des Nations unies à assumer sa responsabilité et à intervenir pour la restitution de son cargo saisi par les États-Unis.
« Cet acte montre clairement que les États-Unis sont en effet un pays gangster qui ne respecte absolument pas le droit international », a déclaré l’ambassadeur nord-coréen auprès des Nations unies à la tribune de cette organisation, cité par l’agence de presse officielle nord-coréenne KCNA.
Dénonçant la partialité des Nations unies en faveur des pays puissants, Pyongyang a annoncé qu’il continuerait à faire face aux sanctions internationales des Nations unies.
Pyongyang a également critiqué l’ONU pour la saisie illégale de son cargo, qui est intervenue après la montée de la tension entre les États-Unis et la Corée du Nord en raison de l’échec du sommet entre leurs deux chefs d’État à Hanoï, au Vietnam.
Le message de la Corée du Nord appelle Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, à intervenir rapidement et affirme qu’en saisissant ce cargo, les États-Unis ont violé la souveraineté nord-coréenne et les résolutions des Nations unies.
Après le fiasco du second et dernier sommet Trump/Kim du 27 au 28 février à Hanoï, la Corée du Nord a procédé à deux tirs d’essai de missiles qui, pour certains, sont en fait une protestation contre le rejet de sa demande de levée des sanctions formulée lors du sommet de Hanoï.
Pyongyang a également exigé la restitution du cargo saisi par les États-Unis.
La justice américaine a annoncé jeudi dernier la saisie du « Wise Honest », accusé d’avoir violé les sanctions internationales en exportant du charbon et en important des machines.
Selon une autre information, les États-Unis ont confirmé la vente de 314 millions de dollars de missiles à la Corée du Sud.
Le département d’État américain a annoncé que la Corée du Sud avait l’intention d’acheter 94 missiles et 12 systèmes de défense antiaérienne en vue d’une confrontation éventuelle avec son voisin du Nord.
Après l’escalade de tensions sur la péninsule coréenne, le département d’État américain a fait part vendredi dernier de la vente à venir de systèmes de défense balistique d’une valeur de 314 millions de dollars à la Corée du Sud.
Selon Reuters, l’agence du Pentagone pour la coopération sécuritaire (Defense Security Cooperation Agency ou DSCA) a écrit sur son site internet : « La Corée du Sud, allié clé des États-Unis en Asie, demande 94 missiles SM-2 destinés à équiper des navires de guerre et 12 systèmes de défense antiaérienne. »
La DSCA a informé jeudi le Congrès de son souhait de vendre des articles militaires afin d’obtenir son approbation.